commancé le premier janvier 1752
où j’ai rapporté mes precedents
journeaux
de ceux de mon pere, et ceux que j’ay ecrits à suite
Antoine Guirbaldy mariage
Antoine Guirbaldy mon ayeul epousa Françoise Labadie native du Touget [1]en Gascogne le sept janvier mil six cens soixante cinq.
Naissance d’une fille de ladite
Le 14 fevrier 1666 ladite Labadie acoucha d’une fille morte deux heures après.
Naissance d’une fille de ladite, mariée à Foulquié de Boscus
Le 6 juillet 1667 elle acoucha d’une fille qui feut appelée Jeanne. Feut mariée le 21 juin 1688 avec Simon Foulquié de Boscus, mourut le 26 mars 1690.
Naissance de Jean Baptiste Guirbaldy celibataire mort au Crés
Le 28 mars 1670 naquit de ladite Labadie Jean Baptiste Guirbaldy. Mort au Crez le 6 janvier 1746.
Naissance d’une fille morte jeune
Le 5 may 1672 ladite Labadie acoucha d’une fille qu’on appela Genevieve, morte le 20 octobre 1679.
Idem de Joseph mort chanoine à Conques
Le 23 octobre 1674 elle acoucha d’un garçon qu’on appela Joseph. Mort chanoine à Conques le ….. 17…..
Idem de Marie religieuse à Rodes
Le 26 juin 1676 elle acoucha d’une fille qu’on appela Marie, qui prit le voile aux religieuses de Notre Dame à Rodez le 19 mars 1692, et mourut le 12 juin 1693.
Idem d’une fille morte jeune
Le 17 avril 1678 elle acoucha d’une fille qu’on appela Therese. Morte le 23 aoust suivant.
Idem idem
Le may 1679 elle acoucha d’une fille qu’on appela Therese. Morte le 26 novembre suivant.
Idem idem
Le 16 decembre 1680 elle acoucha d’une autre fille qui mourut une heure après.
Idem d’Ignace mort jeune
Le 7 may 1682 elle acoucha d’un garçon qui feut appelé Ignace mort le 21 juin 1692.
Naissance d’Antoine Roaldes
Le 1er mars 1685 est né Antoine Roaldez benedictin mon oncle maternel.
Idem de la susdite Genevieve morte jeune
Le 24 aoust 1685 la susdite Labadie [i] acoucha d’une fille qui feut appelée Genevieve morte le 28 fevrier 1686.
Naissance de Marie Roaldes
Le 12 septembre 1686 est née Marie Roaldez ma mere. Morte le **** 1779 agée de 93 ans.
Idem de la susdite Labadie Jean Louis Guirbaldy
Le 28 octobre 1686 naquit Jean Louis Guirbaldy mon pere.
Idem d’Antoine mort jeune
Le 22 avril 1688 ladite Labadie [ii] acoucha d’un autre garçon qui feut appelé Antoine mort le 10 mars 1710.
Mort d’Antoine Guirbaldy
Le 6 may 1710 Antoine Guirbaldy mon ayeul mourut d’une cheute agé de 80 ans.
Fiançailles [iii]du susdit Jean Louis avec la Roaldes
Le 15 may 1713 Jean Louis Guirbaldy mon pere fiancea Marie Roaldez ma mere fille de Maitre Guillaune Roaldez avocat et notaire de Marcillac [2] , le contrat de mariage passé le meme jour retenu par Maitre Romieu notaire du bourg.
Son mariage
Le 1er juin 1713 Jean Louis Guirbaldy mon pere epousa ladite Roaldez ma mere.
Des susdit naissance d’Ignace Guirbaldy mort chartreux
Le 31 juillet 1714 naquit Ignace Guirbaldy mon frere qui a fait profession aux Chartreux le 25 mars [iv]1733 – a eté nommé prieur de la Chartreuse de Villefranche [3] le 6 decembre mil sept cens cinquante quatre.
Naissance de Jeanne
Le 27 juin 1716 naquit Jeanne Guirbaldy ma sœur; a fait profession le 14 novembre 1737 à l’Annonciade à Rodez. Est morte au Crez le 25 decembre 1792.
Naissance de Marie
Le 9 aoust 1718 naquit Marie Guirbaldy morte le 5e septembre 1720.
Naissance de Jean-Louis
Le 15 juillet 1720 je Jean Louis Guirbaldy suis né, feus baptisé par Maitre Pierre Guirbaldy prieur de Salles. (G : Il est mort le 19 juin 1797, à trois heures et demi du soir, agé de soixante seize ans onze mois et trois jours).
Naissance de Marie
Le 29 may 1722 naquit Marie Guirbaldy ma sœur, a fait profession à l’Annonciade à Rodez le …. 1742 ( G : Morte au Crés le 27 juillet 1804).
Naissance de Jean Baptiste
Le 3 avril 1723 naquit Jean Baptiste Guirbaldy mort le 7 septembre 172*.
Idem idem
Le 15 fevrier 1725 naquit autre Jean Baptiste Guirbaldy mon frere. Est entré chés les jesuites le …. 1741. Parti de Lorient pour les Indes au comencement d’avril mil sept cens cinquante huit.
Mort de la susdite Labadie
Le 26 fevrier 1725 est morte Françoise Labadie mon ayeule paternele agée de quatre vingt ans dix mois.
Naissance de Joseph
Le 25 avril 1727 naquit Joseph Guirbaldy mon frere. Est rentré chez les jesuites le *** 1743. Mort à Cadayrac [4] curé.
Idem d’Isabeau
Le 18 aoust 1728 naquit Isabeau Guirbaldy ma sœur morte le 20 novembre suivant.
Idem de Rose
Le 25 janvier 1730 naquit Rose Guirbaldy.
Idem d’Ignace
Le 3 avril 1733 naquit Ignace Guirbaldy mon dernier frere mort le …. de la meme année.
[1v]
Mort de Maitre Roaldes
Le …1735 est mort Maitre Guillaume Roaldez mon ayeul maternel.
Mort du susdit Jean Louis Guirbaldy
Le 1er avril 1741 Maitre Jean Louis Guirbaldy mon pere est mort d’apoplexie à Rodez pendant ma seconde année d’etude en droit à Toulouse.
Mort de Jean Baptiste ancien baillif
Le 6 janvier 1746 est mort au Crez Maitre Jean Baptiste Guirbaldy mon oncle duquel j’ay eté heritier.
Le 20 decembre 1746 j’ay passé contrat de mariage avec demoiselle Anne Rodat.
Mariage de Jean Louis Guirbaldy avec Anne de Rodat
Le 2 janvier 1747 j’ay epousé ladite Rodat ( G : qui est morte au Crez le 12 decembre 1805).
Le 17 avril 1747 je suis parti pour Paris ou j’ay levé des parties casueles [5] un office de conseiller honoraire au senechal de Villefranche et suis revenu le 28 juin suivant.
Reception à la charge de conseiller
Le 12 novembre 1747 je me suis fait recevoir à ladite charge à Villefranche.
Des susdits naissance de Marie
Le 15 avril 1748 lendemain de Paques à 5 heures du matin est née au Crez Marie Guirbaldy ma fille baptisée par Monsieur Carcenac curé de Soyri, parrain Monsieur Rous oncle de mon epouse marraine demoiselle Roaldez ma mere. Elle est morte à St Laurens le 4 juin suivant mardi de la Pentecote.
Mariage de Rose Guirbaldy
Le 8 octobre 1748 Rose Guirbaldy ma sœur a epousé dans notre chapele du Crez le sieur Duplegat.
Naissance de Marie Therese
Le 14 avril 1749 est née à trois heures après midi Marie Thérese Guirbaldy ma fille et baptisée le 15 par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrin Monsieur Duplegat, marraine Madame de Druelle ma belle mere. Morte à Soyri le … suivant.
Mort de Jeanne Rames
Le 28 avril 1749 est morte demoiselle Jeanne Rames mon ayeule maternele environ à 4 heures après midi agée d’environ quatre vingt dix ans.
Naissance de Charles Louis
Le 26 may 1750 environ à 2 heures après midi est né Charles Louis Guirbaldy mon fils et baptisé le lendemain par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain le sieur Duplegat et marraine son epouse ma sœur. Il est mort à Cadayrac le 20 aoust suivant.
Idem de Guillaume
Le 30 may 1751 à 10 heures du matin jour de la Pentecote est né Guillaume Guirbaldy mon fils et baptisé le lendemain parrain Monsieur Rodat mon beau frere marraine son epouse Mademoiselle Foulquié. (Jean Louis : Mort au Crés le 10 avril 1827 à 5 heures du matin).
Idem de Marianne
Le douse octobre 1752 à 3 heures et demi environ du matin est née Marie Anne Guirbaldy ma fille et a eté baptisée le meme jour par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain Monsieur Beauviala mon beau frere marraine Madame Rodat ma belle mere. A fait profession de religieuse à Vic [6] en Auvergne le 10 fevrier 1773.
Idem de Marie Therese
Le cinquieme novembre mil sept cens cinquante trois à onse heures et demi de la nuit environ est née Marie Therese Guirbaldy ma fille, à Salles, et a eté baptisée le 7 par Monsieur de la Souliere curé dudit Salles ; parrain Jean Raynal fils de St Laurens [7], marraine Marguerite Champagne notre servante. A fait profession de religieuse à Entraygues [8] le 24 novembre mil sept cens septante quatre.
Idem d’Ignace
Le douse fevrier mil sept cens cinquante cinq environ à quatre heures et un quart du soir est né Ignace Antoine Guirbaldy mon fils, et a eté baptisé le lendemain 13 dudit mois par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain le sieur Antoine Amiel [9] perruquier de Rodez.
Idem de Marie Rose
Le vingt septieme janvier mil sept cens cinquante six est née Marie Rose Guirbaldy ma fille à huit heures du matin et a eté baptisée le meme jour par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain Pierre Cabrolié mon fermier et marraine Demoiselle Marie Roaldez ma mere. (Jean Louis : Morte le 16 decembre 1823).
Idem de Marie
Le 30 avril mil sept cens cinquante sept est née Marie Guirbaldy ma fille à trois heures après midi, et a eté baptisée le lendemain 1er may par Monsieur Carcenac curé de Soyri; marraine Anne Baulés notre ancienne servante. A pris le voile à Entraygues le 24 novembre mil sept cens septante quatre, morte religieuse le 28 decembre 1778.
Idem de Jean Louis
A minuit du 20 au 21 juin mil sept cens cinquante huit est né Jean Louis Guirbaldy mon fils a eté baptisé le 21 après midi par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain Jean Vidal dit Besamat de Salles notre berger. Mort le 18 septembre mil sept cens cinquante neuf.
Idem de Joseph
Le 18 octobre mil sept cens cinquante neuf à deux heures du matin est né Joseph Guirbaldy mon fils et a eté baptisé le meme jour par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain Monsieur Joseph Vezins etudiant en theologie precepteur de mon ayné. Est mort à Ceveyrac de la petite verole la nuit du 2 au 3 janvier 1760.
Idem de Jean Louis
Le 16 mars mil sept cens soixante un est né Jean Louis Guirbaldy mon fils vers les onse heures de la nuit et a eté baptisé le lendemain par Monsieur Carcenac curé de Soyri ; parrain Jean Vidal notre berger.
Idem de Marie Henriette
Le 24 septembre mil sept cens soixante deux est née Marie Henriette Guirbaldy ma fille vers les huit heures et demi du matin et a eté baptisée le lendemain à Soyri par mon frere jesuite cadet ; parrain Monsieur Charles Henri Duplegat mon beau frere, marraine demoiselle Marie Roaldez ma mere. Morte à Vic en Auvergne à la veille de prendre le voile 22 janvier 1784.
Idem de Marie Jeanne
Le 17 avril mil sept cens soixante cinq est née Marie Jeanne Guirbaldy ma fille vers les huit heures et demi du matin et baptisée à Soyri par Monsieur Carcenac curé ; marraine Jeanne …. de Druelle notre servante.
Idem de Marie Helene
Le 15 juillet mil sept cens soixante six est née Marie Helene Guirbaldy ma fille vers les quatre heures et demi du matin et baptisée à Soyri par Monsieur Carcenac marraine Marie … d’Agnac [10] notre servante. (G : Mariée à Monsieur Chabbert 18 janvier 1791).
Idem de Jean Baptiste
Le 26 aoust mil sept cens soixante huit à trois heures et demi après midi est né Jean Baptiste Guirbaldy mon fils et a eté baptisé le lendemain par Monsieur Carcenac curé ; parain Guillaume Guirbaldy mon fils ayné. Mort en novembre de la meme année, enterré à Limouse [11] .
Idem de Marie Dorothée
Le vingt trois octobre mil sept cens soixante neuf vers les huit heures et demi du matin est née Marie Dorothée ma fille à Salles et baptisée le meme jour par Monsieur Lacam prieur de Salles ; marraine Marianne Guirbaldy ma fille. Morte à Salles environ deux mois après.
Idem de Joseph Amans
Le quinse fevrier mil sept cens septante deux vers les sept heures du matin est né Joseph Amans mon fils et a eté baptisé à Soyri le meme jour par Monsieur l’abbé Carcenac neveu de Monsieur Carcenac curé ; parrain Guillaume Guirbaldy mon fils, marraine Marie Therese ma fille. Mort dans le mois de mai suivant.
[2r] (1er tiers supérieur découpé)
[dans marge partie découpée: naissance d’Ignace.]
Mariage du susdit Guillaume Guirbaldy avec Mademoiselle Balsa
Le 3 a… mil sept cens [v]Guillaume Guirbaldy mon fils epousa à Marcillac Demoiselle Marie Denise Clotilde Balsa.
Naissance des susdits Jean Louis Denys (Isidore : Mort le 24 juillet 1864)
Le 27 fevrier mil sept cens quatre vingt deux est né Jean Louis Denis Guirbaldy mon petit fils à trois heures et demi du matin et baptisé ledit jour au Crez par Monsieur Carcenac curé. Moi parrain et marraine Madame de Balza.
Naissance de Dalmas
Le vingt novembre mil sept cens quatre vingt trois est né à Marcillac Dalmas Guirbaldy mon petit fils. A eté baptisé à Marcillac par le curé de Cadayrac [vi] mon frere. Parrain Monsieur Balza de la Valete, maraine dame Rodat mon epouse. (G : Est mort l’année d’après à Soyri de la petite verole).
Naissance de Jean Claude
Le 6 septembre mil sept cents quatre vingt cinq est né Jean Claude mon fils. A eté baptisé par le curé de Cadeyrac grand oncle au petit ; Monsieur Joueri son grand oncle maternel parrein, Madame Du Plegat sa tante paternelle marreine. Est mort à Paris en decembre 1805.
Naissance de Marie Rose Françoise. Son mariage avec Monsieur de Bournasel. (Isidore : Morte le 20 mars 1867).
Le huit novembre mil sept cents quatre vingt six est née Marie Rose Francoise a eté baptisée. Parrain Monsieur d’Auterives son grand oncle maternel, marreine Marie Rose Guirbaldy sa tante paternelle. Mariée avec Monsieur de Bournasel le 27 septembre 1813 et devant l’eglise le 4 octobre suivant. Elle a eut un fils Louis né le 3 septembre 1814 et une fille Caroline née le 15 avril 1816. (Isidore : décédée le 21 mars 1867).
Naissance de Guillaume
Le premier de l’an mil sept cents quatre vingt huit à quatre heures du matin est né Guillaume mon fils. A eté baptisé ledit jour, parrein Monsieur Balsa du Caylar son oncle maternel, marreine Marie Helene Guirbaldy sa tante paternelle. Mort le 15 avril 1812 à la Caroline en venant d’Espagne en France.
Naissance de Louise Josephine
Le vingt un fevrier mil sept cent quatre vingt neuf à sept heures du soir est née et a eté baptisée le lendemain Louise Josephine ma fille ; parrein Monsieur Jean Louis Guirbaldy mon frere et son oncle qui a fait le bapteme, marreine dame Marianne Josephe Flaugergues née Balsa absente, dame Rodat de Guirbaldy sa grand mere faisant pour [vii]ladite Flaugergues. Ladite Josephine est morte à Sebasac le 22 may 1789.
Naissance de Marie Antoinette Agathe
[viii] Je soussigné declare que le vingt un juillet mil sept cent quatre vingt douze à trois heures du matin ma femme s’est accouchée d’une fille que nous avons nommée Marie Antoinete Agathe. En foi de ce au Cres ce 21 juillet 1792. (signé : GUIRBALDY)
Mort de Jean Louis Guirbaldy
Le 19 juin 1797 est mort Jean Louis Guirbaldy mon pere, au Cres.
Mort de Madame Guirbaldy
Le 12 decembre 1805 est morte au Cres Madame Guirbaldy née Rodat.
Mariage du susdit Jean Louis Denys avec Françoise Calsat
Le 29 avril 1817 mon fils Jean Louis Denys a epousé à Rodés Mademoiselle Françoise Calsat, née à Pratmaur parroisse de Ste Genevieve.
Naissance des susdits
Le 25 avril 1818 est né au Crés à 11 heures de la nuit [ix] Guillaume Denys Henry Guirbaldy. Parrein Monsieur Guillaume Guirbaldy, marraine Marie Denyse Clotilde Balsa, ayeul et ayeule dudit Henri. (Isidore : Mort au Crés le 23 avril 1857 à 6 heures du matin).
Mort de Marianne Guirbaldy ex religieuse.
Le 16 avril 1822 est morte au Crés à 2 heures ma sœur Marianne Guirbaldy ex religieuse au couvent de Vic en Auvergne.
Naissance de Eugenie Guirbaldy
Le 10 mars au matin 1824 est née au Crés Eugenie Marie Helene Guirbaldy ; parrein le curé de Cadeyrac oncle de ladite, marreine sa tante Chabbert de Soyri. Décédée à Rodez le 9 novembre 1895.
Naissance d’Isidore Guirbaldy
Le 30 mai 1830 est né Isidore Guirbaldy. Il est décédé au Crés le 3 août 1911 à l’age de 81 ans. Célibataire il a légué son avoir à ***.
[2v]
sur partie découpée
[…]at et avoué
[…] Crez
[…]rrain
[…]ouse Boyer
[…]line Boyer
Mariage Eugénie Guirbaldy
La demoiselle Eugénie Guirbaldy a épousé Henri Boyer avoué à Rodez. Duquel mariage est né 3 enfants Elise Louis avocat à Rodez mort à l’age de 38 ans en 1884. Gabriel capitaine du génie mort à Rodez le 1er mai 1913.
Mariage Elise Boyer
La demoiselle Elise Boyer epouse Monsieur Albert Canitrot notaire à Calmont duquel est né 4 enfants savoir : Laurence épouse de Lagarcie 2 e Henri marié à Demoiselle Cochy de Moncan des Vios [12] 3 ème Therese épouse Méchin 4ème Marguerite épouse Nicolas.
Mariage Laurence Canitrot
La demoiselle Laurence Canitrot épouse Monsieur de Lagarcie le 26 août 1896 duquel mariage est né deux enfants Louis et Albert.
[3] blanc
[4r]
Le 3e may 1748 j’ay baillé en afferme à Joseph et Bernard Bertrands pere et fils mon domaine du Crez par contrat dudit jour retenu par Maitre Barlié de Marcillac et ce pour neuf années à comencer le 28 aoust 1749 pour le prix sçavoir de :
Argent y compris le pré d’Ounet affermé auparavant en seul 66 l. [13] , en tout 388 l. 10 s. payable en quatre payements le quart à chaque foire de Rodez à commancer le premier payement à la foire de St Pierre qui suivra l’entrée ou prise de possession dudit domaine et ainsi les autres termes foire par foire pendant chaque année dudit bail excepté la derniere qu’ils seront tenus de payer le tout avant la sortie dudit bail.
froment_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _110 sestiers [14]
orge d’hiver_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 5 sestiers
orge de mars _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 50 sestiers
avoine_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _26 sestiers
feves lentilles gieysses ou airs à mon choix_ _ _ _ _ _ 5 sestiers
un cochon gras ou 20 l. à mon choix.
un petit cochon hivernaire.
laine : quatre vingt livres.
chapons : deux paires.
poules : deux.
poulets : deux paires.
oeufs : trois cens.
beurre : vingt livres.
fromage : trente livres.
amigon : dix huit charratées. [15]
charrois : vingt quatre.
paille : cinq charratées.
L’usage d’une jument mais je dois lui donner une barrique de vin de Salles.
Sera memoire que Gervais en sortant dudit domaine a payé les chapons qu’il laissa à Bertrand pour nous les garder jusqu’à la fin du carnaval par consequent ledit Bertrand sera obligé de les y laisser en sortant au fermier qui entrera après lui.
__________________________________________________________
Cochon au comencement de decembre 1749 avons reçu le cochon vieux que Gervais laissa en sortant.
Argent Le 4 juillet mil sept cens cinquante [x] m’a baillé.
Bertrand fils cent livres pour le premier terme en argent echeu à la foire St Pierre suivant le contrat d’afferme.
Compte general Sera memoire que je suis payé du prix de ferme comme suit ;
sçavoir des 110 sestiers froment, des 55 sestiers orge des 26 sestiers avoine, d’un sestier legumes seulement, du cochon gras, de l’hivernaire, de la laine, des chapons que Gervais avoit laissés, des poules, poulets, des oeufs beurre fromage, amigon charrois, paille le tout pour la premiere année comencée à la St Julien 1749 et finie à pareil jour de 1750.
Argent Le 8 octobre mil sept cens cinquante m’a baillé cinquante quatre livres à compte du terme echeu à la foire de septembre dernier.
Argent Le 3 novembre 1750 m’a baillé cent quarante sept livres à compte.
Argent Le 22 mars 1751 m’a baillé quatre vingt sept livres dix sols.
Argent Le 11 juillet 1751 m'a baillé quatre vingt dix livres à compte.
Argent Le 27 septembre 1751 m’a payé cent livres à compte.
Argent Le 3 decembre 1751 m’a payé quatre vingt dix livres à compte.
Le *** 1752 m’a payé cent vingt livres à compte.
Compte general. Sera memoire que j’ay receu le froment à l’exception de dix sestiers trois quartes une puniere deux tiers. J’ay receu tout l’orge, l’avoine, à l’exception de dix sestiers une quarte quatre punieres, les legumes à l’exception de six quartes, le cochon gras, l’hivernaire, la laine, les chapons, poules, poulets, œufs, beurre, fromage, amigon, paille, le tout pour la seconde année comencée à la St Julien 1750 et finie à la St Julien 1751.
Le 13e decembre mil sept cens cinquante deux j’ay fait compte avec ledit Bertrand de tout ce qu’il me doit d’arrerages et de ce qu’il m’a payé pour la troisieme année et de ce qu’il me reste. Premierement s’est trouvé devoir pour l’année echeüe à la St Julien mil sept cens cinquante un comme est dit cy dessus, dix sestiers trois quartes une punieres deux tiers froment que nous avons evalué à la somme de quatre vingt seize livres quinse sols à raison de 9 l. par sestier. Plus s’est trouvé devoir pour ladite année comme est aussi dit cy dessus dix sestiers une quarte quatre punieres avoine, dont avons distrait six quartes qu’il paya pour la rente des pretres de Marcillac après l’arreté de compte du 3e decembre 1751 ou quitance que je lui fis et encore une quarte qu’il nous delivra après ledit compte, en avons encore distrait quatre sestiers en representation de trois sestiers mixture dont il me surpaya au dessus des 55 sestiers m’est resté deu en avoine pour ladite année quatre sestiers deux quartes quatre punieres que nous avons evaluée à la somme de dix huit livres dix sols à raison de 4 l. le sestier. Doit de plus comme est dit cy dessus pour la premiere année echeue à la St Julien 1750 quatre sestiers legumes, et pour la seconde année echeue à la St Julien 1751 six quartes legumes, et pour la troisieme année echeüe à la St Julien dernier 1752 cinq sestiers en tout doit dix sestiers deux quartes legumes en tant moins de quoi nous en ayant delivré six quartes, reste neuf sestiers que nous avons evalué à cinquante quatre livres, et etant venus à compte du froment qu’il m’a delivré cy devant ou payé pour moi et celui qu’il m’a delivré aujourd'hui, s’est trouvé qu’il a baillé en tout quatre vingt sept sestiers trois quartes froment par tant me reste deu pour la troisieme année [4v] echeüe à la Saint Julien dernier mil sept cens cinquante deux vingt deux sestiers une quarte froment, en tant moins de quoi ledit Bertrand a promis de payer au sieur Arssaud fermier des religieuses de Sainte Catherine et du prieur de Saint Amans neuf sestiers à ma decharge dont doit me raporter quitance au moyen de quoi ne me doit que treise sestiers une carte froment pour cette dite 3e année que nous avons evalué à cent livres, avons en meme tems fait compte de l’argent qu’il m’a baillé à compte pour le prix de ferme en argent [xi] et ce qu’il a deu me bailler terme echeu à la foire de Saint André dernier mil sept cens cinquante deux s’est trouvé avoir payé en tout sept cens quatre vingt huit livres dix sols et a deu payer mille soixante huit livres sept sols six deniers partant me reste deu à la St André [18] dernier pour le prix de ferme en argent deux cens septante neuf livres laquelle somme jointe à l’evaluation cy dessus faite des grains qu’il me doit [xii] distraction faite des neuf sestiers froment qu’il s’est chargé de payer au sieur Arssaud fait en tout celle de cinq cens quarante huit livres cinq sols qu’il me doit ce qu’il m’a promis payer incessament, et pour ce qui est du restant du prix de ferme pour ladite année echeue à la St Julien dernier mil sept cens cinquante deux je feust payé de l’amigon en decembre 175* ou en janvier 1752. J’ay receu le cochon gras pour ladite année echeue à la St Julien dernier après la foire St andré dernier j’ay receu la laine à la toison le fromage à la Magdelene [19] la paille après avoir depiqué, les œufs et beurre pendant l’année, les poules et poulets feurent aussi payées ; pour ce qui est des chapons qui feurent baillés le carnaval dernier ils ne doivent servir que pour l’année echeue à la St Julien mil sept cens cinquante un pour ce qui est des charrois avons compté qu’il ne m’en a fourni pour la seconde et troisieme année que douse que par consequent il m’en doit desdites deux années trente six ; n’a pas encore baillé l’hivernaire.
Cochon avons receu l’hivernaire à la Noel 1752.
Charrois sera memoire que Bertrand m’a fourni deux charrois pour porter des echalats de l’Hospitalet [20].
Argent le 9 avril 1753 m’a payé quatre vingt dix neuf livres à compte.
Argent le 14 aoust j’ay fait quitance à Bertrand de la somme de cent soixante cinq livres à moi payées cy devant en deux fois sçavoir 66 l. le 18 may dernier et 99 l. le 9 juillet aussi dernier et ce à compte des arrerages.
Charrois le meme jour 14 aoust mil sept cens cinquante trois avons fait compte de tous les charrois faits depuis qu’il est entré en jouissance et avons demeuré d’accord qu’il m’en reste deux cinquante le 28 du present mois.
Charrois le 20 aoust 1753 m’a fourni deux charrois à compte des 50 qu’il me doit et ce pour aller chercher du seigle à Rodez.
Le 26 novembre 1753 a eté fait un compte ecrit et signé et dont a eté fait double de tout ce qui m’est deu par Bertrand en blé argent et charrois echeu à la St Julien dernier par ledit compte est dit que Bertrand s’est déclaré debiteur suivant un compte de lui signé du 13 decembre 1752 de la somme de 548 l. 5 s. outre neuf sestiers froment qu’il s’etoit chargé de payer au sieur Arssaud. Et par le present compte est dit que n’ayant point payé lesdits 9 sestiers froment, je les ay repris sur mon compte et les ayant evalués à 81 l. sur le pié de 9 l. le sestier cette somme jointe à celle cy dessus de 548 l. 5 s. elle fait celle de 629 l. 5 s. Depuis le susdit compte du 13 decembre 1752 seroient deus quatre termes en argent ou seront deus à la foire St André prochain compris le terme de ladite foire ce qui fait 388 l. [xiii]mais il en faut distraire celle de 264 l. par lui payée à compte dont il lui a eté par moi fait par moi quitances qu’il à devers lui restera deu en argent à la St André prochain 124 l. jointe à la susdite cy dessus de 629 l. 5 s. fait celle de 753 l. 5 s. venus à compte du froment à la St Julien dernier s’est trouvé que de 110 sestiers portés par le contrat d’afferme il ne m’en a baillé que quinse sestiers deux quartes m’en devroit 94 sestiers 2 quartes mais il en faut distraire 40 sestiers dont j’ay demeuré audit Bertrand à cause de la modique recolte reste par consequent deu 54 sestiers 2 quartes evalués à 7 l. montent 381 l. 10 s. ce qui joint à la susdite de 753 l. 5 s. fait celle de 1134 l. 15 s. pour ce qui est de l’orge, je l’ay receu tout à l’exception de 20 sestiers dont je lui ay aussi demeuré m'a resté encore deu six sestiers avoine à la St Julien dernier evalués à 3 l. 5 s. le sestiers (sic) montent 19 l.10 s. plus doit pour la meme année 5 sestiers legumes evalués à 25 l. ces 2 dernieres sommes faisant celle de 44 l. 10 jointes à celle cy dessus de 1134 l. 15 s. monte 1179 l. 5 s. dont Bertrand s’est declaré mon debiteur, et etant venus à compte des charrois s’est trouvé en devoir 42 echeus à la St Julien dernier.
Charrois le 5 decembre Bertrand a fourni un charroi à compte des susdits pour porter nos hardes de Salles au Crez.
Argent le 6 decembre 1753 Bertrand m’a baillé cent livres à compte de ce dessus.
Charrois le 19 decembre a fourni un charroi pour porter du bois.
Charrois le 2 janvier 1754 a fourni un charroi pour porter du bois.
Charrois le 11 janvier 1754 un charroi pour porter du bois.
Charrois le 16 janvier 1754 3 charrois pour porter des echalats de l’Hospitalet au Crez.
Charrois le 19 dudit mois 3 charrois pour porter lesdits echalats du Crez à Salles. Le 21 dudit mois deux charrois pour porter les rouleaus de bois pour scier le 22 dudit mois autres 2 charrois pour porter des rouleaux. Le 24 dudit mois jeudi 3 charrois pour porter des rouleaux.
Charrois le 25 dudit mois 3 charrois pour porter aussi des rouleaux. Le 26 samedi 3 charrois pour porter des rouleaux.
le 28 may 1754 m’a payé cent livres à compte.
Le 13 septembre 1754 m’a baillé cent vingt livres à compte, et le 22 du meme mois quatre vingt dix livres.
Sera memoire que le 14 may mil sept cens cinquante quatre le sieur Baurez de Sebazac [21] vint s’obliger envers moi en qualité de caution en solidaire de tout ce qui pouvait m’etre deu par Bertrand Gaudele ou qui me seroit deu à l’avenir par un billet qu’il me fit ce meme jour par lequel il se rend caution solidaire ce qui m’est deu suivant le compte cy dessus arreté du 26 novembre 1753, de ce qu’il devoit echoir du prix de ferme à la St Julien suivant auquel tems il devoit sortir dudit domaine quoiqu’il eut [xiv] joui que cinq années ayant cancellé le contrat d’afferme le susdit jour 26 novembre 1753 se rendit encore caution de la presentation de l’inventaire, et moyenant ladite caution j’évitais audit Bertrand les fraix que j’allais lui faire par les saisies que j’allais faire faire pour la seureté de mon deu, et encore en consideration de cette caution ledit Bertrand ayant promis de me payer cent livres dans ce me (sic) mois de may, et autres cent livres à la foire suivante de St Pierre et le surplus de l’aferme de l’année courante à la St Julien prochain je voulois bien atendre le payement des arrerages consistant en la somme de mille septante neuf livres cinq sols sçavoir pour celle de 500 l. jusqu'à la foire suivante de la my careme 1755 et pour celle de 579 l. 5 s. restante dans tout le mois de may suivant.
Depuis le susdit billet de cautionement Bertrand m’a payé à compte en tout deux cens dix livres, compte fait lors de sa sortie de mon domaine à la St Julien 1754 me devoit quatorse cens soixante quatre livres dix sept sols six deniers dont il faut distraire la somme de 1 079 l. 5 s. pour le payement de laquelle lui ay donné terme.
Reste celle de 385 l. 12 s. 6 d. de laquelle faut distraire les 210 l. cy dessus mentionés reste deu actuelement celle de 175 l. 12 s. 6 d. sur quoi il faudra encore lui precompter quatre charrois dont il m’a surpayé.
Au comencement de may 1755 m’a porté au Crez trois cens livres dont lui ay fait quitance.
Le 21 may 1755 m’a baillé cent vingt livres dont lui ay fait quitance. Le 2 juillet m’a envoyé cent livres par Monsieur le curé de Soyri. Le 17 decembre 1755 m’a envoyé par Cabrolié quatre vingt dix sept livres. Le 20 septembre mil sept cens cinquante six Bertrand m’a porté au Crez cent cinquante livres, sçavoir cinquante livres qui serviront suivant qu’ay mis dans la quitance que lui ay faite pour payer tous les fraix exposés contre lui jusqu'à cejourd’huy sauf les fraix du comandement à lui fait le 14 de ce mois que je me suis reservé et des cent livres [5r] à compte de ce qu’il me doit. Lui ay fait en meme tems quitance des deux derniers payemens de 100 l. et de 97 l. Compte fait le meme jour me reste deu en tout après le payement fait des 150 l. la somme de 538 l. 17 s. 11 d. J’ay promis l’atendre jusqu’au mois de may prochain qu’il a promis payer cent livres, et autres cent livres à la recolte ensuite. Le 5 may 1757 m’a porté au Crez quatre vingt seise livres à compte dont lui ay fait quitance.
Le 4 novembre 1757 m’a porté à Salles soixante livres dont n’a pas quitance. Le 16 octobre 1758 la mere de Bertrand m’a porté au Crez quatre vingt quatre livres et m’a promis porter avant la Noel prochain 66 l. – le 10 mai 1759 Monsieur le prieur d’Onnet m’a porté cent livres de la part de Bertrand à compte de ce qu’il me doit – faut tenir en compte Bertrand quatre journées de jument pour depiquer [22] en vendanges 1762 Monsieur le curé de Soyri m’a porté trente huit livres – le 19 mai 1764 m’a porté au Crez quarante deux livres me devra les fraix du comandement à lui fait la semaine derniere- a fourni 4 journées de jument en 1765 et 4 en 1766- à voir l’amigon qu’a porté à Marcillac.
[5v]
Sera memoire que j’ay baillé à titre de ferme mon domaine du Crez en ce encore compris mon pré d’Onet au sieur Cabrolié, par une police passée entre nous avec promesse de la rédiger en acte public du 29 decembre 1753, et ce pour neuf années à comencer à la St Julien suivant 1754 et finir à pareil jour de l’année 1753, avec la réserve néanmoins qu’il sera loisible à un chacun de faire finir le present bail après les 3 années et après les six en s’avertissant 8 mois à l’avance.
Ledit afferme fait pour le prix et denrées suivants :
Argent : quatre cens vingt six livres payable en deux termes à comencer le premier payement dans tout le mois may qui suivra l’entrée dudit domaine et le second dans tout le mois de septembre suivant ainsi consecutivement pendant chaque année exceptée la derniere qu’il sera tenu payer le tout avant la sortie dudit domaine
froment : cent sestiers
seigle : quinse sestiers
orge d’hiver : quatre sestiers
orge de mars : huit sestiers
avoine : quarante sestiers
feves de causse : un sestier
laine : quatre vingt livres
fromage : trente livres
beurre : vingt livres
oelig&ufs : trois cens
amigon : dix huit charatées
paille : cinq charatées
cochon : un cochon gras ou trente livres
hivernaire : un petit cochon
chapons : 2 paires
poules : 1 paire
poulets : 1 paire
Charrois : vingt quatre
L’usage d’une jument mais je dois lui bailler tous les ans une barrique vin pur.
[6r] blanc
[6v]
Memoires pour l’exploitation de mon domaine du Crez
Le 6 fevrier mil sept cens cinquante sept convenu avec Antoine Mazet qu’il me servira à comencer à la St Jean prochain en qualité de metayer sive [23] bouriayré moyenant pour son salaire, quarante livres argent quatorze hivernes, un sestier seigle, deux charratées bois et une cane toile et sa capitation [24] que me suis chargé de lui payer. A receu le bois. Le 25 juin 1758 a receu 24 l. à compte de son salaire a receu le surplus le 1er septembre 1758.
Le meme jour convenu avec Jean Vidal dit Bessamat qu’il me servira en qualité de berger moyenant dix livres argent dix neuf hivernes ou y aura la guide et une cane [25] toile. Payé.
Le 10 fevrier mil sept cens cinquante sept convenu avec Raymond Bertrand qu’il me servira en qualité de valet boatier et egassier c’est à dire qu’il pansera aussi les vaches et les jumens moyenant trente six livres argent – dix hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu depuis avec …. dit lou tempté qu’il me servira en qualité de fournier à la St Jean prochain 1757 moyenant trente trois livres argent dix hivernes et une cane toile.
A receu son salaire le 25 e juin 1758 à l’exception de quatre livres que lui ai retenu pour sa capitation faut a ce faire compte si elle est au dessus ou au dessous desdits 4 l. Nota : sa capitation montait 4 l. 10 s.
Convenu avec Jean Ibert de Puech Baures [26] qu’il me servira en qualité de bouvier moyenant trente une livre dix sols argent neuf hivernes et une cane toile.
Le 25 juin 1758 a receu son salaire a l’exception de trois livres dix sols pour sa capitation faut à ce faire compte du plus ou du moins. Nota : montait sa capitation 4 l. 4 s.
Convenu avec Joseph Aldebert [27] qu’il nous servira en qualité de petit berger à la St Jean prochain 1757 moyenant sept livres argent, cinq hivernes, et une cane toile.
A receu son salaire le 25 juin 1758 à l’exception de trente sols pour sa capitation faut à se faire compte du plus ou du moins. Nota : sa capitation a eté 3 l. 10 s.
Convenu avec Marguerite Champagne qu’elle nous servira en qualité de servante à comencer à la St Jean prochain 1757 [xv]moyenant vingt livres argent, deux canes toiles, deux pans sarguine pour un tablier et une paire bas.
Convenu avec Catherine ….. qu’elle nous servira en qualité de servante et gardera les cochons à comencer à la St Jean prochain 1757 moyenant quinse livres argent une cane toile cinq pans sarguine. A receu son salaire le 25 juin 1758 sauf les bas. Convenu avec Marie Jeanne Rouquet qu’elle nous servira en qualité de bergere des vaches et jumens à comencer à la St Jean prochain 1757 moyenant dix livres dix sols argent une cane toile, cinq pans sarguine et une paire bas. A eté payée.
[7r]
Etat de mon troupeau
A la fin 1757 mon troupeau consiste en cent ouailles sçavoir 48 de l’inventaire, 20 que Cabrolié me vendit et 32 que j’achetai du berger de Sanhes -plus deux arets sçavoir un aret et un bassieu plus quarante deux agneaux 40 fesmeles et 2 masles sçavoir 30 femeles de l’inventaire 10 fesmeles prises du berger de Sanhes et 2 masles pris dudit berger, cy ……
ouailles ………………………… 100
arets ………………………………… 1
bassieux ……… ………………….. 1
agneaux masles ……………….. 2
agneaux femelles …… ……… 40
Dans le mois de novembre en est morte une ouaille, reste 99- au mois de decembre mortes deux autres ouailles reste 97. En janvier 1758 mortes deux ouailles reste 95 ; plus en fevrier ou mars 4 autres ouailles, reste 91.
Compte fait avec le berger le 19 juillet 1759 mon troupeau consiste en [xvi]:
en cent seize brebis – cinq beliers – quatre agneaux males – vingt six agneaux femeles – et sept regourds [28] dont y a 3 males et 4 femeles ce qui fait en tout 158 betes.
J’ay envoyé à la montagne 25 agneaux femeles et 4 agneaux males et la guide.
Compte fait à la toison de 1761 mon troupeau consiste en cent vingt deux ouailles ou besoques, quatre beliers et trente quatre agneaux sçavoir trois males et trente une femele - en tout 160 betes.
J’ay envoyé à la montagne 32 [xvii]agneaux sçavoir 3 mâles et le reste femeles et la guide.
Compte fait à la toison de 1762 mon troupeau consiste en cent vingt trois ouailles ou besoques quatre beliers vieux et trois bassieux et 39 agneaux sçavoir 3 mâles et 6 femeles en tout 169 betes.
[7v]
Compte fait avec Maiset est payé de son salaire echeu à la St Jean 1759
En janvier 1758 convenu avec Antoine Mazet [29] qu’il continuera de me servir en qualité de metayer l’année prochaine à comencer à la St Jean prochain pour le meme prix cy devant et au dessus doit lui fournir quatre journées de bœufs et lui sera permis de semer dans un de nos champs une carte chenevis. Le 15 septembre 1758 au lieu d’un setier seigle que je lui devois pour l’année derniere echeue à la St Jean dernier lui ay baillé cinq cartes froment et le surplus de la valeur sera precompté sur son salaire le 1er novembre 1758 j’ay payé le salaire de Mazet echeu à la St Jean dernier ayant eté precompté le froment cy dessus- a receu deux setiers orge en janvier 1758.
En janvier 1758 convenu aussi avec Raymond Bertrand qu’il continuera de me servir l’année prochaine en la meme qualité de boatier et sous les memes conditions ayant augmenté seulement son salaire de vingt sols. Payé.
En janvier 1758 convenu avec Guillaume … dit lou sourd d’Ounet qu’il me servira en qualité de fournier l’année prochaine à comencer à la St Jean prochain moyenant trente trois livres argent dix hivernes et une cane toile. Est payé de son salaire echeu à la St Jean .
Le 9 avril 1758 convenu avec Louis Boyé [30] de Ceveyrac qu’il me servira en qualité de bouvier à comencer à la St Jean prochain moyenant trente livres argent, huit hivernes et une cane toile. Est payé de son salaire à l’exception de 30 sols et le prix d’un regourd que lui dois. Payé.
En janvier 1758 convenu aussi avec Jean Vidal Besamat qu’il continuera de me servir l’année prochaine en qualité de berger sous les memes conditions de l’année courante. Payé.
En fevrier 1758 convenu avec …. qu’il nous servira en qualité de petit berger pour l’année qui comencera à la St Jean prochain 1758 moyenant sept livres argent six hivernes et une cane toile.
Marguerite Champagne doit continuer de nous servir pour l’année prochaine à comencer à la St Jean 1758 pour le meme salaire de 20 l. argent 2 canes toile cinq pans sargine et une paire bas. Payée.
Marianne Gervays doit nous servir à comencer à la St Jean prochain 1758 moyenant dix neuf livres dix sols payée.
Marie … de Capdenaguet [31] doit nous servir à comencer à la St Jean prochain 1758 moyenant 12 l. Le 2 fevrier 1759 sa mere a receu 6 l. à compte à la St Jean 1759 lui ay baillé les six livres restans.
Marianne …. de Sebasac doit nous servir et garder les vaches et jumens à comencer à la St Jean 1758 moyenant neuf livres. Payée.
Convenu avec Mazet pour l’année prochaine à comencer à la St Jean 1759 pour le meme prix cy dessus et 2 charrois au dessus. Lui ay baillé en septembre 1759 six quartes seigle c’est à dire deux quartes au dessus de ce que lui dois qu’il faudra precompter sur ses salaires. Le 14 novembre 1759 lui ai baillé deux setiers froment qu’il faudra precompter sur son salaire au prix de 8 l. 10 s. le setier le 14 avril 1760 lui ai baillé six quartes froment à raison de 8 l. le setier- avons fait compte et est payé.
Convenu avec Raymond Bertrand pour la meme année à comencer à la St Jean 1759 moyenant onse hivernes trente six livres argent et une cane toile. A receu neuf pans toile à raison [xviii] à precompter sur son salaire. Payé.
Convenu avec Guillaume …. dit lou sourd d’Ounet pour l’année prochaine moyenant trente quatre livres argent dix hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu avec Louis Boyé pour ladite année moyenant trente une livre (sic) argent huit hivernes et une cane toile – de depuis convenu qu’il me servira comme valet non bouvier moyenant le salaire cy dessus et de plus le tiendrai quitte de capitation, et lui payerai le racomodage d’une paire de souliers. Payé.
Convenu avec Jean Vidal Bezamat berger moyenant le meme salaire cy dessus; a receu neuf pans toiles à raison de 1 l. 10 s. qu’il lui faudra lui precompter sur son salaire- est payé et lui ay baillé en meme tems 25 l. que Granié marechal lui devoit que l’avois reteneu du consentement dudit Granié sur ce que je devois audit Granié Convenu avec Barnabé …. petit berger moyenant 6 l. 10 s. argent et six hivernes . Est payé.
Marguerite Champagne continuera de nous servir moyenant le meme salaire. Payée.
Marianne Gervais doit continuer de nous servir moyenant dix sept livres dix sols- a receu 6 l. Payée.
Convenu avec Marie Jeanne Rouquet pour l’année prochain à comencer à la St Jean 1759 moyenant quinse livres. Est payée.
Marianne ….de Sebazac continuera de nous servir pour garder les vaches moyenant dix livres dix sols.
Convenu le 1er dimanche de mai 1759 avec Georges … des Coutets [32] qu’il me servira en qualité de bougairat à comencer à la St Jean prochain moyenant trente cinq livres argent et une carte toile. Payé.
[8r]
Le 6 janvier 1760 convenu avec Antoine Ricomés qu’il me servira en qualité de metayer à comencer à la St Jean prochain pour et moyenant quarante cinq livres argent seise hivernes, dix huit pans de toile, et dois le tenir quitte de capitation. Est payé meme des avances faites pour moi jusqu’à la St Jean 1761.
Convenu avec Raymond Bertrand qu’il continuera de me servir en qualité de boatier pour et moyenant le meme salaire de onse hivernes, trente six livres argent et une cane toile. Nota : est payé à l’exception de 5 l. 3 s. ayant precompté 5 l. 5 s. pour la capitation de 1761 et avons resté quittes de tout le passé - a receu les 5 l. 3 s. partant quittes.
Convenu avec Antoine Conrad…. qu’il me servira en qualité de fournier à comencer à la St Jean prochain 1760 moyenant trente livres argent dix hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu avec Simon Ricomés qu’il me servira en qualité de bouvier à comencer à la St Jean prochain 1761 moyenant trente livres argent huit hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu avec Jean Vidal qu’il continuera de me servir en qualité de berger moyenant vingt hivernes et dix livres argent et une cane toile. Est payé - quittes.
Convenu avec Barnabé … qu’il continuera de servir en qualité de petit berger moyenant sept hivernes et sept livres dix sols argent. Payé.
Convenu avec Marianne Gervais qu’elle continuera de nous servir moyenant 2 l. argent etc. Est payée.
Convenu avec Anne Girbelle qu’elle nous servira en qualité de seconde servante [xix] à comencer à la St Jean 1760 moyenant le salaire de dix huit livres argent etc. Payée.
Convenu avec André de Vabre que sa fille nous servira en qualité de troisieme servante à comencer à la St Jean 1760 moyenant le salaire de treise livres dix sols argent. Payée.
Convenu avec Delaure de Salles que son fils nous sevira en qualité de petit vacher à comencer à la St Jean prochain moyenant six livres argent. Payé.
Convenu au comencement de janvier 1761 que Antoine Ricomés continuera de me servir en qualité de metayer l’année prochaine à comencer à la St Jean prochain moyenant quarante huit livres argent, seise hivernes dix huit pans toile et dois le tenir quitte de capitation. A receu la toile et soixante livres argent les 12 l. de surplus sont à compte de ses fournitures.
Convenu avec Raymond Bertrand qu’il continuera de me servir en qualité de boatier l’année prochaine à comencer à la St Jean 1761 pour et moyenant le meme salaire cy dessus. Payé.
Convenu avec Simon Ricomés qu’il continuera de me servir l’année prochaine à comencer à la St Jean 1761 pour et moyenant le salaire de trente livres argent dix hivernes et une cane toile. Faudra lui precompter 40 sols pour une peau à lui vendue. Payé à l’exception de la toile.
Convenu avec Pierre Bousquet du village de la Garrigue qu’il me servira en qualité de bougairat à comencer à la St Jean 1761 moyenant trente livres argent huit hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu avec Jean Vidal qu’il continuera de me servir en qualité de berger l’année prochaine à comencer à la St Jean 1761 moyenant le meme salaire. Payé.
Convenu avec Barnabé ... qu’il continuera de me servir en qualité de petit berger moyenant huit livres argent sept hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu avec Delaure que son fils continuera de nous sevir en qualité de petit vacher moyenant le meme salaire cy dessus. Payé .
Convenu avec Anne Baulés [33] qu’elle nous servira en qualité de 1ère servante à comencer à la St Jean prochain 1761 moyenant vingt livres argent. Payée.
Convenu avec Anne Girbelle qu’elle continuera de nous servir en qualité de seconde servante l’année prochaine à comencer à la St Jean 1761 pour et moyenant le meme salaire cy dessus. Payée.
Convenu avec Antoinete Girbelle qu’elle nous servira en qualité de bergere pour cochons à comencer à la St Jean 1761 moyenant dix livres argent. Payée.
Convenu avec Marguerite Champagne qu’elle nous servira à comencer à la St Jean prochain 1761 jusques après les vendanges suivantes moyenant dix huit livres argent. Payée.
[8v]
Convenu avec Antoine Ricomés qu’il continuera de nous servir en qualité de metayer l’année prochaine qui comencera à la St Jean prochain 1762 moyenant quarante neuf livres argent seise hivernes dix huit pans toile et dois le tenir quitte de capitation. Payé.
Convenu de meme pour l’année qui commencera à la St Jean 1763. Payé.
Convenu avec Raymond Bertrand qu’il continuera de me servir en qualité de boatier l’année prochaine qui comencera à la St Jean 1762 moyenant le meme salaire de l’année derniere payé.
Convenu de meme pour l’année qui commencera à la St Jean 1763- payé.
Convenu avec Guillaume Vernhes qu’il me servira en qualité de fournier à comencer à la St Jean 1762 moyenant trente livres argent dix hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu de meme pour l’année qui commencera à la St Jean 1763- payé.
Convenu avec Pierre Bousquet qu’il continuera de me servir en qualité de bougairat l’année prochaine à comencer à la St Jean 1762 moyenant le meme salaire de l’année dernier. Payé.
Convenu avec Jean….. qu’il me servira en qualité de bougairat l’année prochaine à comenencer à la St Jean 1763 moyenant 30 l. argent 7 hivernes et une cane toile. Payé.
Convenu avec Jaques … qu’il me servira en qualité de berger à comencer à la St Jean 1762 moyenant dix livres argent dix huit hivernes et une cane toile.
Convenu de meme une hiverne de plus pour l’année qui comencera à la Jean 1763. Faut lui precompter une hiverne qu’il a mise au dessus l’année derniere.
Convenu avec Nicolas … qu’il me servira en qualité de petit berger l’année prochaine à comencer à la St Jean 1762 moyenant huit hivernes sept livres argent et une cane toile.
Convenu avec le meme pour l’année qui comencera à la St Jean 1763 - à voir si l’ay augmenté de 1 l.
Convenu avec Roulignac que son fils [xx]nous servira en qualité de vacher l’année prochaine qui comencera à la St Jean 1762 moyenant [xxi] six livres argent. Payé.
Convenu avec le frere de Barnabé pour l’année qui commencera à la St Jean 1763 moyenant 6 l. Payé.
Convenu avec Marie … d’Agnac parroisse de St Martin qu’elle nous servira en qualité de premiere servante à comencer à la St Jean 1762 moyenant dix neuf livres argent etc. Payée.
Convenu de meme pour l’année à comencer à la St Jean 1763. Payée.
Convenu avec Catherine …. de Vabre qu’elle nous servira à comencer à la St Jean 1762 moyenant seise livres argent etc. Payée.
(Tête dessinée dans marge) Convenu avec Jeane … paroisse de St Martin pour l’année à comencer à la St Jean 1763 moyenant 16 l. payée a receu 7 l. 14 s. à Marcillac le 26 novembre 1764 à compte de son salaire echeu à la St Jean dernier.
Convenu avec Marie Boudet de Druelle qu’elle nous servira de 3e servante à comencer à la St Jean 1762 moyeant dix livres argent etc. Payée.
Convenu de meme avec Marie Boudet [xxii]pour l’année à comencer à la St Jean 1763. Payée.
Convenu avec Antoine Ricomés qu’il continuera de nous servir en qualité que dessus pour l’année prochaine à comencer à la St Jean prochain mil sept cens soixante quatre moyenant le meme prix que dessus de 49 l. argent seise hivernes 18 pans toile et dois le tenir quittes de capitation.
Convenu avec Jean .... qu’il me servira en qualité de boatier l’année prochaine qui comencera à la St Jean 1764 moyenant trente trois livres argent dix hivernes et une cane toile.
Convenu avec Joseph Vernhes de Soulsac qu’il me servira en qualité de fournier l’année prochaine à comencer à la St Jean 1764 moyenant trente deux livres argent et dix hivernes et une cane toile.
Convenu avec *** Abraham d’Ounet qu’il me servira en qualité de bougairat l’année prochaine à comencer à la St Jean 1764 moyenant vingt neuf livres argent et sept hivernes et une cane toile.
Convenu avec Jean Vidal qu’il me servira en qualité de berger l’année prochaine à comencer à la St Jean 1764 moyenant dix huit hivernes dix livres argent et une cane toile.
Convenu avec ….. qu’il me servira en qualité de petit berger l’année prochaine à comencer à la St Jean 1764 moyenant six livres dix sols argent et sept hivernes.
Convenu avec la mere de Pierre Vernhes de Sebazac qu’il me servira en qualité de petit vacher moyenant six livres argent.
[9r]
Convenu avec Marguerite Champagne qu’elle nous servira en qualité de premiere servante à comencer à la St Jean 1764 moyenant vingt livres argent ….
Le 25 decembre 1763 suivant le compte qui feut fait lui reste deu 14 l. 7 s. sur quoi a receu une arche estimée 12 l.
Convenu avec Jeanne …. parroisse de St martin qu’elle continuera de nous servir l’année prochaine à comencer à la St Jean 1764 moyenant seise livres dix sols…..
Convenu avec Marianne …. de Sebazac qu’elle servira en qualité de 3e servante l’année prochaine à comencer à la St Jean 1764 moyenant ….
J’ay fini d’exploiter mon domaine à la St Jean 1766 auquel tems Gervais en a pris possession la recolte devant cependant m’appartenir.
Gervays a joüi dudit domaine comme fermier pendant six ans et en est sorti à la St Jean mille sept cens septante deux.
Antoine Cabrolié a joui dudit domaine à titre de ferme pendant neuf ans sçavoir depuis la St Jean mille sept cens septante deux jusques à la St Jean mille sept cens quatre vingt un.
Le 24 juin mil sept cens quatre vingt un Pierre Gervays [34] est entré en jouissance de mon domaine du Crez en qualité de mon fermier et ce pour neuf années moyenant le prix de :
argent - cinq cens livres ( G G: et 20 l. pour les hivernes suprimées).
froment - cent dix sestiers froment
seigle - quinze sestiers seigle
orge - douze sestiers orge
avoine - vingt sestiers avoine
feves - un sestier feves de Causse
laine - un quintal laine
fromage - trente livres fromage
beurre - vingt cinq livres beurre
œufs- trois cens œufs
amigon - dix huit charatées amigon
paille - cinq charatées paille
cochon- un cochon gras à choisir ou cinquante livres à mon choix
hivernaire - un cochon hivernaire à choisir
chapons - deux paires chapons
poulets - deux paires poulets
poules - deux poules
charrois - vingt quatre charrois
[9v] (G)
Le 19 may j’ai reçu 144 l. le 22 may j’ai reçu 106 l. total …………250 l.
Compte fait avec Gervais de son entrée du 24 juin 1781 ; il a payé jusques au 24 [xxiii]juin 1788 à l’exception de 112 l. argent [xxiv] 15 setiers 4 punieres froment, 9 setiers 2 cartes 4 punieres avoine. Doit 2 ans de champart [35] en outre de son champ des Michieirous.
A payé une carte à la Gairie.
A payé [xxv] tout le froment [xxvi] jusques à ce jour doit 2 ans de taxe de champart, 9 setiers 2 cartes 4 punieres avoine. A payé 301 l. argent reste 61 l. qu’il doit. Doit le seigle. A payé l’orge, la laine.
A payé [xxvii] le seigle et [xxviii] 3 setiers 3 cartes avoine qui tirés de 9 setiers 2 cartes 4 punieres reste du 5 setiers 3 cartes 4 punieres avoine et comme il a payé 2 setiers froment je lui tire 4 setiers avoine reste à 1 setier 3 cartes 4 punieres avoine.
A payé 246 livres. Les fetes de Pentecote, a payé le cochon petit.
Gervais a cedé, 2 canes 5 pans et un quart planche de peublier le 31 mars 1785.
Gervais a payé le 1er octobre 250 l. compte fait avec lui de tout ce que nous pouvions nous devoir respectivement en argent ou planche ou charrois jusqu'à ce jour il ne me doit que 40 l. doit un setier feve de Causse, 1 setier 3 cartes 4 punieres avoine de l’année derniere et 20 setiers de cette année 15 setiers seigle 12 setiers orge 5 charratées et une carte froment et trois ans de taxe de champart. A payé les charrois. Recomencera en juin 1789 pour lesdits charrois sans prejudice des autres reserves. Compte fait avec Gervais du froment il doit 25 setiers 2 cartes froment et doit payer les rentes incluses dans son memoire. Je suis payé du droit de champart jusques et incluse l’année [xxix] 1789. Il me doit compte fait argent 40 l. bled froment une carte avoine 2 cartes 4 punieres l’avoine prise de Ricardou, le pacte du mois de may. Compte fait avec Gervais le 29 juin il me doit bennet payé 98 l. argent [xxx] 2 cartes 4 punieres avoine et l’avoine prise sur Ricardou 4 setiers à 6 l. 5 s. montant 25 l. argent total 123 l. froment une carte. Je dois 27 charrois montant [xxxi] 40 l. 10 s. reste à 82 l. 10 s. qu’il me doit.
[10r] (G)
Soulié est entré dans ma metairie du Crés le 24 juin 1790 avec memes conditions que Gervais avec la difference qu’il donne 20 l. de plus.
[xxxii]J’ai reçu 85 livres le 11 septembre 1790.
J’ai reçu 72 livres le 2 octobre 1790.
Soulié a payé 94 livres [xxxiii], par conséquent le 1er terme ; et a payé aussi 10 l. d’un cochon et 50 l. du grand cochon. A payé aussi les 260 l. du second terme et 20 l. de plus [xxxiv] à compte des 200 l. de la dixme ; a payé le tout pour la 1e année 1790.
A payé tout l’argent jusqu’à la St Jean 1792 à moins 10 l. qu’il doit [xxxv] et qui est destiné à faire de murailles.
[10v]
[11r] (G)
Delaure s’est chargé de nous faire 18 journées de vigne moyenant 4 l. par journée sans autre chose [xxxvi], et donne 2 journées pour porter les raisins.
Le 9 mars il a reçu 30 l. lui resteroit du 42 l. mais il faut retirer 12 s. pour 2 journées de travaser, et 2 journées de porter les raisins qui font 1 l. 14 pour porter les raisins et 12 s. pour le travaser reste à 39 l. 14 s. qui luy est du. Le 27 juillet a été payé du total.
Lui a eté payé 30 l. au commencement janvier a eté [xxxvii]payé de tout.
Du 19 novembre 1789
J’ai convenu avec Negre dit Castagnal du Bourg qu’il me feroit 18 journées de vigne à l’Albenie à raison de 4 l. 7 s. 6 d. la journée montant en tout 78 l. 15 s., et que sur ledit marché il [xxxiii]rendroit deux journées pour porter les raisins.
J’ai payé 24 l. les fetes de Pâques.
Le 10 aoust donné à Vidal 48 l. pour lui remetre.
[11v] blanc
[12] blanc
[13r] (G)
Vidal ou Rainal de St Laurens nous fait [xxxix] 82 journées de vigne moyenant 143 l. une charretée seigle 12 setiers orge, un setier froment le marc d’un toneau de 4 pipes, et la jouissance d’un pré à la Planque.
[13v] blanc ; [14] à [16] blancs
[17r]
Domaine de Limouse
Bertrand dit Chauzi tient en afferme mon domaine de Limouse pour lequel il doit payer à la St Julien seize sestiers deux quartes froment et une charratée amigon portable à Marcillac ledit afferme pour six ans à comencer à la St Julien 1746. A payé tout jusques et incluse l’année mil sept cens cinquante deux à l’exception de la rente deue au chapelain de Perié pour 1752 dont il me doit reporter quitance ayant gardé une quarte 6 puniere froment pour cela. L’afferme dudit Bertrand ayant fini je lui ay affermé le pred en seul du Pous de Limouse pour le prix de soixante livres argent et deux charratées amigon portées à Marcillac et ce pour six années à comencer à Notre Dame de mars 1753 les susdits 60 l. payables à chaque fete Ste Catherine et ce par contrat du 28 septembre 1752 retenu par Maitre Viguier notaire de Valadi . Le meme jour je lui ay baillé à locaterie perpetuelle les champs ou devese que j’avois audit par contrat dudit jour par ledit Maitre Viguier de Valadi- doit me payer ledit Bertrand pour ladite locaterie deux sestiers froment tous les ans [xxxx] à la St Julien à perpetuité à comencer l’année prochaine 1753 et doit me payer trois cens livres d’entrée sçavoir 100 l. avant la Noel prochain 1752 et les 200 l. restans à 100 l. par an le 28 de novembre des 2 années prochaines avec l’interest qui diminuera à proportion des payemens.
Le 9e decembre 1752 m’a porté à Marcillac cent livres dont lui ay fait quitance – le 16 janvier 1754 au Crez cent livres pour le second terme des entrées echeu le 28 novembre dernier me doit encore l’afferme du pré pour 1753 et dix livres pour l’interest des cent livres payes et des cent livres qu’il me reste pour les entrées le 8e juillet 1754 m’a porté au Crez soixante livres pour l’afferme du pré cy dessus echeu le 25 novembre dernier le 6 decembre 1754 m’a porté au Crez cent vingt livres qui servirontsçavoir cent pour le dernier terme des entrées de la locaterie quinse livres pour les interets et les cinq livres restans à compte des 60 l. du prix de ferme du pré de Limouse echeu le 25 novembre dernier. Le 13 janvier 1755 m’a porté au Crez les 55 l. restans du prix de ferme du pré de Limouse echeu le 25 novembre dernier. A porté à Salles les deux sestiers froment de la rente en locaterie pour l’année mil sept cens cinquante cinq – le 15 decembre 1755 m’a porté au Crez les soixante livres pour le prix en argent de l’afferme du pré echeu le 25 novembre dernier lui dois la quitance a eté faite. Le 23 novembre 1756 a porté à Salles les 60 l. pour le prix de ferme en argent du pred de Limouse à echoir le 25 dudit mois – le 25 novembre 1757 a porté à Marcillac trente [xxxi] deux livres dix sols et a promis fournir cinq charratées amigon au dessus des deux qu’il baille pour le prix de ferme lesdites cinq charratées evaluées vingt sept livres dix sols qui joints aux trente deux livres dix sols fait les soixante livres pour le prix de ferme en argent echeu ledit jour 25 novembre 1757. Le meme jour 25 novembre 1757 j’ay affermé de nouveau audit Bertrand mon pré de pour le meme prix de soixante livres argent et deux charratées amigon portées à Marcillac pour autres six années à comencer à Notre Dame de mars 1759 et finira à pareil jour de l’année 1765 et ce par acte retenu par Maitre Agar notaire de Marcillac. Le 25 novembre 1758 Bertrand m’a baillé à compte du prix de ferme echeu cejourd’huy trente livres doit me payer le surplus en amigon ou moute me devant bailler 4 charratées moute qu’avons evaluée à 3 l. 10 s. la charratée et l’amigon sera au prix courant nota au dessus du prix de ferme me doit six livres qu’il payera aussi en amigon – le 25 novembre 1759 m’a baillé soixante livres pour le prix de ferme en argent du pré de Limouse echeu cejourd’huy- en meme temps avons fait compte de l’amigon qu’il me bailla l’année derniere et s’est trouvé en devoir une charratée qu’il a promis porter avec les deux qu’il a promis porter avec les deux qu’il doit pour la presente année. Le 25 novembre 1760 m’a baillé 30 l. à compte. A payé le surplus en amigon porté à Marcillac partant quittes pour l’année mil sept cens soixante et des arrerages lui en ay fait quitance ce 9 aoust 1761. Payé les 60 l. le 25 novembre 1761 1762 –1763-1764-1765-1766-1767.
[17v] blanc
[18r] (G)
Le petit Guillaumou a eté mis à la nourrice à Sebasac ches la veuve Terson moyenant six livres par mois le 14 fevrier 1788.
Je lui ay envoyé [xxxxii] 24 l. le 15 juin 1788. Le 24 aoust 1788 j’ai envoyé 24 l. à la nourrice le 22 fevrier [xxxxiii] 1789 je lui ai donné 24 l., et ce dit jour elle est venue au Crés et s’est chargée au même prix de la petite Louise Josephine qui est morte ches elle le 22 may 1789.
Le 23 juillet 1792 la Rousse de Soyri a pris la petite Agathe à Soyri pour la nourriture à raison de 7 l. par mois.
Le 26 aoust donné…………………………..…………… 10 l.
Le 28 septembre donné …..……………………..…… 20 l.
Le 2 janvier 1793 donné à Soyri ……………………. 20 l.
Le 9 may donné ………………………………………….. 20 l.
Le 10 aoust [xxxxiv] envoyé ……….…….…………….……….. 25 l.
Le 10 novembre envoyé par mains de Rous ……. 20 l.
Le 27 avril 1794 nous avons pris la petite de la nourrice, elle y a resté par consequent [xxxxv] 21 mois 4 jours ce qui monte 147 l. sur quoi elle a reçu 115 l. reste du 32 l. Fini de payé le 3 may 1794.
[18v] blanc
[19r]
Domaine de Soyri
Aldebert dit Mansié tient en afferme mon domaine de Soyri pour le tems et terme de six années qui echerront à la St Julien 1754 pour lequel afferme il doit payer tous les ans onse sestiers froment trois sestiers avoine et trente deux livres argent.
Le 6 decembre 1750 j’ay fait compte avec ledit Aldebert de toutes les années cy devant et s’est trouvé me devoir la somme de trente cinq livres quatorse sols en tout et pour tout terme echeu à la St Julien dernier 1750.
Au mois de novembre 1751 j’ay receu dudit Aldebert l’afferme en bled pour cette année echeue à la St Julien dernier, luy ay fait remise des trois sestiers avoir par raport à la gresle qu’il a dit lui avoir endomagé quelque champ. Le 17 janvier 1752 Aldebert m’a envoyé au Crez trente trois livres à compte des 35 l. 14 s. qu’il me doit. Compte fait cy dessus reste 2 l. 14 s. de cet article; doit de plus 32 l. echeus à la St Julien dernier. En tout doit trente quatre livres quatorse sols.
Sera memoire que Aldebert m’a payé neuf sestiers froment et toute l’avoine pour 1752. Me doit encore deux sestiers froment pour ladite année et les trente deux livres argent, laquelle somme jointe à celle cy dessus de 34 l. 14 s. qu’il me doit en tout pour l’afferme en argent 66 l. 14 s. echeu à la St Julien 1752 et les 2 sestiers froment. Le 2 decembre mil sept cens cinquante trois m’a baillé à Rodes vingt quatre livres à compte de ce dessus. Sera memoire que j’ay receu cy devant à la recolte les 2 sestiers froment qu’il me devoit pour l’année 1752; ne me reste deu que 42 l. 14 s.
Le 24 septembre mil sept cens cinquante quatre m’a baillé quatre sestiers froment sur le pié de 4 l. 15 s. le sestier, et comme ledit bled n’etoit pas criblé, m’en a baillé une quarte de plus pour les cribleures ; se montent lesdits 4 sestiers dix neuf livres partant ne me doit que vingt trois livres quatorse sols. Le 25 decembre 1755 en presence de Monsieur le curé de François Delmas et de Antoine Bessoles avons convenu avec Aldebert qu’outre les 23 l. 14 s. cy dessus il me doit 15 l. 15 s. pour rembourcement de champart que j’ay payé au sieur Vaysse pour une terre à Nusses [36] , ce qui joint ensemble fait trente neuf livres neuf sols dont il faut distraire trois livres comme ayant entré pour la moitié du dedomagement des herbes que Bessoles a fait manger de deux preds et qui apartenoient à Aldebert, reste 36 l. 9 s. qui me restent deus. Outre les journées de bœufs fournies pour ma derniere reparation. Il m’a fourni une journée de bœufs pour labourer detras orts bassés.
Sera memoire que j’ay baillé à locaterie perpetuelle mon susdit domaine de Soyri à Jean Antoine Bessoles dudit lieu de Soyri, moyenant la somme de cinq cens livres d’entrées, et sous la rente annuele et perpetuele de dix sestiers froment beau bled net et marchand porté et rendu à Rodez, ou à Marcillac, ou à pareille distance et ce suivant la police dont fait double du 7e fevrier mil sept cens cinquante trois, avec promesse de la rediger en acte public incessament. Ledit Bessoles doit comencer de payer la susdite rente à la St Julien prochain 1753 atendu qu’il prendra le prix de ferme des mains d’Aldebert fermier qui a encore deux recoltes à prendre avant la fin de son bail. A payé ledit Bessoles la susdite somme de cinq cens livres pour les entrées le …
A payé la susdite rente de dix sestiers froment echeue à la St Julien mil sept cens cinquante trois.
A payé la susdite rente de dix sestiers froment echeue à la St Julien mil sept cens cinquante quatre.
Sera memoire que le septieme septembre mil sept cens cinquante trois je fis vente audit Bessoles d’un pré et terre à Lacié et d’un petit champ à Campsanies que j’avois acheté de Monsieur Guirbaldy receveur faisant partie du domaine de Sergueilles le tout pour le prix et somme de quatorse cens cinquante livres payable en cinq termes et payemens egaux de 300 l. chacun à l’exception du dernier qui ne doit etre que de 250 l. dont le premier devoit se faire dans le mois de may de l’année mil sept cens cinquante quatre, et les autres payemens à pareil terme les années suivantes avec cependant l’interest de l’antiene somme à cinq pour cent qui diminuera à proportion des payemens.
A la fin de may 1754 a payé 72 l. 10 s. pour l’interest de la susdite somme de 1450 l. echeu audit tems et en meme tems m’a payé 300 l. en tant moins du capital, ne devra en capital en capital que 1150 l. Le 23 juin 1755 m’a payé 57 l. 10 s. pour l’interest des 1150 l. echeu au mois de may dernier et m’a payé en meme tems trois cens livres en diminution des 1150 l., reste deu 850 l. en capital. A payé les dix sestiers froment pour mil sept cens cinquate cinq. Le 1er juillet m’a porté au Crez trois cens livres à compte en mil sept cens cinquante six dont ay fait quitance. En fevrier 1757 m’a envoyé par mon domestique cinquante une livre à compte.
Le 29 may 1757 m’a baillé à Soyri cent cinquante livres à compte. Sera memoire qu’au mois de juin m’a fourni deux journées de bœufs pour labourer le champ destras orts bassés. Faut encore lui precompter une semaine de journées de son berger en qualité de manœuvre, faut voir le journal de ma derniere reparation. Le 28 novembre mil sept cens cinquante sept Bessoles les cent cinquante livres livres pour parfaire les trois cens livres en capital echeus dans le mois de may dernier, en meme tems m’a payé l’interet de la somme de cinq cens cinquante livres, m’a payé de plus le restant des interets echeus en may mil sept cens cinquante six, m’a encore rembourcé des vingtiemes des années precedentes jusques et incluse l’imposition de mil sept cens cinquante sept, je suis encore rembourcé de la taille des pieces à lui baillés en locaterie jusqu’à ce qu’il s’en est chargé sur la brevete et m’a precompter sur tous ces payemens les journées de bœufs cy dessus en journées de son berger. M’a payé les dix sestiers froment de rente en locaterie pour 1756 et 1757. Compte fait, Bessoles ne doit en capital pour la vente des pieces qui ont eté de Monsieur Guirbaldy receveur que 250 l. dont le payement echerra au mois de may 1758 avec l’interet qui se montera 12 l. 1 s. en tout devra 262 l. 10 s. et le 20e courant m’a payé les 250 l. restans en capital et les interets mais retenu le 20e des interets ci devant payés depuis 1754 s’est monté 10 l. 12 s. A payé la rente en locaterie de [xxxxvi] dix froment pour 1758 et pour 1759, 1760, 1761, 1762, 1763, 1764, 1765, 66,67,68,69, 70,71,72 et aussi pour 1773.
Sera memoire que nous avons redigé en acte public la police devant le sieur Espinasse ; l’acte est me semble de 1772.
( G : A payé la rente jusques en 1787 qui est aussi payée pour ladite année [xxxxvii]. Doit la rente de 1788 qui à raison de 15 l. le sestier monte 150 l. dont il a fait un billet.)
[19v] (G)
Doit la rente de 1789 qui a raion aussi de 15 l. le setier comme il a valu monte 150.
Doit la rente de 1790 à raison de 1 l. le setier monte 120 l.
[20] blanc
[21r]
Afferme du champ d’aurival
Le nommé Junelles de Seveyrac dit lou cany nous tient en afferme notre champ situé à las ayguieres de la combe d’Aurival suivant la police que j’ay passé avec lui pour lequel afferme il doit payer tous les ans deux sestiers froment.
Sera memoire que pour l’année echeue à la St Julien 1751 n’a payé que 6 quartes froment reste par consequent deux quartes. A payé les deux sestiers froment pour l’année echeue à la St Julien 1752 doit encore les deux quartes de 1751 a payé les deux quartes deues pour 1751 le 10 decembre 1753 à Marcillac jour de la foire de Notre Dame et le meme jour m’a payé un sestier froment pour 1753 m’en reste deu un sestier, a payé pour 1754 les deux quartes à compter de l’année derniere. Mais parce que le bled se vendoit 7 livres l. 10 s. le sestier et ne se vend que 5 l. cette année a été dit qu’il me doit pour achever de payer le prix du sestier de l’année derniere cinq livres - a payé pour 1755 et les cinq livres qu’il me restait. Le 25 novembre mil sept cens cinquante sept j’ay fait vente dudit champ à ……. Vernhes de Ceveyrac moyenant le prix de deux cens livres payables dans quatre ans à pareil jour avec neanmoins l’interet jusqu'au payement de ladite somme a eté retenue par Maitre Agar notaire de Marcillac – en juin 1759 Vernhes m’a envoié douse livres à compte des interets – en 1760 a baillé deux charratées de mauvaise amigon. Le 22 juin 1762 m’a envoié par Francoise Burg de Ceveyrac douse livres. Le premier juillet 1763 m’a envoié par Baurés de Ceveyrac douse livres.
[21v] blanc
[22r]
Afferme des preds de Salles.
Negré dit Bernard du Bourg tient en afferme mon pré de Boscarade et celui de Vanq que lui ay baillés pour six années à comencer le 2 fevrier 1752 pour le prix de trente sept livres payable chaque année à la Ste Catherine *** .
Doit l’afferme echeu le 25 novembre 1751 pour la derniere année de l’afferme precedent qu’il faudra precompter avec le prix fait de ma vigne de la Dominisce dont il s’est chargé depuis la St Jean 1751 a payé ledit afferme de 1751 au moyen du prix fait de la susdite vigne. A payé encore l’afferme echeu à la Ste Catherine 1752 a payé pour 1753 –pour 1754-a payé pour 1755- a payé pour 1756- sera memoire que le 8 avril 1757 j’ay de nouveau affermé audit Negré les susdits preds pour six années lesdits six années à comencer le 2 fevrier 1758 auquel tems finira le dernier afferme et ce pour le prix de trente neuf livres payables comme cy dessus le 25 novembre de chaque année- a payé les trente sept livres pour l’afferme echeu à la Ste Catherine 25 novembre 1757- a payé 39 l. pour l’aferme echeu le 25 novembre 1758, le 9 decembre suivant- a payé pour 1759 – a payé pour 1760-pour 1761-pour 1762-pour 1763. Le 30 decembre 1764 m’a envoyé par le Sartrou du Crez trente trois livres à compte sur les six livres restans faut lui precompter la viande brebis prise chez lui les vendanges dernieres – a payé jusqu'à 1767 inclus.
[22v]
Galhac dit lou vieilhard du Bourg tient en afferme mon pré de Celles pour le prix de 18 l. payable tous les ans à Ste Catherine. A payé pour les années anterieures qu’il en a joüi jusques à l’année 1751 incluse qu’il a payée. A payé pour mil sept cens cinquante deux le 12 decembre 1752, a payé pour 1753, a payé pour 1754, a payé pour 1755, a payé pour 1756, a payé pour 1757. Faut se souvenir de precompter à Galhac le surplus du montant d’une pipe vin d’Agnac ne lui ayant baillé que 36 l. pour la payer. A payé les 18 l. pour l’afferme echeu le 25 novembre 1758 et avons precompté ce qu’il avoit avancé par moi comme est dit cy dessus. A payé pour 1759, pour 1760, pour 1761, 1762, 1763, 1764, 1765, 1766, 1767 et a cessé de jouir dudit pré l’ayant baillé à Raynal mon vigneron.
Raynal dit Vidal mon vigneron a prix aferme le susdit pré pour le meme prix de dix huit livres. A payé pour 1768.
[23r]
Raynal Vidal mon vigneron tient en afferme mon pré de la Planque pour le prix de quinse livres payables à chaque fete Ste Catherine.
A payé pour les années antérieures et pour mil sept cens cinquante deux precompté lesdits prix de ferme avec le prix fait de mes vignes, le dernier compte fait le 1er decembre mil sept cens cinquante deux, ayant distrait les susdits 15 l. payables à la Ste Catherine 1752 de son salaire de l’année echeue à la St Jean 1752. Le 8 septembre 1753 l’afferme de la presente année a eté payé ayant eté precompté sur le salaire que je lui donne pour le prix de mes vignes.
Le 19 decembre 1754 le susdit prix de ferme echeu le 25 novembre dernier a eté payé ayant eté precompté sur le salaire du prix fait de mes vignes echeu à la St Jean dernier. A payé pour 1755 echeu le 25 novembre 1755 compensation faite avec partie du salaire du prix fait des vignes echeu à la St Jean 1755. A payé le prix de ferme le 25 novembre 1756 compensation faite avec son salaire- a payé ledit aferme echeu le 25 novembre 1757 compensation faite avec son salaire. A payé pour 1758 1759 et 1760 echeu le 25 novembre 1760 – et jusqu'à 1768 inclus.
[23v]
Bernard Perié dit Bernardou de Marcillac tient en afferme notre petit pré de la roque pour le prix de treise livres par an payables le 25 novembre de chaque année ledit afferme doit comencer le second fevrier 1753 et finir le meme jour de l’année 1756. ne lui ayant affermé que pour trois années par un billet d’afferme que lui ay fait nota : suis payé du prix de ferme des susdits trois années. Le 25 novembre mil sept cens cinquante cinq par un autre billet j’ay prorogé l’afferme du susdit pré audit Perié pour six années qui comenceront le second fevrier mil sept cens cinquante six et finiront a pareil jour de l’année mil sept cens soixante deux pour le meme prix de 13 le premier payement devant etre fait le 25 novembre 1756.
Le 25 novembre 1757 m’a baillé dix huit livres qui serviront sçavoir treise livres pour le prix de ferme echeu le 25 novembre 1756 et les 5 l. restans pour celui echeu cejourd’huy. Le 25 novembre 1758 m’a baillé à Marcillac dix huit livres partant ne doit que 3 l. pour restes de l’afferme echeu cejourd’huy. Le 25 novembre 1759 a payé les 3 l. restans pour 1758 et m’a payé l’entier afferme pour 1759 partant quittes et m’a dit ne plus vouloir continuer l’afferme.
[24r]
Afferme de la deveze de Limanhes
Clot de Limanhes tient en afferme ladite devese et paye pour cela deux sestiers trois quartes froment dafferme tous les ans par contrat du …. A payé jusqu’en 1752 inclus, a payé pour 1553 à l’exception d’un sestier froment qu’il m’a prié de lui laisser jusqu’à l’année prochaine- a payé pour 1754 et de plus le sestier froment qu’il devoit de l’année derniere a payé pour 1755- a payé pour 1756- a payé pour 1757- a payé pour 1758- a payé pour 1759-1760-1761-1762-1763-1764-1765-1766-1767-1768.
[24v] blanc
[25r]
Rentes diverses deües par divers particuliers ayant eté de l’heredité de Monsieur Roaldez mon grand-pere.
**** du village de Monredon paye de rente cinq punieres froment.
Le 7 mars 1753 jour des cendres a liquidé et payé jusques et incluses l’année 1752. A payé pour 1753 et 1754 dont lui ay fait quitance à Salles le 26 fevrier 1755. A payé pour 1755 1756 1757 et 1758 le 15 novembre 1758 ay fait quitance a Portes son gendre pour ladite année.
Mathieu Rey du village de Monredon ** paye de rente dans ledit indivis trois punieres froment pour ***.
A liquidé et payé jusques et incluse l’année 1754.
A payé pour 1755. Le 18 avril 1774 m’a baillé à Monredon six livres à compte- a payé six livres à compte le 17 aoust 1776 et lui ay promis de le tenir quite des années precedentes jusques et incluse la presente qui echera le 28 de ce mois s’il me porte autres six livres dans tout le mois de novembre prochain sinon lui compterai des arrerages à la rigueur.
Clot de Limanhes donne de rente **** .
A payé jusqu’en 1753 inclus – a payé pour 1754 et 1755, pour 1756 pour 1757- 1758 et 1759 1760 – 1761 1762 1763 –1764.
[25v]
Le sieur Ricomés de Gajac donne de rente une quarte froment pour ***.
sur la fin de 1747 j’ay fait compte ledit Ricomés et avons resté quittes au moyen de l’amigon qu’il nous avoit fournie jusques à la St Julien 1747 inclus aux vendenges 1749 lui ay fait quitance pour 1748 et 1749 sera memoire qu’en avril ou mars 1757 a porté deux charratées amigon à Rives a payé pour 1766 et 1767 et doit les arrerages cy dessus.
Le sieur Lacaze de Gages donne de rente une quarte avoine pour *** . N’a pas payé depuis plusieurs annés faut voir ses quittances. Le 15 septembre 1748 m’a fourni trois charrois pour porter de la chaux de Gages au Crez et j’ay payé la chaux.
[26r]
…… Gabriac de Limanhes….. dit Daurenjou paye de rente
En tout froment une quarte trois punieres- avoine trois punieres, et une poule.
Paya au mois de decembre 1751 une poule dont ne lui a pas eté fait quitance, lui ay fait quitance de ladite poule. Compte au mois de septembre 1752 que ledit Daurenjou doit en arrerages echeus à la St Julien dernier 1752 deux sestiers une quarte cinq punieres groment, une puniere avoine et 6 poules. Le premier octobre 1753 m’a baillé une quarte froment à compte dont lui ay fait quitance- dans le carnaval de 1754 a baillé une poule dont lui ay fait quitance le 14 octobre 1754 auquel jour m’a payé la rente de la presente année, echeue à la St Julien dernier dont lui ay fait quitance sans prejudice des arrerages- a payé la quarte et trois punieres avoine pour 1755. verifié sur ses quitances doit la rente en froment pour les années 1746-47-48-49-50-51-52- et 1753, surquoi a payé une quarte froment à compte, doit de plus huit poules comprise celle de la presente année 1755- sera memoire qu’il a baillé une poule en vendanges et une autre le 9e decembre 1755 partant me reste deu que six poules- a payé le froment et l’avoine pour 1756- a baillé 2 poules le 25 novembre 1756 dont n’a point quitance- a payé le froment et l’avoine pour 1757 doit toujours les arrerages- payé en 1758 2 poules- a payé la rente en froment et avoine pour 1758. Le 9 decembre mil sept cens cinquante huit m’a baillé à Marcillac six livres à compte des arrerages- payé pour 1759- a payé pour 1760-1761 1762 1763 1764 1765 1766 et 1767 sauf vingt sols qu’il me reste ayant payé en argent le froment de 1766 et 1767 doit toujours les arrerages des années cy dessus- a payé les vingt sols de la rente de 1768.
*** dit Guillaumou del Mas Rouch donne de rente pour une vigne a Palinhagues froment une quarte par indivis avec un chenevier à la Molenquieres que tient Delagnés dit Dourrif et chenevier de Jean Régis que tient le sieur Austri- Guillaumou pour sa cotte trois punieres et demi – plus pour une autre vigne au meme terroir froment trois punieres en tout 1 quarte demi puniere.
Le 9 juin 1752 j’ay fait compte avec ledit Guillaumou, à m’en tenir à ce qu’il dit qu’il avoit payé à mon pere en 1740 exclus- doit par consequent depuis 1740 inclus jusques et inclus 1750 faisant 12 années et les 7 l. cy dessus sur quoi faut distraire une fois neuf livres et une fois six livres payés depuis la mort de mon pere dont a quitance – le 26 janvier 1753 avons resté quittes avec ledit Guillaumou jusques et inclus l’année mil sept cens cinquante deux à l’exception de 50 sols qu’il me doit que je me suis reservé dans la quitance que je lui ay faite. Le 9e decembre 1755 m’a baillé à Marcillac trois livres à compte dont a quitance.
[26v]
Le sieur Austri doit payer une puniere et demi froment de rente sur un chenevier à la Molenquiere.
Doit depuis 1754 inclus la Dourrife ayant payé pour les années precedentes plus le droit de lods pour l’acquisition dudit chenevier. en vendanges 1761 m’a payé le droit de lods et la rente jusques et incluse l’année 1761.
[27r] blanc
[27v]
Jean Ginestet au lieu de Marceli et de François Beders vigneron de Marcillac pour une vigne a l’Aunieyre ou la Capele.
Doit payer vin cinq quarts une pauque et demi.
A payé jusques et inclus 1755 a payé pour 1756. 1757 .1758 .1759
Pierre Boutet donne de rente trois quarts et demi vin pour une terre à St Pierre a payé jusqu'à 1758 inclus 1758 dont a quitance.
Antoine Froment donne de rente trois quarts trois pauques vin pour…..
A payé jusqu'à 1758 inclus dont a quitance. A payé pour 1759.
[28r]
**** dit Pantarel donne de rente deux quarts vin pour sa part de l’indivis de..
En novembre 1757 a payé à compte des arrerages quatre quarts vin en 1758 a payé quinse pauques, le 25 novembre 1758 avons fixé à l’amiable les arrerages qu’il pouvoit me devoir ayant perdu ses quitances a douse quarts vin qu’il a promis me payer l’année prochaine avec la rente de ladite année les douse quarts vin et la rente pour 1759.
Le 25 novembre 1758 j’ay fait quitance à Gabriel Austri de deux quarts vin qu’il doit pour la moitié d’une vigne a la Vernhe prise de Guillaume Boyssou cy dessus et ce pour 1756. 1757 et 1758- a payé pour 1759.
Le 25 novembre 1758 fait quitance à Guillaume Delmas dit Gouni de 3 pauques vin pour sa cotte de la rente qu’l doit sur une partie de vinhe à Lavernhe prise de Guillaume Boysson cy dessus et a ce pour 1756-1757 et 1758. a payé pour 1759 et 3 l. pour le droit de lods pour l’acquisition de la susdite vigne.
[28v]blanc [29] manque [30]blanc
[31r] (G)
J’ai preté à Monsieur d’Asnieres principal du college de Rodés la somme de onze mille neuf cent vingt six livres outre trois mille cent quatre vingt dont je suis caution ce qui fait [xxxxviii] avec la somme de 7894 l. qu’il fournit du sien un capital de 23 000 l. qu’il a placé a fonds perdu sur sa teté et après sa mort sur la tete mon fils ainé Jean Louis Denis ce qui procurera une rente de [xxxxix]dix huit cent quarante livres sur la Caisse du Roy où cet argent a eté placé. Ces 18400 seront payés à termes l’un à *** et l’autre à ***. Monsieur le principal doit payer à la foire du mois de septembre [L] a un nommé Séguret de St Genieis la somme de 3180 l. dont je suis caution et me doit payer [Li] le onze decembre 1788 les interêts de la somme capitale de 11 926 l. c’est à dire la somme de 596 l. dont il m’a fait un billet à ordre outre autres trois billets dont le premier echoira le 11 decembre 1789 de la somme de 300 l. en capital et 596 l. pour les interets. Le second du meme jour 1790 de la somme de 4446 ou sont compris les interets de la somme restante et le troisieme billet dudit jour 1791 de la somme de 5172 l. 6 s. où sont egalement compris les interets de la somme restante et moyenant ces payements [Lii], Monsieur le principal sera entierement quitte vis à vis de moy.
Le principal a payé les 3180 l. dont je dois caution il a meme payé le revenu de 11926 l. [Liii] pour l’année 1788, et 1789 mais doit l’entier capital de 11 926 l. à moins 275 l. 14 s. 6 d. qui distrait de la somme capitale reste à 11650 l. 5 s. 6 d. qu’il doit . A payé en tout 8 228 l.
[31v] blanc
[32r] (G)
Le douzieme d’aoust mil sept cent quatre vingt six nous avons vendu notre domaine de vignes de Marcillac, à moins le jardin que nous avons vendu à Monsieur Cabrieres 300 l. et les rentes foncieres et locateries, tout le reste a eté vendu à Monsieur Carrié negotiant de Rodés moyenant la somme de dix huit mille livres dont il nous paye l’interest à cinq pour cent sans retention de vingtieme [Lv] . Le sieur Carrié nous a donné 4 000 l. que nous avons porté à Monsieur Guirbaldy le receveur il m’a donné à moi la somme de 8 000 l. en sorte qu’il ne doit que la somme de 6 000 l. Il a payé les entiers interets jusques [Lvi]au premier janvier 1787, Carrié ne doit que 3400 l.
J’ai eté payé de tout le ***.
[32v] blanc[33] blanc[34] manque
[35r]
Le consul de Soyri
en 1789 taxé …. 368 l. 6 s. 1 d.
donné … 132 l. reste a 236 l. 6 s. 1 d. qui avec la capitation des domestiques fait 243 6 s. 1 d.
donné le 25 mai …. 102 l.
d’avoine vendue à Ricardou ou Maurel….. 112 l.
en 1789 taxé 346 l. 12 s. 9 d.
donné le 17 janvier ….. 18 l.
par foin vendu au consul ou à Monsieur chabert….. 60 l.
par mains de Saletou ou Gali ….. 72 l.
a eté payé de tout.
en 1790 taxe **
le 2 avril payé 96 l. …. 96 l.
le 25 juillet payé 96 l. ….. 96 l.
le 26 septembre payé par mains du curé de Soyri 120 l.
payé le tout ……
[35v] blanc [36] blanc
[37r]
Le consul de [Lvii] Sales
en 1785 taxé ……….. 118 l. 17 s. 4 d.
le 25 mars tout payé
Le 17 janvier en 1789 [Lviii] 124 l. 6 s. 9 d. [Lvix]
Le 25 janvier donné ……………….96 l.
En 1790 taxé
payé par mains de Sarret…………………. 48 l.
payé au Crés par mains de mon pere ……. 48 l.
payé le tout…………..
[37v] à [40] blancs.
[41r]
+
Rentes directes à moi deues par divers sur le fief du Crez et autres ayant eté de l’heredite de feu Monsieur Guirbaldy mon oncle.
Jean Rous dit sartrou doit payer sur le phief du Crez froment cinq punieres [Lx] et demi avoine quatre punieres et demi. Plus sur le fief de Lionguas pour un pré a Fonsocade donne de rente trois punieres avoine plus doit le quart des fruits sur ***.
Pour lequel champart avons taxé à un sestier de froment par an.
Plus doit quarante sols de rente pour un pré à Fonsocade à lui baillée locaterie par acte du ….. retenu par *** ladite rente de 40 s. payable le 22 may de chaque année.
Ledit Rous a liquidé et payé la susdite rente jusques et incluse l’année derniere mil sept cens cinquante deux, a payé aussi jusques et incluse la susdite année le sestier de froment taxe ***.
Je suis payé de la rente de quarante sols jusques au mois de may mil sept cens cinquante deux.
Je suis rembourcé d’une quarte avoine payée par lui à Monsieur Moli ou Monsieur de Vilaret jusques et comprise l’année 1752 pour une sienne terre a las pradades- je suis encore rembourcé dudit Rous de sa part des fraix de la division du Crez ledit Rous m’ayant acheté partie de la maison de Carlé et etables pour le prix de 120 l. à la charge d’en payer l’interet jusqu'au payement du capital. Cejourd’hui premier mars 1753 m’a payé ledit capital et restes et l’interest jusque cejourd’hui le meme jour avons compté les charrois qu’il m’a fournis cy devant. Le rembourcement de la taille sur le pied de 2 s. 5 d. d’allivrement pour une terre à Longue Loucle dont ledit Rous se trouvoit mal à propos chargé lequel allivrement devoit etre sur l’article de Carrié acquis par mon oncle et ce pour trente années 1752 comprise ayant dechargé avant limposition de 1753 ledit Rous et m’en etant chargé sur l’article de Monsieur Guirbaldy du Crez - de tout ce dessus compensation faites avons resté quittes- du depuis j’ay verifié que sa part des fraix de la division du fief du Crez a eté mal à propos compensée avec ce qui lui etoit deu par moi, ayant eté rembourcé cy devant de sadite part desdits fraix de division.
lors du compte qui feut fait des anciens charrois faits pour mon oncle ainsi il faudra distraire le montant de cet article de ce qu’il me devra à l’avenir pour rente ou rembourcement de taille de la maison que je lui ay vendue.
Le 3 janvier 1754 j’ay receu un sestier froment pour la taxe du champart echeue à la St Julien dernier.
Le huitieme septembre mil sept cens cinquante quatre compte fait avec Jean Rous des charrois qu’il m'a faits depuis le dernier compte jusqu’à cejourd’hui s’est trouvé lui etre deu trente six livres, et ayant compensé les quarante sols de la cessat pour deux années echeues le 22 may dernier la rente de cinq punieres et demi froment et sept punieres et demi avoine pour l’année derniere mil sept cens cinquante trois le remboursement d’une quarte avoine pour la susdite année 1753 et une barrique vin et neuf livres cy devant baillés s’est trouvé que je lui dois onse livres un sol que je lui ay tout presentement payé sans prejudice de la rente echeue de cette année et taxe de champart qu’il me doit, mais d’un autre coté je dois lui precompter sa part des fraix de la division du fief du Crez dont est faite mention cy dessus ce que nay pas fait dans le present compte, et qu’il faudra compenser avec la taille de la maison vendue ou etc-
Le 7 mars 1755 m’a payé le sestier de froment pour la taxe du champart pour la presente année echeue à la St Jean dernier.
Le 13 avril mil sept cens cinquante sept j’ay fait compte avec Rous des charrois qu’il m’a faits depuis le dernier compte jusques cejourd’hui s’est trouvé y en avoir vint un et deux tiers d’un autre que lui ay payés au moyen d’un sestier de froment de taxe echeu à la St Julien dernier 1756 de la rente de 5 punieres et 1/2 froment et 7 punieres et 1/2 avoine des années 1754, 1755 et 1756- du rembourcement d’une quarte avoine des années 1754 1755 et 1756, au moyen encore de la rente en locaterie de 40 sols echeue le 22 may de chacun des années 1755 et 1756 et finalement lui ay payé le surplus au moyen de quatre livres quatre sols que lui ay baillé - et sera memoire que lui ay avancé trois livres et avons convenu quau moyen de cinq charrois qu’il me faira lesdits trois livres se trouveront payés aussi bien que la rente des 40 sols qui echerra le 22 du mois prochain – faudra toujours se souvenir de lui precompter les fraix de la division du fief du Crez qui se montent 2 l. 10 s. 6 d. avec la taille de la maison a lui vendue comme y ayant un double emploi – depuis le compte cy dessus ay preté au sartrou pere vingt quatre sols dans le mois davril 1757- dans le mois de may 1757 lui ay vendu et delivré quatre quintaux regain – sera memoire qu’il m’a fourni trois journées de bœufs pour labourer le champ detras orts bassés. Le 3 aoust 1757 lui ay baillé une charratée foin de terondels prix convenu à 8 l. 10 s. – m’a fourni deux journées de bœufs pour labourer le champ de la combe de Marcillac, sçavoir le 18 et le 19 aoust 1757 – le 21 aoust mil sept cens cinquante sept j’ay fait compte avec Rous de toutes ses journées de bœufs faites jusqu’à cejourd’hui pour ma reparation, pour entrer le foin pour labourer certaines terres et autres s’est trouvé y en avoir seise que je lui ay payées au moyen d’une charratée foin à lui baillée cy dessus de 4 quintaux regain aussi a lui baillés de cinq livres qui me restoit par dernier compte et des 1 l. 4 s. cy dessus pretés, et s’est trouvé surpayé de trente quatre sols.
A payé le sestier de froment de taxe de champart pour l’année mil sept cens cinquante sept. A payé le sestier de froment de taxe pour 1758 ; a payé la taxe d’un sestier froment pour 1759. Le 8 novembre mil sept cens cinquante neuf j’ay fait compte avec Rous des journées de sa jument pour depiquer en novembre de dix qui se montent huit livres cinq sols sçavoir 3 à raison de 1 l. chacune à cause que sa belle fille vin conduire les jumens ces 3 jours et les autres a 15 s. chacune lui devois de plus trois journées sa belle fille à raison de 3 sols chacune en tout se monte ce qui lui etoit deu huit livres quatorse sols que je lui ay payé au moyen de deux années de la rente en locaterie du pré de Fonsocade echus le 22 mai dernier mil sept cens cinquante neuf au moyen encore du rembourcement d’une quarte avoine par moy payée pour lui à Monsieur de Cadeyrac ou de Vilaret pour les années mil sept cens cinquante sept mil sept cens cinquante huit et mil sept cens cinquante neuf, au moyen encore des trente quatre sols cy dessus a lui avancés suivant le dernier compte mais sera memoire qu’il sera surpayé de vingt cinq sols qui serviront pour les journées qu’il pourra me fournir à l’avenir. Et doit encore la rente de 5 punieres et demi froment pour 1757 1758 et 1759 que doit me payer en especes un de ces jours- a payé les 5 punieres pour lesdites 3 années. Il me devra encore les planches pour la caisse de son fils une poutre de 13 pans que lui ay fournis reste toujours à compenser sa part sur les fraix de la division du fief du Crez comme est dit cy dessus. Le 4 octobre mil sept cens soixante un j’ay fait compte avec Jean Rous de ce qu’il me devoit pour rente ou champart ou pour la locaterie du pré de fonsocade ou pour la quarte avoine que je paye pour lui à Monsieur Moli ou Monsieur Vilaret ou pour ce dont il etoit surpayé suivant le dernier compte ce qu’avons compensé avec les journées de sa jument qu’il m’a fournis l’année derniere ou celle ci au moyen de quoi la rente et champart demeurera payée jusques et incluses la presente année 1761 et la rente de 40 sols en locaterie jusques au 22 mai dernier inclus et je demeure rembourcé de la quarte avoine payée pour lui jusques et inclus aussi 1761 et s’est trouvé que ledit Rous a surpayé de cinq sols.
Reste deu par Rous les planches pour la caisse de son fils une poutre 13 pans un rouleau d’orme pour des roues la taille de la maison que lui ay vendue dont n’est point chargé mais il faudra distraire les fraix de la division cy dessus [Lxi] .
Le 15 decembre mil sept cens soixante quatre j’ay fait compte avec Jean Rous et avons compensé les quarante sols de locaterie la quarte avoine qu’il devoit de rembourcement et l’avoine qu’il me fait de rente avec les journées de jumens qu’il m’a fourniées pour dépiquer depuis le dernier compte en sorte que ledit Rous s’est trouvé avoir payé les 40 sols jusques au 22 mai dernier et l’avoine tant de rente que de rembourcementjusques à la St Julien dernier inclus, et doit me payer le froment de cette année et les arrerages en espece devra cependant toujours le rembourcement de la taille a lui vendue et lui devrai comme dessus les fraix de la division du fief du Crez.
[41v]
Le 5 avril mil sept cens septante compte fait avec Jean Rous des arrerages de la rente de cinq punieres et demi froment et sept punieres et demi avoine qu’il me doit de rembourcement, le tout pour cinq annees mil sept cens soixante neuf comprises sauf la rente en froment qui n’est due que de quatre années 1769 comprise. S’est trouvé suivant l’evaluation qu’en avons faite quatorse livres deux sols. Doit ledit Rous d’un autre coté la rente en locaterie de quarante sols depuis mil sept cens soixante cinq inclus ce qui fera six années le 22 mai prochain ce qui se monte douse livres en tout. Doit ledit Rous vingt six livres deux sols sur quoi faut distraire cinquante sols dont il y eut un double emploi à location de sa part des frais de la division du fief du Crez plus quarante cinq sols pour reste de journées de bœufs jumens ou de la Sartroune plus quatre livres pour les quatre dernieres journées de bœufs en tout ce qui doit etre distrait monte huit livres quinse. Plus faut distraire six livres que ledit Rous m’a baillé aujourd’hui reste par consequent du par ledit Rous onse livres sept sols sans prejudice du sestier froment de taxe de champart pour l’année deniere qu’il me doit et du rembourcement de la taille de la maison que je lui ay vendu.
A payé la taxe d’un sestier froment pour 1769 et un autre sestier pour 1770. A payé les sept punieres et demi d’avoine et la quarte d’avoine de rembourcement aussi pour 1770. Doit la rente en froment pour ladite année.
A payé le sestier froment de taxe de champart pour 1771,1772, 1773, 1774 et pour 1775. Doit la rente depuis qu’il est dit cy dessus et les autres articles a payé le sestier froment de taxe pour 1776, 1777, 1778, 1779.
[42] et [43r] blanc
[43v]
Aujourdhuy 30e novembre 1769 j’ay fait compte avec François Tustet des arrerages de rente qu’il me doit, sçavoir de une puniere trois quarts froment qu’il devoit payer avant mil sepxiit cens cinquante deux et de trois punieres et demi quart froment qu’il a deu payer depuis [Lxii]cette augmentation provenant de la maison qu’il m’a achetée, distraction faite de trois quarts et demi de puniere que la Cardayre veuve de Pierre Monsset doit payer pour la maison qu’elle a acquise dudit Tustet. S’est trouvé etre deu par ledit Tustet quinse livres dix sols que lui ay reduits a douse livres qu’il me devra.
Cejourd’huy 5 decembre mil sept cens septante six compte fait avec la Cardayre. S’est trouvé qu’elle doit trois quarts et demi d’une puniere de froment de rente pour la maison qu’elle a acquise de Tustet et et ce depuis l’année 1753 jusques et incluse la presente 1776 et doit encore la rente de deux punieres un quart froment pour les années depuis et inclus 1755 jusques et incluse la presente 1776. Avons evalué le tout a dix neuf livres sur quoi se trouve avoir payé sept livres huit sols pour d’ancienes journées a moissoner et trois livres dix sept sols pour garde de dindons ou journées a vendanger, en tout 11 l. 5 sols. Reste deu sept livres quinse sols et je lui ay promis de la tenir quitte pour six livres m’ayant promis de me les payer dans le mois de may prochain.
Cejourd’huy 16 decembre 1777 compte fait avec la Cardayre. Je lui ay fait quitance de 3 quarts et demi de punieres de froment comme etant au lieu de Tustet Pierrau et de deux punieres et un quart froment pour la rente anciene et ce depuis 1753 inclus jusques et inclus la presente 1777 pour la cotte de Pierrau et depuis 1755 inclus jusques et incluse la presente 1777 pour la rente anciene, sans prejudice de quatre livres qu’elle me doit ; et sera memoire que nous avons precompté la garde des dindons pendant vendanges et aussi depuis les vendanges jusques à cejourd’huy. Le 6 6 novembre 1778 la Cardayre m’a payé trois livres à compte de ce dessus au moyen de la garde des dindons. Me reste du compte cy dessus vingt sols et doit encore la rente de cette année.
[44r]
Jacques Astorg donne de rente pour le fief du Crez deux punieres trois quarts froment.
Le 29 janvier 1765 compte fait avec d’onet gendre de Chinchou de toutes ses journées en novembre de 23 et demi pour le travail du puits pour faire des creus pour les arbres pour depiquer pour carder pour moissoner le bled noir etc, des journées aussi de sa femme jusques au jour present le tout s’est trouvé monter neuf livres sur quoi a receu cy devant deux quartes seigle evalué à 2 l. 10 s. un cochon hivernaire 4 l. 15 s. ; beurre. Distrait ce que revenoit à sa femme pour cercler nos bleds 19 s. 6 d. etoit surpayé en vendanges pour ses journées de 8 s. monte en tout ce qu’il a receu huit livres douse sols six deniers reste deu à Chiachou sept sols six deniers qu’il faudra precompter sur la rente qu’il me doit de trente années ou plus devra encore sa part des fraix de la division du fief du Crez devant aussi sa part des fraix de la reparation du four et de la fontaine fournis par mon oncle. Cejourd’huy 29 decembre mil sept cens soixante cinq verifié que depuis le dernier compte du 29 janvier dernier Jehan D’Onet a fait onse journées sçavoir 4 pour depiquer le seigle cinq pour manœuvre et deux pour carder qui se montent trois livres un sol et sa femme y en avoit avant le dernier compte sept journées et trois du depuis qui se montent en tout quarante quatre sols et Jean D’Onet doit de son coté le prix d’un cochon hivernaire estimé quarante livres. Le 4 juillet payé à la femme de chiachou quarante quatre sols pour avoir cerclé les bleds quoiqu’il me doivent de leur coté, à finir compte avec eux. Le 12 mars 1766 j’ay payé à D’Onet 3 l. pour son travail et lui devrai que 5 sols pour une journée et le meme compte cy dessus demeure le meme. Cejourd’huy trentieme novembre mil sept cens soixante neuf j’ay fait compte avec Jean Dounet [37] de tous les arrerages qu’il me doit de la rente cy dessus de deux punieres trois quarts froment que nous avons compensés avec tout le travail qu’il m’a fait au moyen de quoi demeurons quittes de la rente de la presente année comprise à l’exception de quatre livres quinse sols qu’il me reste.
Le 6 novembre 1778 la Cardayre m’a payé trois livres à compte de ce dessus au moyen de la garde de dindons, me reste du compte cy dessus vingt sols et doit encore la rente de cette année.
Rayé comme ayant été mis mal à propos sur cet article.
[44v]
Pierre Boyé dit lou Caillat tient dans le fief du Crez une terre et termenas al clauset plus une terre à las pauses, plus une maison bassecourt chenevier et patus pour lesquelles possessions donne de rente suivant la division faite par le sieur Viguier de Valadi quatre punieres froment et trois punieres avoine. Le 5e janvier 1756 j’ai fait quitance audit Boyé de la susdite cotte de rente pour les années depuis et inclus 1719 jusques et inclus 1755, en meme tems lui ay declaré etre payé de la cotte de rente que devoient supporter les possessions par lui vendues ou ses autheurs à feu mon oncle sçavoir le champ dit de mounau, le chenevier vis à vis sa maison atenant à la devese de Terrieux et 6 canes casal jointes à la bassecourt qu’a été de Carlé et ce pour six années avant 1725 et la moitié de cette cotte pour ladite année 1725. Lui a aussi declaré etre rembourcé de sa part des fraix de la division du fief du Crez et de la part des fraix de la reparation du four commun et fontaine du village, ayant compensé comme est dit dans ladite quitance deux punieres froment et deux punieres avoine de rente qu’il a dit avoir payées depuis 1726 inclus jusques et inclus 1748 au chateau de Soyri pour une terre à Puechras par lui vendue ou ses autheurs à feu mon oncle, compensation encore faite de certaines journées faites pour moi, et de la pierre qu’il ma tirée suivant mon journal en icelle comprises neuf charatées pierre de soijeté avec Rous sartrou, mais non comprises 7 charretées ecrites sur le compte du sartrou seul, compensation encore faite de 12 l. 17 s. 9 d. que lui ay laissé pour le domage qui pouvoit lui avoir etre cause en tirant la pierre de taille dans son champ au moyen de tout ce dessus qu’il m’a cejourd’hui baillé avons resté quittes. Le 6 mai 1758 j’ai fait compte avec Pierre boyé de ce que nous avions à faire ensemble. D’un coté il lui etoit deu 18 journées employées lors de nos semences en octobre dernier qui se montaient à cinq sols chacune 4 l. 10 s. plus lui etoit deu 4 l. 17 s. 3 d. pour sa part du prix fait a lui baillé conjointement avec Pierre Cabrolié et le Cardayré pour arracher les arbres et buissons des Dousetes montoit en tout neuf livres sept sols trois deniers mais lui de son coté me devoit de la rente de 4 punieres froment et trois punieres avoine pour 1756 et pour 1757 que nous avons evalué en tout pour lesdites deux années à 43 sols et 20 sols pour une journée de bœufs en tout 3 l. 3 s. par tant ne lui en reste deu que 6 l. 4 s. 3 d. que je lui ay cejourd’huy compté par tant quittes. Le 11 decembre 1758 a payé les quatre punieres froment et trois punieres avoine de la rente de cette année au moyen de 25 de ses journées 8 de sa femme qu’ils avoient employés cet été dernier lui ay payé le surplus.
Cejourd’huy 27e novembre 1760 j’ay fait compte avec Pierre Boyé et lui ay fait quitance de la rente de la presente année 1760 et de l’année derniere qu’il a payée au moyen du sable qu’il m’avoit tiré ou de journées par lui fournies ou par sa femme, lui ay payé le surplus. Cejourd’huy premier septembre mil sept cens soixante deux j’ay fait compte avec le Caillat de toutes les jouurnées qu’il m’a faites depuis le dernier compte qu’avons compensées avec les journées de mes bœufs et avec la rente de l’année derniere et de celle cy et s’est trouvé lui etre encore deu quatre livres neuf sols trois deniers qu’il lui seront payés au moyen des journées de mes bœufs qui lui seront faites à l’avenir.
Cejourd’huy 7e janvier 1764 j’ay fait compte avec le Caillat et avons resté quittes tant de la rente de 1763 que des journées que lui ou sa femme m’ont faites au moyen des journées de mes bœufs lui ayant baillé le surplus en argent. Ce compte cloturé, le Caillat n’a pas voulu l’argent qui lui est deu disant que je la payerai au moyen des journées de mes bœufs. Sera donc memoire qu’il lui est deu six livres neuf sols neuf deniers. Cejourd’huy 2 mars mil sept cens soixante cinq compte fait avec le Caillat de ses journées ou de sa femme depuis le dernier compte. S’est trouvé lui etre deu en ce compris les six livres neufs sols neuf deniers cy dessus dix livres cinq sols neuf deniers sur quoi avons distrait cinq livres sept sols pour des journées de bœufs ou le prix de la rente de 1764, reste deu audit Boyé quatre livres dix huit sols neuf deniers. Le 13 fevrier 1766 compte fait avec le Caillat ce que je jui dois pour ses journées ou de sa femme ou prix fait de cercler les bleds. S’est trouvé lui etre deu sept livres huit sols ce que je lui ay payé au moyen des journées de mes bœufs du reste du prix d’un cochon hivernaire et de la rente de l’année derniere 1765 mais lui reste deu encore.
Compte fait cejourd’huy 18 fevrier mil sept cens soixante sept. S’est trouvé lui etre deu pour journées du sol ou pour cercler les bleds compris les cinquante six sols cy dessus douse livres quatorse sols trois deniers, sur quoi il doit quatre journées de bœufs qui se montent quatre livres et la rente de quatre punieresfroment et trois punieres avoine echue à la St Julien dernier qui se monte 1 l. 6 s. 3 d. en tout 5 l. 6 s. 3 d. partant lui reste deu sept livres huit sols à quoi faut joindre 3 l. que j’ay retenu sur Delmas mon valet qu’il devoit audit Boyé. Le 20 mars 1767 a receu 3 livres. Le 21 janvier 1769 a payé la rente de trois années sçavoir pour 1767 et pour 1768 et la 3e année que j’ay receue croyant qu’il deut de 3 années, servira pour la courante.
[45r]
Cabrolié du Crez donne de rente sur le fief du Crez sçavoir pour une terre al cap de la devese pour une terre à la Cros de l’olm- pour une terre a favy ; pour une terre als cadés et pour ses maisons etables bassecourt grange sol paye pour toutes lesdites possessions froment une carte avoine deux punieres et demi cy froment ….. 1 quarte
avoine ……. 2 punieres et demi
Le 22 mars 1749 a fourni deux charratées amigon pour Marcillac le Sartrou feut en porter une charratée. Sçavoir qui le payera- en avoit fourni auparavant autres deux charratées.
Le 23 juin 1755 lui ay fait quitance de la susdite rente depuis 1736 inclus juques et inclus 1753 compensation faite des quatres charratées amigon cy dessus.
[45v] blanc
[46r]
Le sieur Chabbert de Soyri donne de rente pour une devese à Cap Loubert dans l’indivis d’un sestier froment et un sestier avoine pour sa cotte une quarte froment et sept punieres avoine.
Sera memoire que le 26 mars 1752 Mademoiselle Chabbert m’a envoié douse livres à compte des arrerages de rente.
[46v]
Le sieur Ricomés d’Aubert donne de rente sur le fief de la Pradades pour….une quarte froment.
Plus sur le fief de cap loubet pour ***
Cinq punieres froment et cinq punieres avoine
Plus le droit de champart sur …
Taxe faite pour ledit droit de champart de six quartes airs chaque année portés au Crez.
A payé la susdite rente d’une quarte cinq punieres froment et cinq punieres avoine jusques et incluse l’année mil sept cens cinquante et les airs de la taxe jusques et incluses l’année mil sept cens cinquante quatre à l’exception de l’année mil sept cens cinquante trois qu’il a promis bailler l’année prochaine avec [Lxiii] la taxe qui sera deue.
Sera memoire que je dois audit sieur Ricomés 3 l. pour deux journées de bœufs pour la tuile et vingt cinq sols pour rembourcement de ma part de cire deue aux chartreux de cinq années quoique il m’en ait fait quitance, et pour ce qui est du prix du bled de la rente des années 1751, 52, 53 et 1754, je ne dois le lui precompter que sur le pied de 5 l.
Au mois de janvier 1756 a porté au Crez six quartes airs qui serviront pour la taxe du champart pour l’année 1753 qu’il me devoit pour ladite année comme est dit cy dessus, reste deu la taxe de 1755. A payé la taxe de 1755 et 1756 et 1757, 58, 59, 60 et pour 1761.
Le 23 fevrier 1762 avons fait compte avec le sieur Ricomés et avons resté quittes compensation faite de la rente par lui payée au chartreux pour moi avec celle qu’il me doit et ayant aussi fait compte des charrois par lui fournis et des journées de jumens pour depiquer balais etc.
Sera memoire que suivant notre compte cy dessus je dois six sols six deniers au sieur Ricomés.
Le 1e avril 1767 m’a porté au Crez un setier airs à compte a payé la rente de 1765 et 1766 doit encore celle de 1762, 1763 et 1764. A payé 1762, 63 et 1764 a porté le 8 janvier 1768 sept quartes airs partant ne me devra que la quarte.
[47] blanc
[48] et [49] blancs.
[50] manque
[51r]
Portal de la Campie
Portal de la Campie doit la somme de neuf cens livres pour reste de celle de quinse cens livres suivant le contrat d’accord du ……pour laquelle il paye 45 l. tous les ans d’interest le 23 septembre de chaque année.
Apayé pour les années anterieures jusques et inclus 1751, a payé pour 1752 dont a quitance. A payé pour mil sept cens cinquante trois. A payé pour 1754. A payé pour 1755. A payé pour 1756. A payé pour 1757. A payé pour 1758. A payé 30 l. à compte pour 1759 me reste encore 15 l.
(G)
A payé les arrerages des interets des 900 l. à moins 345 l. qu’il doit payer au 1er jour et en outre paye les interets des 900 l. en capital qu’il doit encore, et qui echoint au mois de septembre.
Le 25 may a payé 84 l. reste à 261 l. des interets cy dessus. Le 1er juillet a paye 102 l. reste 139 l. des interets cy dessus. Le 10 aoust a payé 72 l. à Monsieur le curé de Soyri pour moy,reste du 87 l. outre 45 l. d’interets. Le 19 janvier 1789 Portal fils en se mariant m’a payé 300 en sorte qu’il ne doit que 600 l. avec les interets. Le 30 mars [Lxiv]il a payé au sieur Chabbert 600 l. en sorte qu’il ne doit que les interets de ces 600 l. que depuis le mois de septembre.
[51v] blanc
[52r]
De vanc
Le 18 decembre 1750 j’ay fait vente à Jean Devanc de Salles dit Bourrou d’une vigne à Arri dite la Naralle et ce pour le prix de cinq cens livres pour laquelle somme il s’est obligé de me payer tous les ans vingt cinq livres de rente jusqu’à ce qu’il payera le capital. Le meme jour comme etant au lieu et place de Monsieur Guirbaldy receveur lui ay venu une cave à St Laurens pour le prix de quatre cens livres pour laquelle somme il s’est aussi obligé de payer l’interest de 20 l. en tout me doit de rente ou interest tous les ans quarante cinq livres le tout par contrat retenu par Maitre notaire de Marcillac [Lxv] l’interest de la cave qui est de vingt livres lequel ne commencera à courir que du premier aoust 1751 ne devant entré en jouïssance de ladite cave qu’en ce tems la et et echera le 1e aoust 1752 et les 25 l. pour l’interest de la vigne payable le treise novembre. J’ay eté payé de l’interest de 25 l. pour la vigne echeu le 13 novembre 1751. Le 6 janvier 1753 j’ay receu dudit Devanc vingt six livres deux sols à compte de 59 l. 4 s. qu’il me doit sçavoir 20 l. pour l’interest de la cave echeu le 1er aoust dernier, 25 l. pour l’interest de la vigne echeu le 13 novembre dernier et 14 l. 4 s. pour le rembourcement de la taille de la maison que lui vendis et de la vigne cy dessus. Le 29 janvier 1753 m’a porté au Crez vingt une livre à compte de l’interest cy dessus partant ne me doit desdits interets cy dessus echeus ou rembourcement de taille que douse livres deux sols. A payé les douse livres deux sols cy dessus le 31 novembre 1753 et le meme jour a payé neuf livres à compte de l’interest qui echerra au mois prochain. A payé trente deux livres ce 16e6e decembre 1753 pour l’interest echeu au mois de novembre dernier me reste seulement deu quatre livres pour ledit interest. A payé les 4 l. de l’année derniere et a payé 23 l. à compte de cette année 1754- me reste deu par consequent 22 l. qu’Espinasse du bourg a promis me bailler pour lui au premier jour . Le 22 decembre 1754 Devanc m’a envoyé les 22 l. qu’il me restoit. Sera memoire qu’il a retenu le vingtieme des 49 l. derniers payés. A porté au Crez le 14 decembre 1755 quarante deux livres à compte dudit interest de cette année dont n’a point quitance. Le 28 decembre 1756 a payé à compte trente neuf livres lui ay fait quitance des 42 l. de l’année derniere et des 39 l. A la Noel 1757 m’a porté au Crez quarante cinq livres pour l’interest de cette année donc lui ai fait quitance sans prejudice du restant des interets des interets precedentes. Le 4e mars 1758 m’a porté au Crez cent vingt livres à compte des arrerages des interetscy dessus et le surplus à compte des capitaux, dont lui ai fait quitance. Le 29 mars 1758 m’a baillé à Salles soixante livres à compte dont lui ai fait quitance. Le 4 novembre mil sept cens soixante deux a payé à compte cent onze livres- en vendanges de 1763 a payé deux livres - doit 30 sols pour les fraix d’un comandement à lui fait le 17 octobre 1762 doit 50 sols pour fraix d’un autre comandement à lui fait en mars ou avril 1765 plus les fraix d’une saisie faite à suite, doit le rembourcement du vingtieme depuis la vente jusques à la faction du nouveau rolle du vingtieme ; le 2 may 1765 m’a porté au Crez quatre vingt seise livres. Le 13 mars 1766 m’a porté au Crez quarante deux livres à compte- devra les fraix d’une assignation donnée à Negré sequestre.
[52v] blanc
[53r]
Ponhet
Ponhet dit Dominique de Salles doit le capital de deux cens soixante livres pour le prix de vente d’un jardin à la ratayrie que je lui ay vendu ay nom de Monsieur Guirbaldy receveur [Lxvi] par contrat du 18 decembre 1752 retenu par Maitre Barlié plus cent livres pour vente que lui ay faite d’une grange vis à vis sa maison faisant en tout trois cens soixante livres, de laquelle doit payer l’interest qui est 18 l. tous les ans. Mais il faut sçavoir que l’interest de la grange doit se payer tous les ans à la St Jean, etant pour lors entré en jouïssance d’icelle et l’interest du prix du jardin ne doit se pauyer qu’au mois de septembre ne s’en etant mis en possession qu’audit tems après la recolte du chanvre prise par Vincens vigneron de Monsieur Guirbaldy receveur. Aux vendanges 1752 j’ay fait compte avec ledit Ponhet de l’interest des cent livres echeu à la St Jean dernier de celui de 260 l. echeu au mois de septembre dernier et de la viande qu’il m’a fournie, et avons resté quittes lui ay fait quitance desdits interets. Le 24 novembre mil sept cens cinquante trois j’ay fait compte avec ledit Ponhet de la viande par moi prise chez lui au moyen de laquelle se trouve avoir payé l’interest de cent livres echeu à la St Jean dernier, et celui de deux cens soixante livres echeu au mois de septembre aussi dernier et avons resté quittes jusqu’au jour present.
Compte fait avec Ponhet à la fin de fevrier 1755 de la viande prise chez lui les vendanges dernieres et les interets qu’il me doit avons resté quittes à l’exception de cinq livres qu’il a promis me payer de jour en jour et sera memoire qu’il a retenu le vingtieme desdits interets.
Nota : me doit le rembourcement de la taille de la grange dont je suis encore chargé et ce depuis son acquisition en jouïssance d’icelle. A la fin des vendanges de 1755 et veille de notre depart de Salles j’ay fait compte avec Ponhet de la viande prise chez lui ces vendanges que je lui ay payé au moyen des susdits interets de 18 l. echeus à la St Jean et en septembre dernier , et encore au moyen des cinq livres qu’il me devoit de l’année derniere sauf quarante sept sols qu’il me doit au dessus de ladite compensation. Le 26 novembre 1756 compte fait avec Ponhet au moyen de la viande prise ces vendanges. A payé les 47 sols cy dessus cy dessus et les 18 l. d’interet de la presente année sauf cinquante huit sols qu’il me reste, et sera memoire qu’il a retenu le vingtieme double.
Le 27 mars 1757 m’a payé 171 l. 6 s. 4 d. à compte du capital de 260 l. du prix de vente du jardin de la ratayrie et ce sur mes articles de faite que j’ay croisés. Le 28 juin 1757 m’a payé le restant de ladite somme de 260 l. qu’est 88 l. 13 s. 8 d. en croisant mes articles du vingtieme le surplus qu’est 11 l. 4 s. 3 d. le lui ay baillé, mais me suis resrvé les interets des sommes payées jusqu’au jour de leur payement. En novembre 1758 compte fait avec Ponhet s’est trouvé qu’il me devoit quarante neuf livres trois sols six deniers pour le rembourcement du vingtieme en qualité de consul avons croisé sur son rolle les articles qui me devoit etre rembourcés, il m’a fait en meme tems un billet de 30 l. m’ayant payé le surplus- d’un autre coté me devoit ledit Ponhet 18 l. 6 s. pour les interets de deux années du prix de la vente que je lui fis d’une grange l’interet de la derniere année echeu à la St Jean dernier 1758, ou pour restes d’interets du prix de la vente du jardin à la Ratayrie ce qui demeure payé au moyen de la viande prise chez lui en vendanges de 1757. Nota : a retenu le vingtieme double des susdits arrerages d’interets. Avant la Noel m’a porté au Crez dix huit livres à compte des 30 l. qu’il me doit par billet. J’ay receu douse livres pour reste du montant de son billet.
[53v] blanc
[54r]
Dominique Sarret tailleur de Salles doit payer tous les ans quarante sols pour l’interest de quarante livres pour laquelle somme je lui ay fait vente de main privée d’un ouvroir à la place de Salles ledit interest payable tous les ans le 18 janvierdernier ce qui se monte 4 l., me doit encore 3 l. 7 s pour le rembourcement de la taille dudit ouvroir jusqu’au jour qu’il s’en est chargé et de plus 1 l. 10 s. pour du bois que lui ay baillé de Sergueilles en tout s’est trouvé me devoir 8 l. 17 s. dont avons distrait 2 l. 15 s. pour les journées qu’il a employées pour nous et 3 l. qu’il m’a cejourd’hui payé me doit encore 3 l. 2 s. sans prejudice de l’interest qui court qui echera le 18 janvier prochain. Le 9e avril 1753 m’a fourni une de ses journées et deux de ses garçons. Le 11 may et le 12 Sarret a travaillé au Crez avec deux de ses garçons ce qui fait quatre journées de garçons et deux des siennes. Le 20 aoust 1753 Sarret a travaillé chez moi à Salles avec deux de ses garçons et le lendemain 21 est venu un de ses garçons seulement ce qui fait en tout une de ses journées et trois de ses garçons. Le 4e avril 1754 et le 5 Sarret [Lxvii] a travaillé au Crez avec un garçon et on fils cadet aprentis ce qui fait 2 journées de lui – garçon et 2 de son fils. Le 7e juillet mil sept cens cinquante quatre m’a envoyé au Crez vingt livres pour la moitié du capital susdit dont lui ay fait quitance sans préjudice des interets arreres qu’il peut y avoir- Sera memoire qu’il faut lui precompter la façon d’une veste de velours – le 21 avril 1755 a fait une journée au Crez. Le 5 ou 6 juillet avons compté toutes les journées et façon de veste qu’avons precomptées avec l’interest de la susdite en avons resté quittes et le meme jour m’a payé le susdit capital de vingt livres partant croisé
Le 7e novembre mil sept cens cinquante j’ay fait vente au sieur Desteyries par billet de main privée d’un chenevier à Salles au terroir de la nogarete pour le prix de cent trente livres pour laqu’elle somme il payera 6 l. 10 s. d’interet le 7 novembre de chaque année jusqu'à ce qu’il paye ladite somme capitale de 130 l.
Suis payé du susdit interet de 6 l. 10 s. jusques et incluse l’année mil sept cens cinquante huit à l’exception de quarante sols qui me restent deus par cette derniere année echeue le 7 novembre 1758 – suis payé des quarante sols et des six livres dix sols pour l’année echeue le 7 novembre 1759 – suis payé de l’interet de l’année 1760 et suis encore payé du capital partant croisé.
[54v] , [55] à[58r] blancs.
[58v]
Anne Mazuc veuve de Delagnes dit Dourrif de Marcillac doit le capital de soixante livres provenant de la vente d’un chenevier à la Moulenquiere par acte privé du 29 fevrier 1732 laqu’elle somme il devoit payer dans trois ans en trois payemens.
Sera memoire qu’il est encore deu ce capital et que le douse fevrier mil sept cens cinquante six j’ay fait compte avec ladite Anne Mazuc des arrerages dudit interet de 60 l. et s’est trouvé avoir payé jusques au vingt neuf fevrier mil sept cens cinquante quatre me doit donc que pour 1755 et la courante qui echerra le 29 de ce mois – sera encore memoire que j’ay fait compte avec elle des arrerages de la rente d’une puniere et demi froment de rente qu’elle doit sur le susdit chenevier s’est trouvé la devoir de dix années 1753 comprise qu’avons liquidé à 3 l. 15 s. qu’avons compensé avec le louage d’un toneau- et pour l’avenir, c’est à dire pour 1754, 1755 et suivantes le sieur Austri payera ladite rente d’une puniere et demi froment lui ayant eté fait vente dudit chenevier. Le 7 may 1757 m’a baillé à Marcillac six livres pour l’interet de deux annees echeu le 29 fevrier 1755 et 29 fevrier mil sept cens cinquante six dont a quitance. Le 23 avril 1759 m’a baillé neuf livres au moyen de quoi a payé jusqu’au 29 fevrier mil sept cens cinquante neuf inclus- suis payé de l’interêt echeu le 29 fevrier 1760 et suis en meme tems payé du capital de 60 l. partant croisé.
[59r]
Jean Dauban du village de la Garrigue de la parroisse de Campuac doit par acte du 31 juillet 1746 retenu par Maitre Barlié notaire de Marcillac et par autres actes anterieurs la somme de cent vingt quatre livres pour laquelle somme il doit payer tous les ans le premier janvier de chaque année pour l’interest en rente constituée six livres quatre sols.
Compte fait lors de la passation du susdit acte de renouvellement du 31 juillet mil sept cens quarante six que ledit Dauban doit echeu le premier janvier dernier 1746 pour arrerage de la susdite rente vingt livres quatre sols devra de plus trois livres que j’ay payé pour lui pour les fraix du susdit acte ce qui faira vingt livres quatre sols. A la pentecote 1747 a payé six livres à compte. En novembre 1749 a payé douse livres. Le 1er septembre mil sept cens cinquante trois a porté à Salles douse livres, et etant venus à compte des arrerages de la susdite rente, et des payemens faits depuis le dernier compte fait s’est trouvé avoir payé au moyen d’iceux jusques au premier janvier mil sept cens cinquante sept inclus aussi bien que les trois livres que j’avois payé pour lui comme est dit cy dessus, et a surpayé de douse sols, que je lui precompterai sur [Lxviii] les arrerages suivantes qu’il me doit, sçavoir depuis le premier janvier mil sept cens quarante huit inclus jusques et inclus le premier janvier de la presente année mil sept cens cinquante trois ce qui fait six années d’arrerage que je me suis reservés dans la quitance generale que je lui ay faite sauf les 12 s. cy dessus.
Le 27 janvier 1755 a porté au Crez douse livres huit sols dont ma femme lui a fait quitance qui serviront pour l’interest de deux années echeues le premier janvier mil sept cens quarante huit et le 1er janvier 1749 sans prejudice des 6 années suivantes echeues le 1 janvier 1755 qu’il me doit qui se montent 37 l. 4 s. dont il faut distraire les 12 s. cy dessus. Le 4e septembre 1755 a porté au Crez douse livres à compte dont ma femme lui a fait quitance. Le 8 novembre a porté à Salles six livres. Le 25 dudit mois de la meme année a porté à Marcillac six livres. Le 25 novembre 1757 m’a payé par mains et denier d’un tiers dont ne me souviens pas du nom et à qui j’ay fait quitance vingt cinq livres pour reste et fin de paye des interets de la susdite somme de cent vingt quatre livres jusques au 1er janvier dernier et en meme tems ce tiers m’a compté ladite somme de cent vingt quatre livres de capital partant croisé.
[59v]
Amans Mouret de Villecomtal doit payer tous les ans trois livres chaque *** pour une vigne à lui baillée à locaterie. Le 26 aoust mil sept cens cinquante trois lui ay fait quitance par acte public retenu par Maitre Regis notaire de Vilecomtal de la rente de l’annee derniere mil sept cens cinquante deux cet acte porte en meme tems renouvelement ou reconoissance pour ladite rente de 3 l. – le 25 novembre 1753 a payé ladite rente pour ladite annee mil sept cens cinquante trois – a payé pour 1754 – a payé pour 1755 et pour 1756 le 25 novembre 1756 – a payé pour 1757- 1758 et 1759 a payé pour 1760- 1761-1762-1763-1764-1765_1766-1767- (G) a payé jusques à 1788.
[60r]
François Laporte du village de Roques paroisse de Valady doit payer tous les ans le 11 mars quatre livres de rente constituée pour le pied capital de quatre vingt livres suivant l’acte de subrogation du 11 mars 1731 retenu par Maitre Agar notaire de Marcillac.
Le 9 decembre 1748 ledit Laporte a liquidé et payé jusqu’au 11 mars 1742 et reste deu pour les six années suivantes echeues le 11 mars dernier 1748….. Le 28 decembre 1752 a payé 3 l. 6 s. pour les fraix des 3 derniers comandement à lui faits et dix sept livres quatorse sols à compte des arrerages. Le 19 aoust 1754 m’a porté au Crez dix huit livres qui serviront sçavoir 32 s. 6 d. pour les fraix du comandement à lui fait le 9 du present mois et le surplus a payé jusques et inclus l’année mil sept cens cinquante et deux livres un sol six deniers pour mil sept cens cinquante un ; partant doit encore trente huit sols six deniers pour ladite année 1751 et la rente des trois dernieres années echeues le 11 mars dernier 1754 ce qui fait en tout treise livres dix huit sols six deniers qu’il a promis payer à la St Michel prochain. Le 15 decembre 1754 m’a payé 12 l. qui serviront pour la rente de 1752, 1753 et 1754 et lui ay laissé les 38 s. 6 d. qu’il me devoit pour 1751 en representation du 20e qu’il pouvoit retenir cy devant, partant quittes jusques au 11 mars 1754. Me suis reservé les fraix d’une saisie si elle lui a eté faite comme j’en avois donné la comission à Marcilac à la foire de Notre Dame du present mois. Sera memoire que la saisie ne feut pas faite.
Le 5 juin 1756 m’a baillé à Rodez six livres à compte [Lxix] -lui ay fait quitance. Le 28 fevrier mil sept cens cinquante neuf m’a baillé à Marcillac ***.
[60v]
Joseph Alzernes de Marcillac doit payer tous les ans à la St André sept livres dix sols de rente constituée pour le pied capital de 150 l. suivant l’acte du 30e novembre 1730 retenu par Maitre Miquel notaire de Balsac.
Sera memoire qu’il a payé ladite rente pour les années anterieures jusques à la St André de mil sept cens cinquante.
Sera memoire qu’il faudra lui precompter sur la rente des années sivantes le louage de sa mule pour un jour. A payé le susdit interest pour mil sept cens cinquante un et mil sept cens cinquante deux, doit seulement pour l’année mil sept cent cinquante troisecheu à la St André dernier, sur quoi il faudra lui precompter le louage susdit de la mule. A payé pour 1753 et trois livres six sols à compte de 1754 echeu à la St André de ladite année lui ayant precompté le louage susdit de la mule. Le 9e decembre 1755 compte fait me doit Alzernes 11 l. 4 s. sur qoui distraction faite de quinse sols pour le vingtieme de deux années qu’il a voulu retenir, reste deu 10 l. 10 s. En meme tems m’a baillé 9 l., partant ne reste deu que trente neuf sols echeus à la St André dernier.
M’a baillé neuf livres dont lui ay fait quitance le 8e decembre 1757. le 25 novembre 1758 a baillé neuf livres à compte.
Le 13 mai 1760 receu 9 livres à compte des mains de sa sœur l’Arnalloune à laquelle j’ay fait quittance. A payé tous les interêts jusques à 1764 inclus lesdits interêts payés echeus à la St André 1764.
[61r]
Domaine de Sergueilles
Ledit Joulie me sert en qualité de depencié à Sergueilles depuis la St Jean mil sept cens cinquante un et je dois lui donner pour son salaire quarante livres argent et quatrose hivernes dont y doit avoir le tiers de besoques.
Je donne à Bezamat berger de Sergueilles depuis la St jean 1751 dix livres argent une cane toile et dix neuf hivernes dont doit y avoir le tiers de besoques.
Je donne au petit berger six livres argent et deux hivernes, Pierre Vernhes ptit berger est venu à Sergueilles le 3 septembre 1751, à la place du fils de Rajayré de Salles qui n’y resta que jusques au 17 aoust.
Nous avons convenu avec Jouilé que pour la depence je baillerois douse sestiers mixture pour chacun de ceux qui sont au domaine de Sergueilles sçavoir pour lui sa femme sa fille le berger et le petit berger et demi charratée pour chaque chien matin, et qu’il prendroit la moitié d’un ochon qui se nourriroit à Sergueilles. Le 25 may 1752 j’ay payé la dixme de mes agneaux. Le meme jour compté le nombre des betes à laine que j’ay à Sergueilles et s’est trouvé y avoir sçavoir :
Brebis bonnes pour hiverner …….. 85
Brebis que je dois vendre au premier jour …… 26
Arets ………….3
Moutons …..7
Vassieux ……. 1
Agneaux masles après avoir dixmé ……21 et 3 regourds 2 mangés
Agneaux femesles……. 27
J’ay payé la dixme de 1752 sur 4 agneaux masles ou femesles et m’en est resté la dixme en ayant pris 4, 2 masles et 2 femesles 45, plus j’y ay 3 regourds qui n’ont point eté dixmé.
J’ay vendu au mois de juin vingt vieilles brebis et vingt agneaux sçavoir 10 masles et 10 femesles.
Plus j’ay vendu les sept moutons et le vassieu 6 l. 13 s. chacun.
Au mois de juin sont mortes quatre des vieilles brebis. Compte cejourd’hui 22 juin 1752 que mon troupeau consiste en : 85 brebis bonnes et 2 vieilles, 3 arets, 17 agneaux femesles, et 10 agneaux masles et 1 regourd …. Sera memoire que avons fait tuer à Salles en vendanges quatre brebis de Sergueilles, qu’il en est morte une à la montagne et deux agneaux femesles, que je vendis à la foire St Pierre 1752 les dix agneaux masles et que le regourd perit en été. Reste de mon dernier compte de mon troupeau cy dessus 82 brebis bonnes, 3 arets, 15 agneaux femeles, à quoi il faut ajouter vingt deux brebis achetées à Sebasac et huit du berger de Meseilles ce qui fait en tout : brebis boones 112 ; agneaux femesles, 15 ; artes , 3.
Sera memoire que Joulie, Bezamat, et Pierre Vernhes petit berger onr eté payés de leur salaire pour l’année echeue à la St Jean Baptiste mil sept cens cinquante deux, et que j’ay donné six livres à la fille de Joulie pour etrennes.
Joulie et Bezamat me servent encore pour l’année qui a comencé à la St Jean 1752 et qui finira à la St Jean 1753 et pour le meme prix, et au lieu de Pierre Vernhes petit berger j’ay loué **** pour ladite année, je lui donne deux hyvernes et sept livres argent.
Sera memoire que tous mes domestiques de Sergueilles ont eté payés pour l’année echeue à la St Jean mil sept cens cinquante trois auquel tems Merevilles est entré en jouisance dusdit domaine comme s’etant mis au lieu et place d’Antoine Mazet de la Panouse à qui j’avois passé contrat de locaterie dudit domaine.
[61v]
(partagé en deux colonnes)
Produit du domaine de Sergueilles
avons fait manger en vendanges
4 brebis ……….. 16 l.
Tout ce dessus inutile m’etant de Fournitures faites pour le domaines de Sergueilles depuis le comencement de septembre 1752
Sel envoyée en septembre octobre novembre
et decembre ………………………………………… 21 l.
Pour un colier pour un chien matin …………………….……15 s.
Payé pour les herbes d’hiver affermées à Ricard …..10 l.
fait dudit domaine et l’ayant baillé à locaterie
Colonne gauche :
Sera memoire que par une police que j’ay passée avec Monsieur Guirbaldy receveur des tailles du vingt et quatre juin mil sept cens cinquante, il m’a vendu son domaine de Sergueilles, et son domaine des vignes de Salles, en tout cela compris tout le bien fonds qu’il a dans la communauté de Salles, à l’exception d’un pré à Soyri dit prat barou, et d’un pré au Crez dit de trebonsou lesdits deux prés non compris dans la presente vente , laquele m’a eté faite pour le prix et somme de vingt mille livres de laquelle je pourrai me liberer à cent pistoles par payement, et payerai en atendant l’interest à cinq pour cent, qui diminuera à proportion des payemens que je fairai en capital.
En consequence je suis entré en jouissance après la recolte de mil sept cens cinquante. J’ay receu des mains de Mereville le prix de ferme echeu à la St Jean ou St Julien 1751 à l’exception de 100 l. argent et d’un cochon tout cela faisant pertie d’icelui et que le sieur Guirbaldy a soutenu lui apartenir ce qui etoit faux, mais j’ay mieux aimé le lui ceder que d’entrer en des discussions.
Voulant aliener certaines piesses des susdits domaines, et ne pouvant le faire en mon nom, n’y ayant qu’une police passée, le sieur Guirbaldy passa un acte de procuration par devant Gaffuer notaire de Rodez le 7e decembre 1750 par lequel il me constitue pour son procureur fondé, pour vendre aliener engager etc… son domaine de Sergueilles, et son domaine des vignes de Salles, en entier ou à parcelles etc.
J’ay pris la susdite qualité de procureur fondé en vendant à Jean Raynal Vidal de St Laurens deux terres à Cornelach dependantes dudit domaine de Sergueilles pour le prix de …….. dont je suis payé.
Plus vendu prenant ladite qualité un verger et termenas à Augnac à Vincent Caviale de St Laurens pour le prix de quatre vingt dix livres, dont je suis payé.
Plus vendu au susdit Jean Raynal Vidal un chenevier ou terre à Celles en la susdite qualité pour le prix de …. dont suis payé.
Plus en ladite qualité vendu à Carlé de Payrinhac un champ à Payrinhac pour le prix de cent quatre vingt livres dont je suis payé.
Plus vendu en ladite qualité au sieur Bessoles des Vezenies une devese al mazucprès Cornelach pour le prix de deux cens vingt livres dont suis payé.
Plus en ladite qualité une petite grange à Salles à Jean Pouget dudit Salles pour la somme de quatre vingt livres dont suis payé.
Plus un jardin à la Ratayrie vendu prenant ladite qualité à Dominique Ponhet de Salles pour le prix de deux cens soixante livres qu’il n’a pas payée et dont il paye l’interest. Vide l’article dudit Pognet feuillet 53 du present livre.
Plus en ladite qualité vendu à Jean Devanc de Salles une cave à St Laurens pour le prix de quatre cens livres dont il paye l’interest. Vide l’article dudit Devanc feuillet 52 du present livre.
Plus en ladite qualité vendu à Saleilles de Salles un colombier à la Gayrie pour le prix de cinquante livres dont suis payé.
Plus un plus petit chenevier ou parra baillé à Ricard de Sergueilles pour le prix de quinse livres, et ce en tant moins du prix d’une devese et terre à Muret que je lui achetai en mon noMonsieur
Sera memoire que Merevilles fermier du susdit domaine de Sergueilles m’etait resté debiteur à la St Julien 1751 de partie du prix de ferme ou de partie de l’inventaire pour me payer il me fit vente de deux deveses à Murat pour le prix de ….. suivant l’acte d’acord et de vente à pacte de rachat que je passai avec lui prenant toujours la qualité de procureur fondé par devant Maitre Franques de Rodes le ….
Colonne de droite :
Plus en ladite qualité de procureur fondé et par acte privé du 7e fevrier 1753 ay fait vente à Jean Antoine Bessoles dit Bizat de Soyri d’un pré et terre à Lacié et d’un petit champ à Campsaniés le tout ensemble pour le prix de 1450 l. payable à 300 l. par an avec l’interest qui diminuera à proportion . Vide l’article dudit Bessoles feuillet 19 du present livre.
Et enfin prenant toujours ladite qualité je baillai à titre de locaterie à Antoine Mazet du village de Lapanouse l’entier domaine de Sergueilles distraction fait des pieces cy dessus vendues et d’un pré à Grand Prat que je me suis reservé, comprenant les deux deveses à Murat cy devant prises de Mereville et la devese et terre audit Murat achetéede Ricard de Sergueilles en mon nom par contrat du 7e fevrier 1753 retenu par Maitre Barlier de Marcillac, et ce moyenant la somme de six cens livres d’entrées qu’il s’est obligé de payer et de vingt sestiers froment de rente à perpetuité, plus douse charratées amigon portées à Salles tous les ans et trente livres argentaussi tous les ans, convention faite qu’il pourra se liberer de ladite rente et amigon et des 30 l. argentmoyenant sçavoir 2000 l. pour l’amigon et 1000 l. pour l’argent.
Au mois de may suivant ledit Mazet ceda son droit à François Merevilles et je consentis par un billet que je lui fis qu’il se mit au lieu et place de dudit Mazet, m’ayant compté pour lors les 600 l. d’entrées. Vide l’article dudit Merevilles au feuillet suivant verso.
[62r] (page divisée en deux colonnes : celle de droite est blanche)
Memoire des payemens par moy faits à Monsieur Guirbaldy receveur.
J’ay payé mille livres pour l'interest de 20 000 l. echeu à la Noel mil sept cens cinquante un, et pareille somme pour l’interest echeu à la Noel de chacune des années 1752-1753-1754-1755-1756 et à la Noel 1756 payé 1 000 l. du capital reste en capital 19 000 l.
A la Noel mil sept cens cinquante sept payé neuf cens cinquante livres pour linteret des 19 000 l. et en meme tems aussi mille livres en tant moins du capital reste en capital 18 000 l.
(G)
Il n’est du à Monsieur Guirbaldy que 12 000 l. et les interets ont eté payés exactement [Lxx] à moins ceux de l’année derniere 1787 qui doivent etre payés avec ceux de cette année 1788.
Les interets payés jusques à 1790 qui ont été payés.
Il n’est du à Monsieur Coignac heritier de Monsieur Guirbaldy que 7 000 l. en capital.
[62v]
François Merevilles doit payer tous les ans pour la locaterie de Sergueilles :
Vingt sestiers froment froment ;
Douze charatées amigon ;
Trente livres argent ;
Au mois de decembre 1753, ou au mois de janvier 1754 a porté les 12 charatées amigon.
Au mois de septembre 1754 m’a payé les 20 sestiers froment.
Sera memoire qu’il reste deu deux charatées amigon qu’il n’a pas baillées après les vendanges de 1754 et a payé les autres dix se montant 35 l.
Le 7 decembre mil sept cens cinquante six compte fait avec Merevilles compensation faite de tous les charrois qu’il m’a fournis, s’est trouvé me devoir cinquante cinq livres, plus me doit le rembourcement du vingtieme de 1754, 1755 et 1756 à 21 l. 4 s. par an qui se monte pour lesdites 3 années 63 l. 12 s. ce qui fait en tout 118 l. 12 s. en tant moins de quoi m’a baillé cejourd’huy quatre vingt seize livres par tant me doit encore vingt deux livres douze sols, et sera memoire qu’il m’a payé les vingt sestiers froment pour 1755 et 1756, baillé aussi les 2 charatées amigon qu’il restoit deues après les vendanges de 1754. A baillé les 12 charatées amigon après les vendanges de 1755 à l’exception de *** soi****.
Compte fait le 13 octobre 1757 compensation faite de tous les charrois faits par Merevilles jusqu’à cejourd’huy me reste deu soixante deux livres seise sols en ce compris les 22 l. 12 s. cy dessus et vingt une livre quatre sols pour le vingtieme double de 1757 et les 30 l. de la presente année. M’a envoyé au comencement de decembre 1757 quarante huit livres au moyen du dernier payement fait par Merevilles il ne me doit pour l’année mil sept cens cinquante sept quatorse livres seise sols à quoi faut ajouter les trente livres pour 1758 ce qui fait en tout 44 l. 16 s. sur quoi m’a baillé le 25 decembre 1758 trente livres partant me reste encore deu 14 l. 16 s. et sera memoire qu’il demeure rembourcé de la moitié des vingtiemes des années 1756 et 1757 au moyen du 20e double que j’ay payé pour lui la presente année 1758.
Le 9 juillet 1760 j’ay receu de Merevilles 30 l. au moyen de quoi je suis payé de tout ce qu’il me doit pour le passé sans prejudice de la rente courante qui echerra au mois prochain et sans prejudice de demi charratée amigon qu’il me doit pour 1758 que je me suis reservé dans la quitance generale que je lui ay faite. M’a envoyé trente livres pour la rente en locaterie en argent et ay receu les deux charatées froment le tout pour l’année mil sept cens soixante. A payé les 20 sestiers froment pour 1761 et pour 1762.
(G) A payé le tout jusques et inclus 1790 puis a payé en retenant le cart ou le cinquieme jusques et incluse l’année 1795 doit 9 setiers bled froment et 30 livres argent et l’amigon pour ladite année.
[63r](G)
Cabrolier de Soyri paye touts les ans une charretée froment sur plusieurs pieces à Soyri.
A payé jusques en 1787 doit pour 1788, 89,90 et 1791 540 l. avec l’interet à cinq pour cent [Lxxi] à compte du 17 decembre 1791 par billet du 16 janvier 1792, duement controllé………………….. 540 l.
Doit pour les années 1792, 1793, 1794.
Doit pour l’année 1795 8 setiers froment le 5e retenu et 2 cartes froment de l’année derniere ayant retenu au lieu du 5e.
[63v](G)
Pierre Clot de Limanhes paye touts les ans cinq setiers froment pour un pred audit lieu paye en outre une paire poulets et de charrois .
A payé jusques et inclus 1795, doit touts les charrois depuis l’etablissement de la locatairie, et le cart ou le 5e qu’il a toujours retenu doit en outre deux setiers 2 c [Lxxii] froment d’arrerage.
[64r] (G)
Bertrand de *** paye touts les ans pour certaines pieces audit lieu 2 setiers froment.
A payé jusques et inclus 1795 à moins le cart ou 5e qu’il doit
[64v] (G)
Astié de Boudouissou [Lxxiii] paye touts les ans pour un pred et chenevier audit lieu 12 livres huile de noix. A payé jusques et inclus 17** à moins le cart ou 5e.
[65r] (G)
Mouret de Villecomtal pour une vigne à Rueires paye touts les ans la somme de trois livres. A payé jusques et inclus 17**
[65v]
Le *** avril 1753 j’ay baillé à Jean Galy et affermé mon pré de Grand Prat pour le terme de trois années qui comencent le 25 mars passé et finiront le 25 mars 1756 pour le prix de quarante livres et trois charrois par an les 40 l. payables à la Ste Catherine de chaque année, et ce suivant une police dudit jour. A payé les 40 l. pour l’année [Lxxiv] 1753 terme echeu à la Ste Catherine de ladite année 1753. A payé les 40 l. echeus à la Ste Catherine 1754 au moyen de pareille somme que j’ay croisé sur mon article de taille le 27e fevrier 1755. Le 16 novembre 1757 m’a envoyé vingt quatre livres à compte.
(G) Gervais du Crés paye pour un pred à Trebonsou 2 l.
A payé jusques et inclus ****
[66r] (G)
Causse [Lxxv] de Raynal paye pour une chateignat a Neves touts les ans cinq cartes auriols ou chateignes seches pelées.
A payé jusques et inclus 1794.
[66v] (G)
**** paye pour une terre et nogarete à l’Orte 3 l.
A payé jusques et inclus 1792.
[67r] (G)
Panouse du Montel [Lxxvi] paye touts les ans pour une vigne à Cautengues une barrique vin pur- a payé jusques et inclus 1792.
[67v] blanc
[68] à [72] blancs
[73r]
Prix fait des vignes de Salles
J’ay baillé à prix fait à Jean Raynal mon ancien vigneron les vignes que j’ay achetées de Monsieur Guirbaldy receveur consistant en 60 journées, plus la Lugane qu’a eté de mon oncle contenant 9 journées, la vigne de la coste qu’a toujours eté de notre maison, et une petite vigne à l’Albenie appelée *** qua eté de mon oncle contenant trois journées en tout s’est chargé de quatre vingt journées ausqu’elles il faira le travail nescessaire et accoutumé il ne sera tenu neanmoins de biner tous les ans que la moitié desdites vignes, ledit travail pour le prix de cent trente six livres argent un sestier froment dix sestiers seigle douse sestiers orge de mars à comencer ledit travail à la St Jean 1751 lui dois laisser le marc d’une cave de six pipes pour faire son demi vin Le 12 decembre 1752 j’ay payé à Jean Raynal son entier salaire echeu à la St Jean dernier et toutes les fournitures qu’il m'a faites jusqu’au jour present le tout au moyen des compensations que nous avions à faire, et avons resté quittes sera cependant memoire que je lui ay donné neufs journées de bœufs de Sergueilles pour labourer ses champs.
Le 18 decembre 1752 j’ay fait mesurer à Sergueilles à Vidal son fils present les dix sestiers seigle et trois sestiers mixture pour l’année qui court comencée à la St Jean mil sept cens cinquante deux- sera memoire qu’il a receu le sestier de froment et cinq sestiers mixture pour l’année comencée depuis la St Jean 1752.
Le 8 septembre mil sept cens cinquante trois j’ay baillé à Vidal cent trente deux livres pour son salaire en argent echeu à la St Jean dernier 1753, et lui reste seulement deu quatre sestiers mixture et quatre livres argent, et sera memoire que ladite somme de 132 l. payée sont comprises 15 l. qui ont eté tenus en compte lesquels 15 l. proviennent de l’afferme de mon pré de la Planque pour la presente année mil sept cens cinquante trois, a receu au comencement de decembre 1753, les 4 sestiers mixture qui lui etoient deus cy dessus pour l’année echeue à la St Jean dernier, et a receu le meme jour deux sestiers seigle à compte du salaire courant.
Le 28 janvier 1754 a receu trois sestiers seigle et trois sestiers orge. Le 15 mars 1754 j’ay delivré au garçon du prieur du lieu de St laurens pour Raynal mon vigneron trois sestiers seigle et trois sestiers orge de mars sera memoire que Jean Raynal a receu tout le bled de son salaire froment seigle et orge pour l’année courante qui echerra à la St Jean prochain mil sept cens cinquante quatre à l’exception de deux sestiers orge qui lui restent deus. Le 17 decembre 1754 a receu trois sestiers seigle et trois sestiers orge. Le 18 mars 1755 trois sestiers seigle et trois sestiers orge le 28 may 1755 a pris sept sestiers seigle au moyen desquels est payé des dix sestiers seigle pour l’année courante qui echerra à la St Jean prochain 1755, et encore se trouve payé des six sestiers seigle qui lui etoient deus depuis longtems du vivant de mon pere. Le meme jour a receu à compte trois sestiers orge – en vendanges 1755 a eté payé des cent trente six livres pour son salaire en argent echeu à la St Jean dernier – le 6 decembre 1755 a receu trois sestiers orge pour fin de paye du bled de son salaire aecheu à la St Jean dernier.
Le 19 janvier 1756 a receu deux sestiers orge – le 19 janvier 1756 a receu deux sestiers seigle – le 24 mars 1756 deux sestiers seigle – le 12 may 1756 a receu trois sestiers seigle et six sestier orge – le 9 juillet 1756 a pris deux sestiers seigle.
Le 28 juillet a pris trois sestiers orge-le 7 decembre 1756 a receu deux sestiers orge sçavoir un sestier pour fin de paye de celui echeu à la St Jean dernier 1756 et lautre sestier pour l’année courante qui echera à la St Jean 1757 a dit etre payé du seigle echeu à la St Jean dernier [Lxxvii] je n’en eusse cy dessus que neuf sestiers, est aussi payé du sestier froment echeu à la St Jean dernier. Le 7 janvier 1757 a receu trois sestiers seigle. Le 22 fevrier 1757 a receu trois sestiers seigle et trois sestiers orge. Le 31 mars 1757 a receu trois sestiers orge. Le 8 may 1757 Vidal a eté payé des 136 l. pour son salaire en argent echeu à la St Jean dernier 1756 et des fournitures par lui faites en fer. Le 10 juin 1757 a receu deux sestiers seigle – le 1 septembre pris un sestier froment, et un sestier orge- cy devant à la fin d'aoust pris deux sestiers orge [Lxxviii] le 16 decembre 1757 a receu 1757 a receu deux sestiers orge pour fin de paye de celui echeu à la St Jean dernier 1757 lui reste encore deu deux sestiers seigle seulement echeu à la St Jean dernier 1757 – le 9e janvier 1758 a pris deux sestiers seigle pour fin de paye à lui deu pour l’année echeue à la St Jean dernier 1757. Le 19 janvier 1758 a receu deux sestiers seigle – le 30 janvier 1758 a pris trois sestiers orge – le 21 fevrier mil sept cens cinquante huit a receu les cent trente six livres pour son salaire en argent à la St Jean dernier mil sept cens cinquante sept compensation faite des 15 l. pour le pred qu’il tient en afferme ledit afferme echeu le 25 novembre 1757. Le 25 fevrier 1758 a pris au Crez trois sestiers seigle, et trois sestiers orge. Le 20 may 1758 a pris le sestier froment et trois sestiers seigle et deux sesteirs orge par tant ne lui reste deu pour l’année courante qui finira à la St Jean prochain que deux sestiers seigle et quatre sestiers orge à la fin de septembre 1758 a pris deux sestiers orge. Le 5 octobre 1758 a receu trois sestiers de quoi avec les 2 sestiers cy devant est payé de l’orge qui lui restoit deu pour l’année echeue à la St Jean dernier et est surpayé d’un sestier qui servira pour l’année courante.
en vendanges 1758 a receu cent vingt livres à compte de son salaire echeu à la St Jean dernier 1758 faudra y ajouter 15 pour l’afferme du pré echeu ou à echoir le 25 novembre 1758.
Le 1er decembre 1758 a receu trois sestiers orge- avant la Noel 1758 a receu trois sestiers seigle vers le milieu de janvier 1759 a receu quatre sestiers seigle et un sestier orge- Le 12 avril 1759 a receu trois sestiers orge. Le 28 avril 1759 a receu trois sestiers seigle. Le 18 mai 1759 a receu six quartes orge- au comencement septembre a receu deux sestiers seigle pour semer au moyen de quoi est payé du seigle echeu à la St Jean dernier mil sept cens cinquante neuf. Le 22 septembre receu le sestier froment pour l’année echeueà la St Jean dernier 1759. Le 5 novembre 1759 a receu dix quartes orge au moyen de quoi est payé de tout l’orge à lui deu à la St Jean dernier – au comencement de decembre 1759 a receu trois sestiers seigle et trois sestiers orge – le 24 decembre 1759 a receu deux sestiers seigle – le 5 janvier 1760 a receu deux sesteirs orge – le 21 mars 1760 a receu le sestier froment l’année courante et sept quartes seigle et trois sestiers orge – le 29 du meme mois a receu deux sestiers orge le 12 juin receu deux sestiers orge – le 19 juin 1760 receu cinq quartes seigle pour restes de tout le bled deu pour l’année qui finira à la St Jean prochain 1760 a receu en septembre 1760 un sesteir froment blé de semence.
Le 4 novembre 1760 j’ay fait compte avec Vidal de ce qui lui etoit deu de ses salaires en argent et s’est trouvé lui etre deu vingt sols pour reste du salaire echeu à la St Jean 1758 et les salaires echeus à la St Jean 1759 et 1760 que lui ay payés compensation faite du prix de ferme du pré de la planque pour 1758 1759 et 1760, et l’ay rembourcé en meme tems des fournitures qu’il a faites pour moi jusqu’à present. Le 14 novembre 1760 a receu deux sestiers seigle – le 21 ou 22 novembre receu trois sestiers orge- en janvier 1761 receu deux sestiers seigle- sur la fin dudit mois receu trois sestiers orge – le 9 mars receu deux sestiers orge. Le 9 mars 1761 a receu deux sestiers seigle. Le 22 mars 1761 a receu deux sestiers seigle au moyen de quoi est payé de tout le seigle pour l’année qui finira à la St Jean prochain- au milieu de juin a receu le reste de l’orge celui deu pour l’année qui finira à la St Jean 1762 – a receu en 2 fois quatre sestiers orge. Le 3 mars 1762 a receu un sestier orge et un sestier avoine – en avril a receu *** en mai a receu 2 sestiers orge pour fin de paye de l’orge pour l’année qui finira à la St Jean 1762 a receu en septembre un sestier froment pour l’année echeue à la St Jean 1762- a receu deux sestiers orge d’hiver pour l’année comencée à la St Jean 1762.
A receu huit sestiers seigle pour l’année qui finira à la St Jean 1763 plus 3 sestiers orge – le 10 fevrier 1763 a receu trois sestiers orge – a receu deux sestiers seigle au moyen de quoi est payé de tout le seigle pour l’année à echoir à la St Jean 1763.
[73v]
Le 30 avril 1763 a receu le sestier froment pour l’année courante qui finira à la St Jean prochain.
Le 11 juin 1764 convenu et fait compte avec Raynal qu’il est payé de tout le seigle et orge pour l’année qui echerra à la St Jean prochain à l’exception d’une emine orge mais de son coté il est surpayé d’une quarte seigle, lui est deu le sestier froment pour cette meme année. Le 29 septembre 1764 receu deux sestiers seigle . le 24 novembre a receu deux sestiers deux quartes orge. Le 27 novembre 1764 receu deux sestiers seigle. En janvier 1765 a receu deux sestiers seigle et trois sestiers orge. En mars a receu deux sestiers orge mais crois avoir omis de metre ce qu’il peut avoir pris quelqu’autre fois, à voir son memoire.en mai un sestier froment et un sestier orge.est payé de tout le bled à lui deu jusques à la St Jean mil sept cens soixante six inclus à l’exception de trois sestiers deux quartes orge. A pris en septembre 1766 dix quartes orge. A la fin de septembre 1766 avons convenu avec Raynal mon vigneron qu’au lieu de l’orge que je dois lui bailler pour cette année courante je lui baillerai du seigle et que pour les treise sestiers orge compris le sestier que je lui dois de l’année dernière je lui baillerai huit sestiers trois quartes seigle. A receu depuis notre convention douse sestiers seigle.
Le 1er novembre mil sept cens soixante sept j’ay fait compte avec Raynal et lui ay payé son salaire en argent pour l’année echue à la St Jean mil sept cent soixante six et pareil salaire echue à la St Jean dernier 1767 et avons convenu qu’il est payé de tout le bled que je lui donne pour lesdites deux années à l’exception de onse quartes seigle. A receu le sestier froment pour l’année qui echera à la St Jean 1768 ; a receu de Gervais tout le seigle et orge pour la meme année. A receu aussi les onse quartes seigle cy dessus. Est payé de son salaire en argent echeu à la St Jean 1768 compte fait le 13 novembre mil sept cens soixante huit et avons compensé les trente trois livres pour l’afferme de mes deux preds et lui ay baillé en meme tems 3 l. 10 s. pour acheter ou préparer un outre.
[74] à [78] blancs [79] manque [80] 80 blanc [81r] blanc
[81v]
J’ay baillé à prix fait à Delaure dit Besamat 11 journées vignes à l’Albenie pour le prix de 3 l. 10 s. et sera tenu ledit Delaure de me fournir deux journées pour porter les raisins et une pour faire le vin à comencer à la St Jean mil sept cens cinquante un et finir à la St Jean mil sept cens cinquante deux.
Le 12 mars 1752 lui ay baillé dix huit livres. Le 23 avril suivant j’ay baillé trois livres à sa femme au Crez. Le 25 juin 1752 lui ay baillé au Crez douse livres après les moissons de Sergueilles qu’il m’avoit prises à prix fait avec d’autres en lui payant son travail des moissons j’ay achevé en meme tems de lui payer son entier salaire du travail des vignes echeu à la St Jean mil sept cens cinquante deux.
Outre les vignes cy dessus à lui baillées à prix fait lui ay baillé la Dominisce contenant neuf journées pour le meme prix de 3 l. 10 s. par journée faisant en tout vingt journées [Lxxix] à comencer à la St Jean 1753.
Le 8 decembre 1752 a receu au Crez trente livres à compte. Le 15 avril a receu au Crez une livre. Le 30 aoust mil sept cens cinquante trois lui ay baillé dix neuf livres au moyen de quoi est payé de tout son salaire echeu à la St Jean dernier 1753. Sera memoire qu’avons cy devant convenu avec Delaure qu’il continuera de travailler les susdites vignes pour le meme prix mais avons convenu en particulier qu’il sera tenu de me fournir quatre journées pour me porter les raisins et trois journées pour faire le vin et ce pour l’année comencée à la St Jean mil sept cens cinquante trois et qui finira ledit jour en 1754.
A receu à compte à la fin de septembre 1753 un sestier avoine d’hiver que j’ay vendue 4 l. le sestier.
Le 25 novembre 1753 avons fait compte des journées qu’i doit me faire en vendanges et lui ay payé celles qu’il a faites au-delà ; le meme jour lui ay baillé vingt quatre livres à compte de son salaire courant.
Le 11 fevrier 1754 lui ay baillé au Crez douse livres. Sera memoire que Delaure m’a fourni trois journées et demi pour transvaser le vin sçavoir le 2 le 3e et le 4e avril 1754 et que le 3 dudit mois a eté baillé à sa femme deux quartes orge à raison de 4 l. le sestier monte 2 l.
Le 11 avril jeudi Saint j’ay baillé au Crez à la femme de Delaure quinse livres à compte. Le 11 may 1754 payé à compte douse livres.
Le 9e decembre 1754 baillé à Marcillac à Delaure vingt quatre livres.
Cejourdhuy vingt neuvieme decembre mil sept cens cinquante quatre avons fait compte avec Delaure des journées qu’il m’a faites au mois d’avril dernier pour transvaser, en vendanges, et celles après vendanges pour lever des murailles, et lui ay payé le surplus de celles qu’il doit me faire, avons de plus fait compte des divers payemens à lui faits et au moyen de vingt sols que lui ay baillé avons resté quittes pour le salaire de l’année echeue à la St Jean dernier 1754, sans prejudice de vingt quatre livresque je lui baillaile 9 decembre qui serviront pour le salaire de l’année courante. Le 23 avril 1755 lui ay baillé au Crez neuf livres à compte. Le 20 may 1755 lui ay baillé au Crez vingt quatre livres à compte. Cejourdhuy 13e aoust 1755 j’ay fait compte avec Delaure de son salaire echeu à la St Jean dernier 1755 et lui ay baillé neuf livres argent et une charge vin tourné à raison de seise livres se montant 4 l. partant quittes à l’exception de cinq journées qu’il employa pour transvaser mon vin que je lui dois. Le 26 decembre mil sept cens cinquante cinq j’ay payé à Delaure les cinq journées cy dessus et en meme tems lui en ay payé deux autres qu’il fait en vendanges dernieres au-dessus de celles d’obligation ou pour ramasser les noix, et le meme jour lui ay baillé dix huit livres à compte de son salaire courant. A pris une charge vin tourné à raison de 24 l. la pipe se monte 6 l. Le 25 avril 1756 lui ay baillé au Crez vingt quatre livres. Le meme jour lui ay payé quatre journées qu’il employa pour transvaser et sera memoire que pour cela je lui ai baillé trois livres ainsi il y a 36 sols de reste qu’il faudra precompter sur son salaire. Le 1er septembre 1756 j’ay fait compte avec Delaure de son salaire echeu à la St Jean dernier, s’est trouvé lui etre deu vingt livres quatre sols lui ay baillé quinse livres partant lui reste deu cinq livres quatre sols.
Le 24 novembre 1756 compte fait avec Delaure lui ay payé les cinq livres quatre sols au moyen de quelque vin que lui ay baillé, le surplus en argentet lui ay laissé dix sols au moyen desquels doit finir de relever la muraille de la Dominisce en deux endroits, et sera memoire que lui ayant baillé trente livres pour ce dessus il est surpayé de vingt cinq livres qui serviront pour le salaire courant. Le 24 avri 1757 a receu au Crez vingt quatre livres.
Le 21 aoust 1757 j’ay baillé à Delaure vingt une livre au moyen de quoi est payé de son salaire echeu à la St Jean dernier mil sept cens cinquante sept, lui ay en meme tems payé une journée employée à transvaser le vin quittes.
Le 25 novembre 1757 baillé à Delaure à Marcillac dix huit livres. Nota : me doit une semal vin pur qu’il faudra precompter.
Le 27 mars 1758 j’ay baillé au Crez vingt quatre livres à Delaure qui serviront sçavoir quarante deux sols 7 journées qu’il a employés pour moi depuis le dernire compte sçavoir deux pour ramasser les noix deux pour couler le vin au-dessus de celles qu’il devoit me faire et trois qu’il a employées pour aider à transvaser dans le mois de fevrier dernier et le surplus qu’est 21 l. 18 s. servira à compte de son salaire. Le 2 juillet 1758 j’ay fait compte avec Delaure de son salaire et des payemens à lui cy devant faits ; s’est trouvé lui etre deu echeu à la St Jean dernier 26 l. 7 s. , lui ay baillé 26 l. 8 s. partant est surpayé d’un sol. Nota :lui ai fait delivrer une charge vin pur à precompter. Le 8 decembre 1758 baillé à Delaure au Crez vingt quatre livres. Le 11 mars 1759 a receu au Crez dix huit livres. Le 17 aoust a receu douse livres à compte. Le 23 juin baillé seise livres à Delaure à Rodez au moyen de quoi est payé de son salaire à echoir demain mais sera surpayé du montant de la charge cy devant baillée que ne lui ay pas precomptée et d’un sol cy dessus ce qui servira pour le salaire de l’année prochaine mais a dit lui etre deu une journée pour ramasser les noix. Lui a eté baillé en aoust 1759 une semal vin pur. Du depuis a receu une autre semal vin pur. Le 8 decembre 1759 a receu vingt quatre livres. Le 30 mars 1760 a receu dix huit livres au Crez. Le 6 mai 1760 delivré un sestier froment à raison de 7 l. 10 s. et un sestier seigle à raison de 7 l. 10 s. aussi. Le 21 septembre 1760 a receu six livres au Crez. Le 8 decembre mil sept cens soixante j’ay fait compte avec Delaure et s’est trouvé avoir eté payé deson salaire echeu à la St Jean dernier au moyen des payemens à lui faits cy devant y comprise la barrique vin qui lui a eté baillée cy dessus, est payé en meme tems de toutes les journées qu’il m’a fournies jusques à cejourd’huy au dessus de celles qu’il devoit faire et s’est trouvé etre meme surpayé de trois livres dix sols qui joints avec 24 livres que lui ay baillé presentement fait vingt sept livres dix sols ce qui servira à compte du salaire courant. A receu en mars 1761 cinq sestiers seigle à raison de cinq livres dix sols le sestier montant 27 l. 10 s.
A receu à Rodez le 30 juin 1761 quinse livres. A receu 5 sestiers froment à 5 l. le sestier montant 25 l. et 2 quartes avoine à raison de 55 sols le sestier se montent 27 sols six deniers. Le 13 juin 1762 baillé à sa femme au Crez 12 l., a receu cy devant 24 l.
Cejourd’huy 8e aoust 1762 j’ay fait compte avec Delaure et moyenant les payemens cy dessus ecrits ou ceux qu’avois oublié d’ecrire a eté payé de ses salaires et journées qu’il a fournies au dessus de celles qu’il devoit fournir jusques à la St Jean dernier 1762 en ce compris les journées employées pour relever une muraille à la Dominisce et sera memoire qu’il lui est encore deu quinse sols, mais lui de son coté me devra six livres pour une charge vin tourné qu’il doit prendre et ce dont je le surpayai sur ses journées lors de ma reparation de Salles ce qu’il faut voir sur mon journal. A receu à compte de son salaire qui echerra à la St Jean 1763 deux sestiers froment à raison de 6 l. le sestier et un sestier seigle à 5 l. Le 24 avril 1763 a receu au Crez vingt quatre livres.
Cejourd’hui 14 aoust 1763 j’ay fait compte avec Delaure et s’est trouvé qu’au moyen des payemens à lui faits ecrits ou à ecrire que lui reste deu pour son salaire echeu à la St Jean dernier ou pour toutes les journées qu’il m’a faites jusqu’à cejourd’hui que vingt une livre dix sept sols que lui ay baillé à voir encore le journal de la reparation de Salles pour sçavoir ce dont il feut surpayé.
[82r]
J’ay baillé à prix à Sarret dit mingarla de Salles mes deux vignes d’Agans contenant douse journées et un quart environ pour le prix de livres dix sols par journées et doit me faire 2 journées … pour porter les raisins et 2 pour presser ou faire le vin et ce à comencer à la St Jean 1751 jusques à la St Jean 1752.
A receu à compte dix huit livres que je lui ay envoyé par François Jolicoeur au mois de mars 1752. Après les moissons de Sergueilles qu’il m’avoit prises à prix fait avec d’autres lui ay payé le restant de son prix fait desdites vignes et avons resté quittes.
J’ay vendu la vigne haute à Raynal mon vigneron et la basse à Negré du Bourg.
Le 29 juillet 1764 compte fait avec Delaure il a receu cy devant une fois 24 l. une fois 15 l. une semal vin qui se monte 5 l. et une autre semal 4 l. 5 s. ce qui fait en tout quarante huit livres cinq sols reste vingt une livre quinse sols et 18 sols pour trois journées employées à transvaser ou tirer le debris de la rue ce qui fait en tout 22 l. 13 s. que lui ay baillé au moyen de quoi est payé jusqu’à la St Jean mil sept cent soixante quatre et lui ayant baillé un louis de vingt quatre livres se trouve surpayé de vingt sept sols et encore de ce dont le surpayé lors de la reparation de la cuisine , à voir le journal. Le 28 decembre mil sept cens soixante quatre a receu vingt quatre livres. Le 14 avril 1765 a receu quinse livres. Le 16 aoust au moyen de 31 l. 3 s. avons resté quittes avec Delaure jusques à la St Jean dernier à l’exception comme dessus de ce dont peut etre surpayé lors de la reparation de Salles. A pris une semal vin à raison de 21 l. 10 s. la pipe, a receu 24 l. Le 27 avril 1766 a receu autres 24 l. Le 1 juillet mil sept cens soixante six baillé à Delaure dix huit livres dix neufs sols moyenant quoi est payé jusqu’à la St Jean dernier sauf de treise sols que je lui dois reste encore à voir ce dont est surpayé lors de la reparation de Salles.
Le 29 juillet 1767 baillé à Delaure quinse livres moyenant quoi est payé jusqu’à la St Jean dernier ayant receu cy devant trois fois 18 l. lui reste cependant deu 1 l. d’un coté et les treise sols de l’année derniere mais lui de son coté me doit une journée de porteur, et trois pour couler le vin et je lui dois une journée pour gauler les noix, à voir encore le journal de la reparation de Salles. A la fin de decembre 1768 baillé dix huit livres à Delaure. Le 4 avril 1768 baillé vingt quatre livres à Delaure. Est deu à Delaure outre ce dessus cinq journées pour porter la terre à la Cantausselle, ou pour transvaser dont faut cependant distraire un quart au moins d’une journée à cause de la pluye, et lui de son coté une journée qu’il n’employa pas pour porter les raisins les vendanges dernieres. Le 26 juin mil sept cens soixante huit j’ay baillé vingt quatre livres à Delaure moyenant quoi est payé de tous ses salaires jusqu’au 24 de ce mois qui etoit avant hier et de toutes les journées cy dessus ayant compensé celles qu’il avoit faites avec celles qu’il devoit et payé le surplus et sera memoire qu’il est surpayé de dix huit sols et de ce qui se trouvera sur le journal de la reparation de Salles qui n’a pas eté verifié. A receu demi semal vin qui se vendoit 81 l. la pipe monte 5 l. 1 s. 3 d.
Le 29 juin mil sept cens soixante neuf ay baillé dix huit livres à Delaure au moyen de quoi est payé de son salaire echeu à la St Jean dernier et est meme surpayé de vingt un sols trois deniers, à voir encore le compte cy dessus de la reparation. Le 11 juillet 1770 j’ay baillé à Delaure 21 l. 14 s. qui joints avec 7 l. 7 s. pour le prix d’une charge à lui baillée et les 1 l. 1 s. dont il etoit surpayé de l’année derniere fait celle de 28 l. partant quittes jusqu’à la St Jean prochain meme des journées qu’il m’a faites pour gauler les noix compensées avec celles qu’il devoit me faire pour couler le vin. Delaure etant parti j’ay examiné qu’il y a une erreur de 2 l. sur le compte cy dessus dont il est surpayé je ne lui devois que 28 l. et il s’est trouvé etre payé de 30 l. - 21 l. 14 s., 7 l. 5 et 1 l. 1 s. faisant trente livres au lieu de 28 l. à voir encore le compte cy dessus de la reparation.
Cejourdhuy 23 juin mil sept cens septante un j’ay payé l’entier salaire à Delaure qui echerra demain et l’ay meme surpayé de quarante sols etsommes quittes des journées qu’il devoit me faire et de celles qu’il a faites de surplus. Cejourdhuy compte fait avec Delaure, lui est du quatorse livres seulement au moyen des payemens cy devant faits non couchés cy dessus lesquelles 14 l. je lui ay payé et l’ay meme surpayé de 4 l. lui ayant baillé 18 l. et me doit encore une journée de raisins et une de presser que ne m’a pas faits les vendanges dernieres.
Le 24 juin 1773 baillé à Delaure 24 l. sans examiner le compte cy dessus lui ayant baillé cy devant une fois 18 l. et une autre fois 24 l. et je trouve qu’il est payé jusqu’à cejourd’huy au moyen desdits payemens et des 4 l. dont il etoit surpayé l’année derniere devra encore les journées cy dessus à voir avec Vidal s’il a remplies toutes celles qu’il devoit faire aux vendanges dernieres 1772.
Le 27 decembre 1773 ay baillé à Delaure dix huit livres à Soyri à voir s’il a fait les journées qu’il devoit faire en vendanges ; a fourni grande partie d’une journée pour faire l’huile. A voir le vin qu’il a pris depuis la St Jean et son prix. Le 26 juin mil sept cens septante quatre fait compte avec Delaure et se trouve payé jusques à la St Jean 24 de ce mois au moyen des payemens cy devant faits non couchés cy dessus d’une charge vin qu’il a receu et de ce que je lui ay baillé aujourd’huy. Et sera memoire qu’il doit une journée de presser le vin.
Le 29 juin 1775 compte fait avec Delaure s’est trouvé etre payé de son salaire echeu à la St Jean dernier au moyen des payemens à lui faits cy devant et de ce que je lui ay baillé cejourd’huy lui ayant compté une semal vin à lui baillée au mois d’aoust dernier sur le pied de 60 l. la pipe sauf à distraire si je l’ay vendu moins et ajouter si l’ay vendu plus, lui ay aussi compté une journée de presser les raisins de l’autre année et trois autres des vendanges dernieres lesquelles journées il n’a pas faites. Au comencement d’aoust a pris une semal vin - l’ay vendu ci devant 78 l. Cejourdhuy 29 juin 1776 compte fait avec Delaure avons resté quittes et de son salaire et de sa journée, et avons convenu qu’à l’avenir il ne sera tenu de faire que trois journées de porteur et celles ordinaires pour couler et s’est chargé de 18 journées de vignes. Cejourd’huy 29 juin 1777 j’ay payé à Delaure son salaire echeu à la St Jean dernier.
[82v]
J’ay baillé à prix fait au Cardayrou de St laurens ma vigne de Cayrol, contenant neuf journées pour le prix de 3 l. 10 s. par journée à comencer à la St Jean 1751.
Au mois de mars 1752 lui ay envoyé 12 l. à compte lui ay payé le restant en sommes quittes.
J’ay vendu la presente vigne à Negré du Bourg.
J’ay baillé à prix fait à Negré dit Bernad du Bourg ma vigne de la Dominisce contenant neuf journées pour le prix de 3 l. 10 s. par journée et doit me faire 4 journées sçavoir 2 pour porter les raisins et 2 pour faire le vin a eté payé dudit au moyen prix de l’afferme des preds qu’il me tient et sommes quittes j’ay baillé ledit prix fait Delaure qui comencera à la St Jean 1752.
[83r]
Prix fait des vignes de Marcillac
Le nommé Jean Puech de Solsac s’est chargé du travail de nos vignes de Marcillac à comencer à la St Jean mil sept cens cinquante un pour un an à finir à pareil jour de l’année suivante et ce pour le prix de cent quatre vingt livres et deux pipes de vin pur [Lxxx].
A eté payé des deux pipes de vin pur après vendanges en 1751.
Au mois d’octobre 1751 ledit Puech a receu vingt quatre livres et une semal de demi vin valant trois livres cy………………………………………………………………………….…….. 27 l.
Le 26 decembre 1751 lui a eté payé au Crez vingt huit livres cy …………………….……28 l.
Le meme jour a eté rembourcé du prix de 4 charratées amigon qu’il avoit payées
Le 13 mars 1752 a receu trente livres cy ………………………………………………….……… 30 l.
Le 3 may 1752 a receu au Crez quarante huit livres cy ………………………………………48 l.
Le 10 septembre 1752 ma mere lui a baillé à Marcillac quarante huit livres cy …... 48 l.
Sera memoire que ledit Puech est surpayé de vingt sols pour son salaire en argent de l’année qui a fini à la St Jean 1752. Lesquels vingt sols serviront pour l’année qui a comencé à ladite fete de St Jean 1752 cy ……………………….………………………………… 1 l.
Le 9e decembre 1752 lui ay baillé à Marcillac de la part de ma mere trente livres cy …………………………………………………………………………………………………….…30 l.
A receu depuis quarante sols des mains de la Besuste. cy …………………2 l.
Le 14 mars jour que fis verifier son travail en presence de Garrigou et de Delagnés lui baillai vingt quatre livres cy …………………………………………24 l.
Au mois de may 1753 après avoir fait verifier son travail par le nommé Barrié dit St Amour je lui ay baillé quatre vingt seise livres et ay retenu 27 l. qui lui pouvoient etre deus jusqu’à ce qu’il eut achevé de faire ce qu’il avoit à faire cy ……………………96 l.
Le 4 juillet 1753 ayant fait verifier les vignes pour voir s’il avoit fait le travail par Bousquet et Bouscayrol s’est trouvé avoir de travail à faire qu’on a evalué à 6 l. dont j’ay chargé Mouli mon nouveau vigneron et lui ay baillé les six livres par avance qu’il faut distraire des 27 l. deus à Puech Combau cy…………………………………………6 l.
Les 22 l. restans sont entre les mains de Françoise notre servante qu’elle lui remetra Lors qu’il achevera de remplir l’inventaire des meubles ou outils qui lui feurent baillés.
Le 11e decembre mil sept cens cinquante deux avons convenu avec Joseph Mouli dit Goyou pour le travail des vignes de Marcillac que nous lui avons baillées à prix fait et ce à comencer à la St Jean prochain mil sept cens cinquante trois, et ce pour le meme prix cy dessus de 180 l. argent et deux pipes de vin pur, mais il ne sera tenu de nous faire que deux mille cinq cens bouts de provings au lieu de trois mille qu’on avoit acoutumé de nous faire, et sera tenu ***.
Bien entendu qu’il payera tous les ans l’interest des piesses que nous lui avons vendues, quoique dans l’ancien prix fait nous lui en laissassions la jouissance ne les lui ayant pas encore vendues.
Sera memoire que le 10 decembre 1753 j’ay baillé à Mouli un hivernaire prix convenu à treise livres qu’il faudra lui precompter sur son salaire. Sera memoire q’un peu avant vendanges 1753 ma mere paya à compte audit Mouli soixante livres. Le 19 janvier 1754 j’ay baillé au Crez à Mouli dix huit livres, et pour ce qui est de l’etoffe cy dessus baillée il a eté dit avec ma mere que nous ne la precompterons pas sur son salaire, la donnant par etrenne à son cadet notre filleul, partant cet article rayé. Le 8 avril 1754 envoyé à Mouli vigneron vingt quatre livres à compte. Le 28 may 1754 baillé à la servante de Marcillac vingt quatre livres pour bailler à Mouli à compte. Le 24 juin 1754 baillé à son fils au Crez trente livres à compte. Le 21 juillet mil sept cens cinquante quatre compte fait avec Mouli lui reste deu echeu à la St Jean dernier onse livres surquoi lui ay baillé neuf livres dix sols lui resteroit encore deu trente sols mais lui de son coté doit sept livres dix sols pour l’interest de la somme de 150 l. pour la vente à lui faite des susdites piesses et ce pour deux années la derniere echeu le premier aoust de l’année derniere mil sept cens cinquante trois partant ledit Mouli doit 13 l. 10 s. sans prejudice de l’interest qui court qui echerra le premier du mois prochain ce qui faira en tout vingt une livre qui servira pour le payement du salaire courant. Sera memoire que ma mere a baillé à Mouli sur la fin de septembre 1754 trois quartes seigle à raison de 4 l. le sestier, se montant 3 l. Dans le mois de novembre 1754 ma mere lui a baillé trois livres six sols en pain de noix ou son.
Le 5 decembre 1754 ma mere lui a baillé trente livres à compte de son salaire, et sera memoire qu’il a receu les 2 pipes vin pur pour l’année qui court et qui echera à la St Jean 1755. Le 11 decembre a receu un cochon hivernaire estimé dix livres. Le 12 fevrier 1755 lui ay baillé à Marcillac quinse livres. Le 2 avril 1755 ma mere lui a envoyé vingt quatre livres. Le 24 may 1755 ma mere a baillé au sieur Palayret de Marcillac trente six livres pour lui remetre. Le 27 juillet 1755 compte fait avec Mouli de ce qui lui a eté baillé à compte pour l’année echeue à la St Jean dernier s’est trouvé revenir à 149 l. 16 s. en ce compris 21 l. cy dessus mentionés pour l’interest de 150 l. pour la vente des piesses à lui vendues, encore compris sept livres dix sols pour le susdit interest d’une année echeu le premier aout mil sept cens cinquante quatre et pour parfaire les 180 l. de son salaire en argent lui ay baillé 30 l. 4 s. partant quittes sans prejudice d’autres sept livres dix sols qu’il me devra le 1er aoust prochain. A la fin des vendanges de 1755 a receu trente une livre à compte de son salaire courant. A la foire de Notre Dame à Marcillac a receu un cochon hivernaire de Cabrolié pour le prix de 7 l. ce qu’il faudra lui precompter sur son salaire. Le 27 avril 1756 Françoise bailla à Marcillac à la femme de Mouli dix huit livres. Cejourdhuy 1 aoust 1756 j’ay fait compte avec Mouli de son salaire echeu à la St Jean dernier 1756, ce qu’il a receu ci dessus cinquante six livres à quoi il faut joindre trois livres pour deux canes feuilles que lui avons baillée, plus quinse livres pour l’interest de 7 l. 10 s. du prix de la vente à lui faites de certaines piesses l’interet de la derniere année echeu cejourd’huy 1er aoust ce qui fait en tout septante quatre livres qu’il a receu plus six livres qui sont de reste d’un louis d’or que ma mere lui bailla pour le rembourcer des oziers qu’il avoit achetés, payer des echalats, et de l’amigon, a donc receu en tout 80 l. partant lui reste deu cent livres qui lui ont eté cejourd’huy payés. Plus lui a eté payé toutes les journées qu’il a fournies pour moissoner faire les chanvres, et pour lever des murailles des vignes et generalement toutes celles qu’il a faites jusqu’à present. Et sera memoire qu’il est surpayé de 24 s. qui serviront pour l’année courante.
Le 25 novembre 1756 a receu un cochon hivernaire que Cabrolié a pretendu vendre neuf livres, faut voir ce qu’il a receu de Segui ou la Franquate.
[83v]
Sera memoire que Mouli a receu de la Franquate seise livres et de Pegues douse livres. Plus a receu d’Austri six livres en seigle. Il a receu deux sestiers froment en vendanges 1756 bled de semence ensemble que Catherine dit qu’il se vendoit alors 7 l. A receu Mouli en divers payemens outre ce qu’est ecrit cy dessus de la Franquate à compte du second toneau de vin à elle vendu cent trente livres dont faut distraire dix livres que Mouli a fait servir au payement des journées pour faire le chanvre, journées des moissons ou quelque teinture payée pour nous reste cent vingt livres à compte de son salaire qui jointsaux payemens fais depuis le dernier compte du 1er aoust 1756 fait la somme de cent septante huit livres quatre sols, en vendanges ou au mois de novembre 1757 a receu soixante livres dont y a quarante sols pour fin de paye du salaire en argent echeu à la St Jean dernier 1757 et les cinquante huit livre pour le salaire courant. A receu de plus audit mois de novembre 1757 deux sestiers froment à raison de six livres cinq sols le sestier. Mouli a receu du prix de vin deu par la Franquete quatorse livres cinq sols à compte de son salaire. Le 5 mars 1758 son fils a receu au Crez dix sept livres à compte. Le 4 septembre 1758 j’ay fait compte avec Mouli de ce qu’il a receu en divers payemens pour son salaire echeu à la St Jean dernier 1758 et s’est trouvé avoir receu cent neuf livres quinse sols en ce compris 8 l. qu’il avoit receu de la Franquate que je n’avois pas comté sur son compte partant lui restoit deu septante livres cinq sols à compte de quoi lui sera payé quinse livres au moyen de pareille somme qu’il me doit pour l’interet de deux années du prix de la vente qui lui feut faite de certaines piesses la derniere année echeue le 1er aoust dernier 1758. Ne lui est deu par là que cinquante cinq livres cinq sols que lui ay payé au moyen de l’argent qu’il avoit en ses mains de la vente du vin qu’il nous avoit faite partant quittes à l’exception de quelques journées qu’il a employées, mais d’un autre coté faut se souvenir qu’il prit pour semer le bled de rente de l’Esclausade.
Compte fait le 28 fevrier 1759, Mouli a receu de la Franquate à compte du prix de vin qu’elle devoit une fois quarante livres une fois vingt livres et doit recevoir vingt deux livres dix sols qu’elle reste deu en tout quatre vingt deux livres dix sols. Sera memoire que depuis le mois de mars 1759 Mouli a receu quarante huit livres provenant de vente de vin. Le 25 juin 1759 Mouli a receu au Crez quarante deux livres au moyen de quoi et des sept livre dix sols de la rente qu’il nous paye qui doit echoir le 1er aoust prochain il est payé de son salaire echeu hier, mais parcequ’il a gardé devers lui dix sols sur le montant du vin qu’il nous a vendu, il est surpayé de ces dix sols.
Le 8 novembre 1759 j’ay envoyé à Mouli six sestiers froment dont en faut distraire 1 quarte 3 punieres pour payer notre rente reste cinq sestiers deux quartes cinq punieres qui se montent à raison de 8 l. 10 s. le sestier 48 l. 1 s. 6 d. Après vendanges 1759 ma mere a baillé à Mouli quatre vingt dix neuf livres ou pour payer de l’amigon ou à compte de son salaire, plus en meme tems lui a baillé 45 l. pour payer des echalats. Vers la fin d’avril 1760 ma mere a envoyé 48 l. à Mouli pour payer 2 ou 3 charratées amigon et le surplus pour son salaire. En septembre a receu trois sestiers à raison de 5 l. 10 s. le sestier.
Le 29 octobre 1760 compte fait avec Mouli. S’est trouvé etre payé de son salaire echeu à la St Jean 1760 au moyen de ce dessus ou d’autre blé à lui baillé par ma mere compensation faite de l’interest cy dessus de sept livres dix sols echeu le 1er aoust 1760, mais sera memoire qu’il est surpayé de dix livres quinse sols trois deniers. Lui ay en meme tems fait quitance de la rente d’une puniere et demi froment qu’il doit sur une terre à Adi depuis 1749 inclus jusques incluse l’année 1760 ce que nous avons compensé avec quelques peles qu’il avait achetées ou 12 s. qu’il avoit baillé au forgeron ; lui ay fait quartier du surplus.
A la fin des vendanges en novembre 1760 a receu cent livres pour son salaire ou pour paye d’amigon a receu en meme tems quarante deux livres pour payer six milliers d’echalats. En mars 1761 a receu vingt quatre livres à compte. En juin 1761 a receu 12 l. ; est payé de son salaire echu à la St Jean 1761 et lui ay fait quitance des 7 l. 10 s. echus en aoust 1761.
Compte fait ce 11e aoust 1762 , Mouli est payé de son salaire echeu à la St Jean dernier 1762 au moyen des payemens à lui faits et encore de la quitance que lui ay faite de cent cinquante livres en capital pour le prix de la rente des piesses cy derniere et de l’interet d’icelle(sic) echu le 1er de ce mois. Est payé de tout son salaire echeu à la St Jean mil sept cens soixante trois. Est payé de tout son salaire echeu à la St Jean mil sept cens soixante quatre et de toutes les fournitures par lui faites. Après vendanges de 1764 ma mere lui a laissé quarante huit livres pour les echalats etc. Le 25 novembre 1764 baillé un cochon hivernaire au prix de huit livres dix sols. Cejourd’huy 16 aoust mil six cens soixante cinq compte fait avec Mouli .au Crez ; s’est trouvé lui etredeu quarante neuf livres onse sols pour son salaire et fournitures ayant receu en divers ventes ci dessus le prix de 6 pipes de vin vendu à ***
Receu lesdits quarante neuf livres onse sols.
[84r]
Louisou est entré ches Monsieur le curé de Limouse le 13 fevrier 1789.
Le 2 avril 1789 j’ay donné à Monsieur le curé de Limouse 48 l.
Louisou est sorti de ches Monsieur le curé de Limouse le 30 avril 1789 doit y revenir au premier jour.
Louisou est revenu à Limouse le 8 juillet 1789. Il y avait resté 2 mois 13 jours et en est revenu le 21 octobre, et est reparti le 11 novembre 1789. J’ai envoyé à Monsieur le curé de Limouse 48 l. J’ai donné à Monsieur le curé de Limouse 18 l. pour fin de payement de 1789, en sorte que nous sommes quittes pour [Lxxxi] ladite année 1789. En meme temps j’ai avancé le 13 janvier 1790 48 l. Monsieur le curé de Limouse pour ladite année [Lxxxii].
Le 3 juin 1790 j’ai envoyé 48 l. à Monsieur le curé de Limouse.
Le 20 janvier 1791 au curé de Limouse 48 l.
Louisou [Lxxxiii]a quitté le 24 juin 1791 reste du 32 l.
[84v] blanc
[85] manquant (découpé)
[86] et [87] blancs
[88r]
Memoires touchant les domestiques
Sera memoire que François Dildebert dit Jolicoeur fut payé de tous ses salaires deus par feu mon oncle jusques à la Saint Jean mil sept cens quarante six lui sont deues ses salaires à cinquante livres par an depuis la St Jean 1746 mais il en faut distraire le tems qu’il travaillai piour Gervays en 1746 après la St Jean. Sera memoire qu’au mois de fevrier ou mars 1752 a receu vingt quatre livres [Lxxxiv]. Sera memoire qu’au mois de mars 1752 ledit François [Lxxxv].
Le 1er juin 1753 je [Lxxxvi], et sera memoire qu’il a devers lui 12 livres 10 s. qu’il a gardé du prix d’une brebis et son agneau qu’il faudra lui precompter sur les arrerages de ses salaires cy dessus. Sera memoire qu’il me remit dans ses sorties lesdits 12 l. 10 s. Le 23 juin 1755 j’ai fait compte en presence de Cabrolié avec François de tous ses salaires qui se sont trouvés revenir à quatre cens livres, distraction faite de quarante huit livres qu’il a soutenu avoir receu au lieu de 24 cy dessus ecrit, et de 5 l. que je lui est distrait pour le tems qu’il servit Gervays en 1746 en cette somme de 400 l. compris tous tems qu’il a dit avoir fourni pour moi ; partant restons quittes jusques au jour present au moyen des quatre cens livres que lui ay tout présentement comptés en presence dudit Cabrolié.
Sera memoire que Pierre Albespi du village de Lhers paroisse de Saint Ciprien [38] me sert en qualité de domestique depuis la Saint Jean mil sept cens cinquante cinq moyenant pour son salaire quarante huit livres argent et trois canes toile mixte. Est payé des 48 livres pour son salaire en argent echeu à la St Jean 1756, aussi receu la toile pour ladite année. Est payé de tout son salaire echeu à la St Jean 1757 et l’ay renvoyé.
Sera memoire que Antoine Delmas doit me servir en qualité de domestique à comencer à la St Jean prochain mil sept cens soixante six moyenant pour son salaire cinquante trois livres argent deux canes toile et une paire semeles. Convenu avec Jeanne …. qu’elle nous servira en qualité de servante à comencer à la St Jean prochain 1766 moyenant **** livres.
Convenu avec Laurens Bessoles qu’il doit me servir jusques à la St Jean 1768 moyenant pour son salaire 50 livres argent ….. Marie ….. d’Agnac nous a servis jusqu’à la St Jean 1766 et doit encore nous servir jusqu'à la St Jean 1768 moyenant le salaire de chaque année de …..
**** de Firmi doit me servir en qualité de domestique à comencer à la St Jean prochain 1768 moyenant pour son salaire 33 livres argent sans aucune reserve.
François Laporte doit me servir en qualité de domestique à comencer à la St Jean mil sept cens septante moyenant 50 livres argent. Est payé.
convenu que François Laporte me servira pour l’année à comencer à la St Jean prochain mil sept cens septante et finira à la St Jean mil sept cens septante deux moyenant 50 livres argent une paire semeles est payé de son salaire echeu à la St Jean mil sept cens septante deux.
J’ai payé à Pierre Gaillardes l’entier salaire le 25 juin 1788 et ne lui dois rien.
Jai payé à Rose de la Vastarie l’entier salaire et ne lui dois rien.
Therese Peire Gari a eté reloué pour la St Jean 1788 pour la somme de 30 l. J’ai payé à Therese 13 l. 10 s. je lui dois 36 l. que lui ai payés le 25 mars 1789 reste du 30 l. pour l’année 1789. J’ai payé le tout le lendemain à la St Jean.
J’ai loué François Souque pour la St Jean 1788 je lui ai promis 22 ecus ou 66 l., cinq hivernes et une paire souliers. J’ai payé à Carcenac le marchant 14 l. reste à 52 l. que je lui dois et une paire souliers. J’ai payé 12 l. reste à 45 l. souliers compris que je lui ai payés le 28 septembre 1789 j’ai payé l’entier salaire à Souque pour 1790.
Marianne Brengou fut loué à vendenges moyenant [Lxxxvii] de 15 l. pour le reste de l’année. A été payé le lendemain de la St Jean.
[88v] (G)
J’ai [Lxxxviii]loué Marguerite Ricomés à raison de 24 l. pour l’année 1789 a eté payé de tout.
[Lxxxix] J’ai loué Jean Fualdés [Lxxxx] pour [Lxxxxi] un an à commencer le 25 juin 1790 à raison de 72 l. une paire souliers et une paire semeles. Reloué au meme prix payé semeles et 48 l. argent reste 24 l. et une paire souliers. J’ai payé le tout le 10 septembre 1791.
J’ai loué Marianne Castan de Sales pour le susdit temps à raison de 30 l. Relouée idem. A eté payée pour 1791 de tout.
J’ai loué Marguerite Rous de Rodes à raison de 2 l . jusques à la St Jean 1791-idem- payé un tablier 6 l. 12 s. A eté payé de tout le 23 juillet 1791.
A Jean Fualdés j’ai donné pour les 3 dernieres années 1792 et 1793 souliers 2 paires, semeles une paire 10 l. argent il est du ***
A Marianne Castan j’ai donné pour les années 1792 - 1793 40 l. argent ; il lui est deu 44 l. Payé le tout.
A Marguerite Rous j’ai donné 5 l. le 18 mars 1793 pour deux années 1792 et 1793 je lui dois 85 l. encore payé le tout.
[89r] (G)
Noms et salaire des
domestiques et leur pays pour 1793 et 1794, jusqu'à St Jean de ladite année domestiques |
argent | hivernes | bled | bois ou
charrois |
toile | laine | souliers |
au metayer Rous de Soyri
je donne |
60 l. | 0 (à la place
des hivernes je donne 25 cartes froment) |
3 setiers 3 cartes froment | 2 charretées | 9 pans | 0 | 0 |
Au batier dit Paillous | 48 l. | 10 | 0 | 0 | 9 pans | 0 | 0 |
Au fournier
3 charrois Mejanes d'Ounet |
45 l. | 10 | 3 charrois | 9 pans | |||
Valete [Lxxxxii] | 28 l. [Lxxxxiii] | 15 [Lxxxxiv] | 9 pans | ||||
Au berger Campan
de Soyri |
16 l. dont
6 l. si je suis content de lui. |
18 | 0 | 0 | 9 pans | 0 | 0 |
Au petit berger de la
Caillatiere d'Ounet. |
13 l. dont
2 l. si je suis content |
8 | 8 pans | ||||
Au vacher d'Agen | 18 l. | 2 | 8 pans | ||||
A mon domestique
Jean Fualdes des Mons |
72 l. dont
un loui s en argent 92 l. |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 paire
1 ressemelage |
A la menagere ou
cuisiniere Marguerite [Lxxxxv]d'Agen |
54 l. [Lxxxxvi] | ||||||
A la fille de service
Catherine [Lxxxxvii]Vareilles de Rodez |
45 l.
66 l. |
0 | 0 | 0 | 0 | [Lxxxxviii] | 0 |
A la 2e servante de la
metairie Mariannes Ferran d'Agen payé 29 l. 10 s. le 21 prairial jour où nous l'avons renvoyée |
39 l. | ||||||
A la porchere
Marianne |
18 l. en
papier ou 16 l. en argent 24 l. |
||||||
A Amans Astorg loué
pour jusques à la Toussains je lui donne 30 l. ; il veut un corset de plus |
Payé le
|
tout à
|
la St
|
Jean
|
[89v] (G)
Noms des
domestiques et leur amploy entrés à la St Jean 1794 vieux stile |
hivernes | argent | toile | souliers | tablier | sabot | laine |
Le meteyer. Payé 51 l.
en papier et 17 l. en argent |
15 | 48 l. et 3 l. de plus si
je suis content de lui. |
9 pans | ||||
Le batier paillous
Reçu 53 l. en papier et 17 l. 15 s. en argent |
11 | 53 l. | 9 pans | ||||
Le fournier Jean
Pierre Aurenjac de Castanié. |
11 dont 2 vascives.
donne 51 l. en papier et 18 l. 10 s. en argent |
51 l. | 9 pans | ||||
Le bougairat
Joseph Blasi d’Agen |
Donné 19 l. et 39 l .
en papier |
45 l. dont 6 l. en
argent ou l’echange su je suis content de lui. |
9 pans | 1 paire
si etc |
|||
Le grand berger
Bernard Carcuac de la Tricherie |
18 dont 2 guides.
Donné 12 l. en papier et 6 l. en argent |
18 l. | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 0 |
Le petit berger
Jean Ferran dit Caillatié d’Ounet. |
8 hivernes donné
12 l. en papier et 6 l. en argent |
12 l. je ne m’en
souviens pas |
9 pans | ||||
Le vacher Antoine
Carrat |
Donné 40 l. en
papier et 6 l. en argent |
40 l. | |||||
[Lxxxxix]Marguerite
Gaudelle. Donné 15 l. en numeraire |
15 l. pour 4 mois | 9 pans | 0 | 1 livre
|
|||
La 2e servante
Elizabeth Cammas de Sebasac. Payé 60 l. en papier et 17 l. en argent |
54 l. ou 60 l. si le
maximum n'arrive pas |
9 pans | |||||
La 3e Therese *** du Luc payé 54 l. en papier et 17 l. en argent | 54 l. | 9 pans | 1 | 1 paire | |||
La porchere
Francoise Vergnes de Gajac. Payé 35 l. en papier et 8 l. en argent. |
24 l. | 9 | 1 | ||||
Le solatié Amans
Astorg du Crés. |
Il lui sera nourri
des herbes seulement jusques à la Toussains 3 betes à laine dont un agneau. |
60 l. | |||||
Le jardinier Jean
Fualdes donné 110 l. en papier et 36 l . en argent |
0 | 110 l. | 1 paire
une paire semeles |
[90r](G)
Noms des domestiques et leur employ [C] pour ceux arrivés à la St Jean 1795 | hivernes | argent | toile | souliers | tablier | laine | bled | |
Le metayer Pierre Morel | 17 | [Ci] | 9 pans | 4 sestier froment | ||||
Batier Pailloux | 12 | 45 l. argent | Payé le
43 l. |
30 may
10 s. |
1796
|
|||
fournier | 10 | 90 l. | 33 pans | |||||
Bougairat Joseph Ferran | 10 | [Cii] | 9 pans | 2setiers 3 cartes froment | ||||
Berger Jean Capelle de Barriac | 16 | 25 l. | 9 pans | |||||
2nd berger Joseph Laurens | 10 | 36 l. | 9 pans | |||||
Jardinier François Soulier | 12 | 1 paire | Froment 5 sestiers vin 3 outres. | |||||
Menagère Catherine Gaudelle | 1 | 78 l. | 9 pans | 4 livres | ||||
Fille de service Rose Gaudelle sa sœur | 90 l. | 9 pans | 1 toison | |||||
3e servante Françoise | 54 l. | 9 pans | 1 | 0 | Coeffe ou 15 s. Promis de le refaire si le papier perd autant [39] | |||
Porchère Françoise Vergnes | Idem… | …idem | …… | Idem… | ||||
Mançou jusqu’à la Toussaints | 12 l. en numeraire | Froment 4 sestiers Mixture 4 sestiers Feves 2 cartes | Garder les 3 brebis jusqu’à ce temps | |||||
Vacher | 3 dont une vascive | 8 pans | Une agnele | |||||
Egassier et son petit | 5 | 30 l. argent | 9 pans | 1 tablier | Froment 2 sestiers Mixture 2 sestiers |
[90r] (G)
1797
Noms des domestiques pour le salaire du 24 juin 1797 | hivernes | argent | toile | souliers | tablier | laine | bled | vin |
metayer Linou
du Monastère |
16 | 54 l. | 16 cannes | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
batié Bories
d'Ounet |
9 | 0 | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 3 sestiers
froment 3 sestiers mixture |
Bois une charratée |
fournié | 10 | 45 l. | 33 pans | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Bougairat ou
egassier [40] Le Caillatier d'Ounet. |
8 | 0 | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 3 setiers
2 cartes froment |
|
Bougairat | 6 | 36 l. | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
berger Jean
Capelle de Barriac |
17 | 12 l. | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Petit berger le
Caillat du Crés |
8 | 0 | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 0 | 8 journées de
boeufs |
Vacher un batard | 3 | 10 l. | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 0 | Une agnele |
Domestique ou
jardinier etc |
31 | 0 | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 5 sestiers
froment |
4 outres vin |
Menagère
Catherine Gaudelle. Quitté à vendanges le 13 novembre. |
1 | 55 l. | 9 pans | 0 | 0 | 1 toison | 0 | 0 |
Rose Gaudelle | 0 | 40 l. | 9 pans | 0 | 0 | 3 livres
1/2 laine |
0 | 0 |
3e servante Françoise ...d'Ampiac | 0 | 33 l. | 9 pans | 0 | 1 coeffe | 1/2 livre | 0 | 0 |
Françonete Vergnes de Gajac | 24 l. | 9 pans | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Julitte loué demi année | 0 | 1 tablier | ||||||
Mançou jusqu'à la St Jean à datter du 2 mars | 0 | 24 l. | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
[91] et [92] blancs
[93r]
Marguerite Champagne nous sert au Crez en qualité de servante, son salaire est de quinse livres argent un tablier de toile drap sive [41] sarguine une cane toile mixte a eté payée de son salaire de la premiere année qu’elle nous a servi echeue à la St Jean 1751.
Le 17 juin 1752 j’ay baillé à ladite Marguerite Champagne à Rodez neuf livres et cy devant en etoffe 1 l. 16 s.
Le 12 avril 1753 a receu douse pans etoffe valant 3 l. 15 s. à 2 l. 10 s. la cane - a receu cy devant son tablier et la cane de toile pour l’année echeue à la St Jean 1752.
Cejourd’hui 14e avril 1753 j’ay compté qu’elle a receu ci devant quatorse livres onse sols en argent ou etoffe et aujourdhui neuf sols au moyen de quoi elle est payée de tout son salaire pour l’année echeue à la St Jean dernier 1752.
Sera memoire qu’elle est payée de tout son salaire echeu à la St Jean mil sept cens cinquante trois au moyen de certaine etoffe a elle baillée : le surplus en argent.
Sera memoire que je lui ay en garde dix huit livres – le 17 fevrier 1754 a receu à compte trois livres – le 1er may 1755 douse livres. Sera memoire que pour l’année echeu à la St Jean 1754 son salaire en argent est de 17 l. et pour les années echues à la St Jean 1755. 1756 et qui echera à la St Jean 1757 de 18 l. - a receu le tablier et la toile pour toutes les années echues à la St Jean dernier 1756. pour ce qui est de son salaire en argent compte fait de ce qu’elle a receu cy dessus lui sera deu à la St Jean prochaine 1757, septante quatre livres y compris les dix huit livres que je lui ay en garde.
Le 30 novembre 1758 a receu dix huit livres – a eté payée de tous ses salaires lors de son mariage partant quittes.
[93v]
Françoise Burg servante à Marcillac a eté payée de tous ses salaires de tout le tems qu’elle nous a servi jusques à la St Jean 1751 ne lui sera deu que le salaire courant à la St Jean 1752 sera memoire que ma mere lui a rendu cent livres qu’elle lui avoit en garde. Son salaire est de 15 l. argent deux canes toile mixte un pan toile fine de maison une paire bas de laine et une paire sabots, et un tablier de drap sive sarguine- est payée de son salaire de l’année derniere echeüe à la St Jean 1752 à l’exception de la toile des sabots et du tablier. Est payée de la toile et du tablier pour les deux dernieres années echeues à la St Jean 1753- sera memoire qu’elle a receu dans le mois d’avril 1753 trois canes etoffes et sept pans à raison de 50 s. la cane qui se monte neuf livres treise sols neufs deniers en tant moins de son salaire en argent qui echera à la St Jean prochain [Ciii] reste deu à la St Jean 1753 5 l. 6 s. 3 d. et deux paires sabots le surplus payé.
Sera memoire qu’en vendanges 1754 a eté fait compte avec Françoise de tout ce qui lui peut etre deu de son salaire. Le tout lui a eté payé jusques à la St Jean dernier mil sept cens cinquante quatre à l’exception des sabots – est payée des sabots- est payée de tout son salaire echeu à la St Jean mil sept cens cinquante cinq- a receu au mois de novembre 30 s. lorsqu’elle feut à besone, aux fetes de la Noel cinquante sols pour payer les souliers – à la St Jean 1758 auquel jour elle a cessé de nous servir lui a eté fait compte de tout ce qui lui etoit deu.
[94r]
Memoires touchant les pensions que je paye
Je dois payer tous les ans à Anne Baules ancienne servante de mon oncle la pension suivante à elle faite par mondit oncle:
Trois sestiers deux quartes froment- trois sestiers deux quartes mixture, une barrique vin pur une barrique demi vin et trente livres argent.
Plus lui a eté laissée sa vie durant l’habitation qu’a eté de Carrié garnie des meubles nescessaires et la faculté de prendre le bois nescessaire pour son usage. A la St Jean 1746 auquel jour comencoit à courir la pension susdite feut fait compte des arrerages des salaires deus par mon oncle à ladite Baules, et s’est trouvé lui etre deu audit St Jean 1746 la somme de deux cens cinquante livres.
Ladite Anne Baulés a continué de nous servir et avons convenu avec elle que pour son salaire et pension de l’année comencée à la St Jean 1746 jusqu’a pareil jour 1747 je lui baillerois trente livres argent et une barrique vin pur.
A la St Jean 1747 j’ay fait une autre convention avec ladite Baulés qui continuera a nous servir une autre année qui finira à la St Jean 1748 et avons convenu que je lui baillerai pour sa pension et salaire pour ladite année soixante livres seulement.
A la St Jean 1748 j’ay compté ce qui etoit deu à ladite Baulez et s’est trouvé qu’il lui est deu comme est dit cy dessus – 250 l. d’arrerages de salaires deus par mon oncle- plus lui est deu pour son salaire ou pension de l’année comencée à la St Jean 1746 et finie audit jour 1747 30 l. argent et 20 l. pour la barrique de vin à quoi nous l'avons evaluée – plus lui est deu soixante livres pour son salaire ou pension suivant nos conventions pour l’année echeue à la St Jean 1748 lui est deu en tout audit St Jean 1748 trois cens soixante livres, de laqu’elle somme il faut distraire celle de soixante livres qu’elle a receu cy devant en differens payemens reste deu trois cens livres.
Le 15 novembre 1748 j’ay baillé à Anne Baulés quatre vingt quatre livres à compte ne restera donc deu que deux cens seize livres, et les 60 l. pour la pension ou salaire courant qui echera à la St Jean 1749 continuant de nous servit sur le meme pied.
Le 10 mars 1750 j’ay baillé à ladite Baulez vingt quatre livres à compte, et sera memoire qu’elle a continué de nous servir depuis la St Jean 1749 sur le meme pié de 60 l. pour sa pension ou salaire.
A la St Jean 1750 Année (sic) Baulés s’est retirée dans l’habitation à elle laissée par mon oncle et ayant compté ce qui lui etoit deu j’ay trouvé que suivant le compte cy dessus du 15 novembre 1748 lui etoit deu 216 l., de plus lui est deu cent vingt livres echeus à la St Jean 1750 pour les deux dernieres années à soixante livres par an monte en tout 336 l. dont faut distraire les 24 l. cy dessus baillés.
Le 10 mars 1750 reste trois cens douse livres echeus à la St Jean 1750.
Le 3 mars 1751 lui ay baillé vingt quatre livres à compte.
Le 10 septembre 1751 lui ay baillé quarante quarante huit livres – lui etoit deu à la St Jean 1750 312 l. à quoi il faut ajouter trente six livres argent faisant partie de sa pension echeue à la St Jean 1751 ce qui fait en tout 342 l. de laqu’elle somme il faut distraire celle de 72 l. payée en deux fois depuis le dernier compte comme est ecrit cy dessus lui reste deu à la St Jean 1751 deux cens septante livres, et sera memoire qu’elle a receu tout le surplus de sa pension en bled et vin echeue à ladite fete St Jean Baptiste 1751.
Au mois d’octobre 1751 ladite Baules a receu tout le froment et la mixture de sa pension pour l’année qui a comencée à la St Jean 1751- sera memoire qu’elle a receu tout le vin pour l’année comencée à la St Jean 1751 et finie à la St Jean 1752. Le 20 septembre 1752 lui ay baillé quarante huit livres qui serviront sçavoir trente livres pour l’argent de sa pension echeu à la St Jean 1752 et les 18 l. restans en tant moins de celle de 270 l. que j’ay compté cy dessus lui etre deu à la St Jean 1751, ne lui est par consequent deu echeu à la St Jean 1752 que 252 l. Le 5 octobre 1753 lui ay baillé trente livres qui serviront pour sa pension en argent echeue à la St Jean 1753, et lui sera toujours deu les 252 l. … Sera memoire qu’Anne Baulez a receu tout le bled et le vin pour l’année comencée à la St Jean 1752 et finie à la St Jean 1753. A receu pareillement tout le bled et le vin de sa pension pour l’année comencée à la St Jean 1753 et qui finira à la St Jean mil sept cens cinquante quatre à l’exception d’une semal de demi vin, ayant fait compte avec elle du vin pour que lui ay baillé au prorata pour le demi vin.
Le 10 may mil sept cens cinquante quatre lui ay baillé douse livres à compte. Sera memoire qu’Anne a receu une charge de vin pour que lui ay avancé pour l’année qui finira à la St Jean 1755, mais lui dois d’un autre coté la susdite semal de demi vin pour l’année echeue ou finie à la St Jean mil sept cens cinquante quatre: plus j’ay fait delivrer à Anne une charge de vin pur evalué à cinq livres quinse sols sur le pié de 20 l. la pipe ce 8e octobre mil sept cens cinquante quatre et lui ay baillé de plus le meme jour douse livres cinq sols ce qui joint avec les 5 l. 15 s. du vin et les 12 l. a elle baillés cy dessus le 10 may dernier fait celle de trente livres qui serviront pour sa pension en argent echeue à la St Jean dernier 1754, et sera memoire qu’elle a receu tout le bled de sa pension pour l’année comencée à la St Jean dernier 1754. a receu le 6 decembre 1754 une charge de vin [Civ] tourné- au comencement de fevrier 1755 a receu une charge vin pur vieux le 23 avril 1755 a receu une charge vin pur. Le 23 juin 1755 a receu trente livres. Le 12 [Cv] 1755 a receu une charge de vin pur. Cejourd’hui 27 septembre 1755 j’ay fait compte avec Anne du vin à elle baillée et compensation faite du vin pur, pour le demi vin qui devois lui bailler s’est trouvée payée en vin pour l’année finie à la St Jean dernier et au dessus a receu une charge vin pur pour l’année courante, dans le present compte comprise la semal de demi vin qui lui restoit deue à la St Jean 1754. Le 4e octobre a receu une charge vin pur six quartes froment et deux quarte orge – au comencement de janvier 1756 a receu six quartes orge – le trois fevrier 1756 j’ay delivré à Anne deux sestiers froment pour restes des 3 sestiers et demi froment de sa pension de l’année courante – le 12 avril 1756 a receu une charge vin pur. Le 7e may 1756 a receu une charge vin pur que vens 37 l. 10 s. la pipe – le 28 may 1756 a pris une charge vin pur ne scai sur quel pié lui faudra compter ayant cessé den vendre – le 12 juin 1756 a pris une charge vin pur – le 12 juillet 1756 a pris une charge vin pur de 38 l. la pipe – le 23 juillet 1756 compte fait avec Anne de tout le vin qu’elle a receu depuis le compte du 27 septembre dernier s’est trouvée payée de tout le vin de sa pension compensation faite du vin pur avec le demi vin et s’est trouvée me devoir au dela trente quatre livres qui serviront pour largent de sa pension ou arrerages ce que j’ay mis sur son memoire – le 27 juillet a pris une charge vin pur de 38 l. 10 s. la pipe – le 16 septembre 1756 a receu une charge vin pur à raison de 40 l. la pipe – a receu en octobre six quartes orge, et en novembre 1756 six quartes froment le 23 decembre 1756 a receu une charge vin pur – a receu les deux sestiers restans de froment – plus a receu une quarte orge baillée a la cardayre sa niece . Le 19 avril 1757 a receu les sept quartes orges restantes.
[94v]
Le 21 avril 1757 Anne Baulés a receu une charge vin pur nouveau à compte de sa pension. Le 16 may 1757 a receu une charge vin pur. Cejourd’huy quatrieme juin mil sept cens cinquante sept compte fait avec Anne Baules du vin qu’elle a receu depuis le dernier compte du 23 juillet 1756 s’est trouvé en avoir receu cinq charges et avons convenu que les deux derniers qui sont de vin nouveau serviront pour la barrique de vin pur de sa pension et les trois charges precedentes les lui ay precomptées sur le pied sçavoir la premiere de 38 l. 10 s. la pipe et les deux autres de 40 l. la pipe qui se montent 29 l. 12 s. 6 d. laqu’elle somme servira au payement de la pension en argent et est convenu que le demi vin de sa pension courante elle prendra du vin pur au prorata avant la St Jean 1757 et depuis le dernier compte a receu une charge vin pur nouveau. Le 2 juillet a receu une charge vin pur nouveau – le 10 aoust a receu une charge vin pur nouveau – le 18 octobre 1757 a receu six quartes froment et six quartes orge à compte de sa pension courante depuis la St Jean dernier a la fin dudit mois d’octobre a receu une charge vin pur que je vends 33 l. la pipe sera memoire que en octobre bailla més deux quartes orge par la cardayre de St laurens sa niece.
Cejourd’huy 23 novembre mil sept cens cinquante sept compte fait avec Anne Baulez du vin à elle delivré depuis le dernier compte du 4 juin 1757 dernier – s’est trouvé en avoir receu une pipe dont une barrique servira pour le vin pur de sa pension pour l’année comencee à la St Jean derniere et qui finira à la St Jean 1758, et avons compensé l’autre barrique avec le demi vin de sa pension pour l’année echeue à la St Jean dernier 1757 mais en avons distrait cinq livres dix sols qui serviront à compte de sa pension en argent ou arrerage, et le meme jour avons fait compte de tous les payemens receus à compte de ses sallaires et pention en argent et s’est trouvé lui etre deu en tout et pour tout deux cens quarante deux livres dix sept sols six deniers le tout echeu à la St Jean dernier mil sept cens cinquante sept distraction faite des 5 l. 10 s. cy dessus mentionés et de faite lui ay baillé les quarante deux livres dix sept sols six deniers pat tant ne lui sera deu que deux cens livres le present compte ay ecrit sur son memoire qu’elle a entre ses mains.
Le 2 juin 1758 a receu une charge de demi vin. Le 1 fevrier 1758 a receu six quartes et deux sestiers froment pour reste et fin de paye de sa pension en bled pour l’année comencée à la St Jean 1757 et qui finira à la St Jean prochain 1758 – le 29 mars 1758 a receu une charge de demi vin. Le 24 avril 58 a receu une semal vin pur au dessus de sa pension – le 6 may 1758 a receu une charge vin pur. A la fin septembre 1758 a receu 6 quartes froment et deux sestiers orge. En decembre 1758 a receu deux quartes. Le 19 fevrier 1759 a receu vingt quatre livres à compte de sa pension mis sur son memoire.
Le 21 mars 1759 a receu six quartes froment et un setier orge pour reste de sa pension en bled. Le 13 avril 1759 a receu une charge de demi vin et en avril receu une autre charge aussi de demi vin à la Noel et que n’ay pas couché sur son journal. Le 3 septembre receu deux sestiers froment et six quartes orge – receu quelques jours après deux quartes orge au dessus des six quartes. Du depuis baillé pour elle deux quartes orge à la Cardayre. Le 6 mai 1760 a receu six quartes froment et un setier orge pour fin de pay de sa pension en bled de l’année qui finira à la St Jean prochain 1760. Au comencement de novembre 1760 ou fin d’octobre ay baillé à Salles à Anne Baulés trente six livres que j’ay couchés sur son memoire. En novembre 1760 a receu tout le bled de sa pension pour l’année qui a comencé à la St Jean dernier et qui finira à la St Jean 1761. A receu tout le bled de sa pension pour l’année qui finira à la St Jean mil sept cens soixante deux.
Le 26 janvier 1762 a receu à Salles trente six livres que j’ay couchés sur son memoire.
[95] et [96] blancs
[97r]
Pension des religieuses de l’Annonciade mes sœurs
Leur est deu 20 l. de pension tous les ans à chacune de mes deux sœurs a elles faites par mon oncle du Crez plus dix livres de pension à l’aynée à elle faite par mon pere.
J’ay comencé à leur payer à compte de leur pension à la fin de decembre 1746 auquel temps leur baillé 48 ou 96 l. Le 9 aoust 1748 j’ay baillé à mes sœurs religieuses vingt quatre livres à compte de leur pension.
Le 9 decembre 1749 j’ay baillé vingt quatre livres à mes sœurs religieuses.
Le 1er decembre 1750 j’ay baillé vingt quatre livres à ma sœur cadete religieuse à l’Annonciade.
Le 1er avril 1751 j’ay baillé vingt quatre livres à mes deux sœurs religieuses.
A la fin de novembre 1751 j’ay baillé vingt quatre livres à mes sœurs religieuses.
Le 20 fevrier 1753 j’ay baillé vingt quatre livres à mes sœurs religieuses.
Le 18e decembre mil sept cens cinquante quatre j’ay baillé à mes sœurs trente six livres.
Le 9e janvier 1756 j’ay baillé à mes sœurs de l’Annonciade quarante huit livres.
Le 26 fevrier 1757 j’ay baillé à mes sœurs de l’Annonciade quarante deux livres.
Le 18 fevrier 1758 j’ay baillé à mes sœurs de l’Annonciade quarante deux livres pour leur pension.
En janvier 1759 ay baillé à mes sœurs de l’Annonciade quarante deux livres.
au comencement de janvier 1761 baillé à mes sœurs de l’Annonciade quarante deux livres.
Vers la fin de decembre 1761 baillé à mes sœurs quarante deux livres.
Au comencement de 1762 baillé quarante deux livres, au comencement de 1763 quarante deux livres.
Le 11 décembre mil sept cens soixante quatre baillé vingt quatre livres à ma sœur cadete.
En 1765 baillé aux religieuses quarante deux livres; en 1766 baillé quarante deux livres ; en 1767 baillé quarante deux livres.
[97v] blanc
[98r]
Memoire concernant notre aumonier etc.
Sera memoire que Monsieur Rebel vint dire la messe au Crez depuis la Noël 1747 jusques vers la fin d’avril 1748 faisant environ quatre mois.
La seconde fois il a comencé le 14 decembre depuis ce jour la jusqu’à la fin de ce mois a dit la messe au Crez six dimanches ou fetes.
Pendant toute l’année 1750 qu’il a dit la messe au Crez y a 69 dimanches ou fetes dont en faut distraire environ quatre dimanches que nous restâmes à Salles en vendanges.
Depuis le 1er janvier 1751 jusqu'au 4 juillet inclusivement Monsieur Rebel a dit la messe au Crez trente sept dimanches ou fetes. Monsieur Rebel a fini de nous dire la messe le 4 juillet 1751.
Le 3 octobre 1751 j’ay fait compte avec Monsieur Rebel du nombre des fois qu’il nous a dit la messe depuis la Noel 1747 jusqu'au 4 juillet 1751, et s’est trouvé revenir à environ cent vingt quatre fois ce qui se monte à 12 s. chaque fois suivant notre accord à septante quatre livres quelques sols. Il avoit cy devant receu quarante huit livres et lui ay baillé cejourd’hui trente livres au moyen de quoi il est payé pour le passé.
Monsieur Rebel a comencé de nous venir dire la messe le 3 octobre 1751 et depuis ce jour la inclusivement jusqu’à la fin de la presente année il nous a dit la messe 11 dimanches ou fetes distrait le jour de la Noel qu’il resta à Rodez.
Au mois de janvier 1752 a dit la messe 5 fois distrait un dimanche qu’il a manqué.
Au mois de fevrier a manqué 1 dimanche reste 4 dimanches ou fetes qu’il est venu dire la messe en fevrier.
Aux mois de mars et avril nous a dit la messe 12 dimanches ou fetes.
Au mois de may juin et juillet nous a dit la messe 14 dimanches ou fetes distrait un dimanche qu’il a manqué au mois de juillet.
Aux mois d’aoust et septembre nous a dit la messe dix dimanches ou fetes.
Cejourd’hui 15 octobre 1752 j’ay baillé à compte à Monsieur Rebel trente livres, et sera memoire que depuis le dernier compte fait, eut à dire depuis le 3 octobre 1751 inclus jusques au 24 septembre 1752 aussi inclus, nous a dit la messe 56 dimanches ou fetes ce qui se monte à douse sols trente trois livres douse sols. Lui reste donc à la fin de septembre 1752 3 l. 12 s. et depuis la fin de septembre a dit la messe au Crez sçavoir au mois d’octobre 4 dimanches dont le dernier a eté le 22 dudit mois et depuis ce jour ne l’y a pas dite jusqu’au 3 decembre à cause des vendanges qui nous ont tenus à Salles jusqu’alors. Dans le mois de decembre a dit la messe 8 dimanches ou fetes, dans les mois de janvier fevrier et mars y a eu 16 dimanches ou fetes.
Dans les mois d’avril may et juin y a eu 19 dimanches ou fetes , dans le mois de juillet 5 dimanches.
Cejourd’hui 12 aoust mil sept cens cinquante trois jour de dimanche j’ay compté que depuis le dernier compte fait avec Monsieur Rebel il a dit la messe au Crez cinquante quatre dimanche ou fetes cejourd’huy compris, ce qui se monte à 12 s. trente deux livres huit sols. A quoi il faut ajouter les 3 l. 12 s. qui lui resterent deus du dernier compte monte tout trente six livres que je lui ay presentement baillé partant quittes jusqu'au jour present compris.
Sera memoire que Monsieur Rebel n’a recomencé de nous dire la messe au Crez que le seize decembre mil sept cens cinquante trois.
Dans ledit mois de decembre 1753 nous a dit la messe six dimanches ou fetes. Dans les mois de janvier, fevrier mars et avril 1754 nous a dit la messe vingt deux dimanches ou fetes; dans les mois de may et juin quinse dimanches ou fetes . Le 14 juillet mil sept cens cinquante quatre j’ay payé à compte à Monsieur Rebel vingt quatre livres. Dans les mois de juillet, aoust et septembre quatorse dimanches ou fetes, dans le mois d’octobre trois dimanches compris le 20 dudit mois après lequel nous descendimes au valon. Se monte ce qui lui reste deu au dessus des 24 l. que lui baillai le 14 juillet 1754 12 l. a receu les 12 l. le 14 fevrier 1755 partant quittes m’a fait quitance finale.
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Sera memoire que j’ay convenu avec Monsieur Albouy vicaire à la cathedrale qu’il nous viendra nous dire la messe au Crez et que je lui donerai 1 l. pour chaque dimanche et fete qu’il y dira la messe, et qu’il nous l’y a dite sçavoir :
Dans le mois de decembre 1754 le 8-9-15-22-25-26-27-29 ; dans le mois de janvier 1755 le 1-5-6-12-19-26; dans le mois de fevrier le 2-3-9-16-23 ; dans le mois de mars le 2-9-16-23-30-31 ; dans le mois d’avril le 1-6-7-13-20-27 ; dans le mois de may le 4-8-11-18-19-20-25-29 ; dans le mois de juin le 1-8-15-22-24-29 ; en juillet le 6-13-20-27 ; en aoust le 3-10-15-17-31 ; en septembre le 14-21-28 y a en tout 57 dimanches ou fetes ce qui se monte 57 l. que lui ay baillé partant quittes.
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Sera memoire que Monsieur Bourgnounesques nous a dit la messe au Crez : (43 en fin de ligne )
En decembre le –7-8-14-21-25-26-27-28 ; en janvier 1765 le 1-4-6-11-18-25 ; en fevrier le 1-2-8-15-22-29 ; en mars le 7-14-21-25 28 chartreux ; en avril le –4-
Le 16 septembre 1756 j’ay fait tenir dix huit livres à Monsieur Bourgnonesques et avoit receu cy devant d’Amiel douse livres ce qui fait en tout trente livres au moyen de quoi sommes quites.
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Sera memoire que Monsieur Rebel est venu dire la messe au Crez le 17 octobre 1756 et ensuite après vendanges en novembre le 28 ; en decembre le 5-8-12-19-25-26-27. En janvier 1757 le 1-2-6-9-16-23-30 ; en fevrier le 2-6-13-19-20-27 ; en mars le 6-13-20-25-27 ; en avril le –3-10-11-12-17-24 ; en may le 1-8 cejourd’huy lui ay baillé vingt quatres livres à compte. Plus en may le 15-22-29-30-31 ; en juin le –5-8-12-19-24-26-29 ; en juillet le 3-10-17-24-31 ; en aoust le 7-14-15-27-28 ; en septembre le –4-8-11-
[98v]
Sera memoire q[u]’un capucin est venu dire la messe au Crez sçavoir :
En novembre 1758 le 26; en decembre le – 3-8-10-17-24-25-26-27-31. En janvier 1759 le –1-6-7-14-21-28; en fevrier le 2-4-11-18-25; en mars le 4-11-18-25-26; en avril le-1-8-29.
Sera memoire que dans le mois de mai j’ay fait compte avec le pere gardien et lui ay payé l’honoraire de capucin qui nous est venu dire la messe.
Monsieur Viala pretre du faubourg de Rodez est venu dire la messe au Crez sçavoir :
En 1759 en octobre le 7 -
Monsieur Portalié est venu dire la messe au Crez sçavoir :
En 1760 en novembre le –9-16-23-30 ; en decembre le 7-8-14-21-26-27-28. En janvier 1761 le –1-4-6-11-18-25 ; en fevrier le 1-8-15-22 ; en mars le 1-8-15-23-24-29 Monsieur Acquié; en avril le
Convenu avec Monsieur Puech pretre qu’il restera au Crez et enseignera nos enfans à comencer en novembre 1761 et jusques au 1er octobre 1762 moyenant soixante livres argent.
Faudra lui precompter
Convenu avec Monsieur Miquel pretre qu’il nous servira d’aumonier et enseignera nos enfans à comencer à la St Jean mil sept cens soixante quatre moyenant septante cinq livres pour un an q quitté le 25 novembre de ladite année et payé.
Monsieur Rebel nous a dit la messe au Crez sçavoir : en decembre le 8-9-16-23-25-26-27-30. En janvier 1765 le 1-6-13-20-27 ; en fevrier le 3-10-17-24 ; en mars le 3-10-17-24-25-31 ; en avril le –7-8-9-14-21-28 ; en mai le 5-12-16-19-20. Mon frere le jesuite arriva de Suisse au Crez la veille de Pentecote, ainsi Monsieur Rebel ne vint plus nous dire la messe jusques au mois de juillet que mon frere feut rester au Plegat en juillet Monsieur Rebel nous dit la messe le 14 et le 21 après quoi nous feumes à Soyri jusques aux vendanges baillé à Monsieur Rebel une pipe vin vieux à raison de 40 l. et de plus 4 l. pour le port lui dois une messe dite à l’Annonciade pour mon epouse. A dit la messe au Crez en decembre 1765 le 1-8-15-22-25-26-27-29. En janvier 1766 le 1- 5-6-12-19-26 ; en fevrier le 2-9-16-23 ; en mars le 2-9-16-23-30-31 ; en avril le 1-6-13-20-27 ; en mai le 4- 8 ascension -11-18-19-20-25-29 fete dieu ; en juin le 1-8-15-22-24-29 ; en juillet le 6-13-20-27 ; en aoust le 3-10-15-17-24-31 ; en septembre le 7-8-14-21-28.
Monsieur Viala est venu dire la messe au Crez sçavoir : en fevrier 1767 le 22 ; en mars le –1-8-15—22-25-29 ; en avril le 5-12-20-21-26 ; en mai le 3-10-17-24-28-31 ; en juin le 8 lendemain de Pentecote le 9-14-18-21-24-28-29 ; en juillet le 5-12-19-26 ; en aoust le 2-9-15-16-23-30 ; en septembre le 6-8-13-20-27 ; en octobre le 4-11-18 ; en novembre le 29 ; en decembre le 6-8-13-20-25-26-27. En janvier 1768 le 1-3-6-10-17-24-31 ; en fevrier le –2-7-14-21-28 ; en mars le 6-13-20-25-27-
[99r]
Monsieur Viala a continé de dire la messe au Crez sçavoir
En juin 1769 le 24-25-29- en juillet le 2-9-16-23-30 en aoust le 6-13-15-20-27- en septembre –3-8-10-17-24- en octobrele 1-8- en novembre le 19-26- en decembre le 3-8-10-17-24-25-26-27-31- en janvier 1770 le –1-6-7-14-21-28 en fevrier le 2 –4-11-18-25-en mars le 4-11-18-25- en avril le –1-8-16-17-22-29-en mai le
[99v] blanc [100] blanc
[101r]
Nourrice
La nommée Caubine de Soyri a commencé de donner du lait à Guillaume mon fils le 20 juin 1751.
Le …. Juillet 1751 j’ay baillé à la Caubine six livres.
Le 11 aoust 1751 j’ay baillé à la Caubine un sestier froment que je vendois pour lors 7 l. 15 s.
Le … octobre 1751 j’ay baillé à la Caubine deux sestiers seigle que je venois d’acheter 7 l. 12 s. le sestier. Le 7 janvier 1752 j’ay baillé à la Caubine six livres.
Le 21 mars suivant lui ay baillé six livres. Le 9 may 1752 lui ay six livres. Son mari a receu en deux fois neuf livres surquoi il faudrà compter le sable et la tuile qu’il nous a tiré et 30 s. prix fait pour cercler les champs de Soyri et une journée de manœuvre .
Le 30 juin 1752 baillé à la Caubine six livres. en vendanges 1752 a receu douse livres. Sera memoire que Guillaume ayant eté sevré vers le milieu d’octobre la Caubine a donné de suite du lait à Marie Anne ma fille. Le 30e novembre 1752 a receu six livres – le 19 decembre 1752 a receu six livres.
Compte cejourd’hui huitieme fevrier 1753 que la Caubine a receu en tout cy dessus 85 l. 19 s. Le 20 janvier dernier il y a eu dix neuf mois qu’elle donne du lait à Guillaume ou à Marianne ce qui se monte a 4 l. par mois 76 l. partant est surpayée de 9 l. 19 s. mais est deu a son mari 7 journées tout au plus qui se montent à 6 s. 42 s. (sic) plus trente sols pour avoir cerclé les champs de Soyri : plus six charratées tuile à dix sols montent 3 l. plus 16 charatées salle à 5 sols montent 4 l. monte tout ce que qui lui est deu dix livres douse sols dont faut distraire les 9 l. 19 s. cy dessus dont sa femme etoit surpayée reste donc deu seulement echeu le 20 janvier dernier treise sols. Le meme jour je lui ay envoyé six livres partie qui servira pour le tems qui a couru depuis le 20 janvier dernier et le reste pour l’avenir. Le 1er avril 1753 a receu six livres à compte- sur la fin de may a receu six livres . Le 30 juin envoyé à la Caubine trois livres. Le 4e septembre 1753 avons retiré Marianne de chez la Caubine et compte fait de ce qui peut lui etre deu s’est trouvé monter neuf livres moins quelques sols ; lui ay baillé neuf livres, au moyen de quoi ne lui est rien deu.
Le meme jour 4e septembre 1753 que nous avons retiré Marianne de chez la Caubine, l’avons mise chez la veuve du cardayrou de St Laurens. Le 15 septembre 1753 lui ay avancé neuf livres. Le 7 novembre 1753 la veuve du cardayré a pris à nourrir Marie Therese, et de plus a gardé encore chez elle Marie Anne jusqu’au vingt dudit mois de novembre.
Le 28 janvier 1754 lui ay baillé à St Laurens douse livres à compte. Le 9 mars 1754 mon epouse lui a baillé à St Laurens six livres à compte . Le 2 avril 1754 lui ay baillé à St Laurens six livres – le 23 juin 1754 dimanche du sacré Cœur lui ay baillé chez nous à Salles six livres . Compté cejourd’hui 30 juillet 1754 que la cardaire a donné du lait à Marianne pendant deux mois et demi, et à Marie Therese le 7 aoust prochain lui en aura donné pendant neuf mois ce qui se monte en tout quarante six livres, ele na receu que trente neuf livres partant lui sera deu ledit 7 aoust prochain sept livres. Le 9 aoust 1754 lui ay baillé sur le chemin de Marcillac six livres. en vendanges a receu 12 l. –Le 4 decembre 1754 j’ay fait compte avec la cardayre et avons resté quittes au septieme du present mois au moyen de neuf livres que je lui ay cejourd’hui baillé au moyen de quoi elle demeure aussi payée du pain qu’elle a fourni à la petite jusqu'à present à raison de 10 s. par mois. Le 13 fevrier 1755 a receu neuf livres au moyen de quoiest payée jusques au quatre de ce mois le pain aussi payé.
Le meme jour 13 fevrier 1755 a comencé à donner du lait à Ignace mon fils, et doit encore garder Marie Therese ma fille pour la sevrer. Le 4e mars 1755 avons retiré Marie Therese de chez la cardayre. Le 11 avril envoyé à la cardayre six livres par la servante à la fin de may 1755 envoyé six livres. Le 5 juillet 1755 lui ay envoyé par Jean Raynal six livres- compte fait est deu à la cardayre echeu le 4e octobre 1755 sçavoir 32 l. pour avoir nourri Ignace depuis le 4 fevrier jusqu’audit jour 4 octobre faisant 8 mois- plus 1 l. pour 2 mois de pain à Ignace plus 3 l. pour avoir gardé 20 jours Therese et pour le pain desdits 20 jours ce qui monte en tout 36 l. dont il faut distraire 18 l. qu’elle a receus en divers payemens depuis est payée jusqu’au 4 de ce mois compris le pain. Le 29 janvier 1755 avons retiré Ignace de chez la cardayre lui ay baillé neuf livres pour fin de paye quoique les 9 l. ne lui feussent deus que le 4 du mois prochain.
Le vingt huit janvier mil sept cens cinquante six la femme du nommé Saleilles, ou Reynal de Capdenaguet a commencé à donner du lait à Marie Rose- qui ne la gardée que jusqu’au dix [Cvii] fevrier suivant ce qui fait environ treise jours j’ay baillé 40 s. a Gervais pour lui bailler, en sera memoire quen meme tems la femme du nommé Ginestet- du meme village s’est chargée et a commencé de lui donner du lait. Le 21 avril 1756 baillé à la femme de Ginestet douse livres à compte. Le 27 juin 1756 baillé à Ginestet au Crez neuf livres. Le 19 septembre 1756 baillé à Ginestet au Crez neuf livres. Le 5 decembre 1756 compte fait au Crez avec la femme de Ginestet s’est trouvé qu’il lui sera deu le dix de ce mois dix livres plus dix sols par mois pour le pain depuis le dix de juillet ce qui se monte cinquante sols en tout lui sera deu 1 l. 10 s. lui ay baillé en meme tems douse livres et lui sera donc deu que dix sols.
Le 16 janvier 1757 baillé à Ginestet au Crez six livres- Le 20 fevrier 1757 payé a Ginestet au Crez quatre livres dix sols-Le 17 avril 1757 baillé à Gineste au Crez neuf livres.
Sera memoire que la femme de Ginestet a cessé de donner du lait à Marie Rose le 3 may 1757 et en meme tems a comencé d’en donner à Marion. Le 8 may 1757 baillé a Ginestet au Crez trois livres- Le 26 juin 1757 baillé à Ginestet au Crez six livres. Le 31 juillet 1757 ma mere a baillé a Ginestet au Crez six livres. Le 4 septembre 1757 baillé a Ginestet au Crez six livres. Le 26 novembre 1757 mon epouse a baillé à la femme de Ginestet a Capdenaguet douse livres.
Cejourd’huy second fevrier 1758 compte fait des payemens faits pour la nourriture de Marie Rose ou Marion depuis le dernier compte du 5 decembre 1756 s’est trouvé avoir receu en tout cinquante deux livres- y a depuis le 10 [Cviii] decembre 1756 jusqu'au 1er fevrier 1758 quatorse mois à 4 l. se monte cinquante six livres a quoi faut ajouter dix sols par mois pour le pain de Marie Rose de cinq mois moins quelques jours se monte 50 sols faut ajouter encore trois livres pour six mois de pain pour Marion ce qui faira en tout soixante une livres dix sols, distraction faite des cinquante deux livres receus restera deu [Cix] le 10 fevrier 1758 neuf livres dix sols lui ay baillé neuf livres restera seulement deu audit jour dix sols- Le 9e avril 1758 a receu au Crez neuf livres par moyen de quoi sera payé jusqu'au 10 de ce mois avril y compris le pain a l’exception des dix sols cy dessus qui lui sont encore deus- Le 17 may 1758 baillé à la femme de Ginestet au Crez six livres. Le 29 juin 1758 nous avons repris ma fille de chez Ginestet et ayant fait compte avec Ginestet et sa femme s’est trouvé leur etre deu six livres dix sols. Le 21 juin 1758 la femme de …. dit lou Caillat de Payrinhac a pris Jean Louis mon fils pour lui donner du lait. Le 2 aoust payé au Caillat mari de la nourrice à Soyri douse livres à compté. Le 10 decembre ay baillé au Caillat au Crez douse livres et sera memoire qu’en vendanges en lui payant ses journées de vendanges le surpayai de neuf sols qui serviront pour la nourriture de l’enfant. Le 14 janvier j’ay baillé six livres au Caillat et avons convenu que le 21 de ce mois lui serait deu cinq livres y compris le pain partant est surpayé de vingt sols au dela du 21 de ce mois. Le 20 fevrier 1759 ay payé la femme du Caillat jusqu'à cejourd’huy et ay retiré le petit qui a eté mis entre les mains de la femme de Champagne de Soyri. A la fin de fevrier Champagne a receu six livres à compte de la nourriture du petit ou de la façon de la toile qu’il doit nous faire. Le 11 mars 1752 a receu six livres à compte comme dessus. Le 20 avril 1759 ay baillé six livres à Champagne au moyen de quoi est payé de deux mois echeus cejourd’huy de la nourriture du petit et est payé en meme tems de la toile qu’il nous a faite et est surpayé de trente sols. Le 26 avril 1759 sur la facon d’une cotonade que lui ay payé est surpayé de dix sols et qu’en les trente sols cy devant est surpayé de quarante sols qui serviront pour la nourriture de Jean Louis. Le 1er juin 1759 ay payé à la Champagnate six livres à compte. Le 2 aoust nous avons sevré Jean Louis et payé la Champagnate; quittes.
[101v]
Le 21 octobre mil sept cens cinquante neuf la nommée Miquele de Ceveyrac a comencé de donner du lait à Joseph mon fils a eté payé de tout ce qui lui etait deu à la mort du petit.
Le 17 mars 1761 la femme de Sanhes Gaspar du Pont a comencé de donner du lait à Jean Louis mon fils. Le 18 avril 1761 j’ay delivré à Sanhes du Pont deux sestiers seigle à raison de 5 l. 10 le sestier.
En juin 1761 delivré autres deux sestiers seigle à raison aussi de 5 l. 10 s. le sestier le 1er decembre 1761 baillé au Crez douse livres. Le 24 fevrier mil sept cens soixante deux baillé à la nourrice six livres, avoit receu cy devant trente sols.
En avril a receu trois sestiers froment à raison de 5 l. le sestier.
Avons retiré Jean Louis le 18 avril avons fait compte avec la nourrice et avons resté quittes.
Le 25 septembre 1762 la Rouquette de Soyri a comencé de donner du lait à Marie Henriette ma fille. A receu une fois 6 l. et en deux fois quatre sestiers froment à raison de 6 l. le sestier. Est payé. Le 17 ou 18 avril 1765 Marianne Gervays femme de Sarret de Ceveyrac a commencé à donner du lait à Marie Jeanne ma fille. Le 14 octobre 1765 son mari a receu au Crez vingt quatre livres. Le 26 mars 1766 baillé au Crez à Marianne Gervays dix huit livres. Compte fait avec Marianne Gervais avons resté quittes. Le 15 juillet 1766 la femme de Fric a comencé à donner du lait à Marie Helene ma fille et le meme jour ay baillé à ladite nourice six livres. Le 30 septembre baillé sept pauques vin qui se montent sept sols. Le 18 novemvre a receu dix huit livres. Le 22 mars 1767 a receu six livres d’un coté au moyen de quoi avons compté qu’elle sera payée jusqu'au 15 avril prochain, et lui ay payé en meme tems trois journées pour faucher que je lui devois. Baillé trente livres à Fric moyenant quoi demeure convenu qu’il sera surpayé le 15 decembre 1767 de dix livres six sols. Le 2 fevrier 1768 preté six livres à Fric –quittes.
__________________________________________________________
Le 23 octobre 1769 sur le soir la femme de Genieys de Salles a pris Marie Dorothée ma fille pour la nourrir chez elle- en novembre suivant a receu ou son mari six livres à compte entre autres six livres echus à la toussaints pour l’entretien de nos couverts suivant nos conventions.
[102] blanc [103r] blanc
[103v]
Sera memoire que le 4 aoust mil sept cens cinquante sept après midi le sieur Amiel a pris chez lui mon ayné en pension pour aller de là dire sa leçon chez la parisienne. Nota : n’avons fait aucune convention St revenu au Crez le 12 octobre 1757.
Sera memoire memoire qu’en vendanges 1757 j’ay convenu avec le sieur Amiel pour la pension de mon aïné tant pour le passé que pour l’avenir a huit livres par mois mon ayné est retourné chez le sieur Amiel le douse novembre matin mil sept cens cinquante sept.
Le 24 juillet 1758 avons fait compte avec le sieur Amiel de ce que nous avions à faire ensemble je lui ay payé la pension de mon fils [Cx] de tout le tems qu’il a reste chez lui jusqu’au vingt juillet 1758, de plus l’ay rembourcé de six livres par mois qu’il a payé pour moi depuis le comencement de novembre 1757 jusqu’au dit jour 20 juillet 1758 à Monsieur Labaume precepteur de mon fils le tout compensation faite du bled que lui avoit cy devant baillé, lui ay payé le surplus en argent partant quittes.
Sera memoire que le dix huit novembre mil sept cens cinquante huit mon ayné est revenu en pension chez le sieur Amiel et que Monsieur Labaume continuera à etre son precepteur et que le mois comencera pour lui de ce jour là. Sera encore memoire que le 29e octobre 1758 je fis compte avec le sieur Amiel dont nous fimes un double de nous signé suivant lequel il feut convenu que le sieur Amiel me devoit cent dix livres pour reste s. du prix [de] deux charratées froment cy devant à lui baillées au moyen de quoi tout le passé se trouvoit payé sçavoir la pension de mon fils l’honoraire du precepteur et ce qu’il avoit fourni pour moi.
Le 24 avril 1759 avons convenu avec le sieur Amiel que depuis le dernier compte du 29 octobre dernier le sieur Amiel a fourni pour moi 27 l. 4 s. 6 d. au moyen de quoi il ne me devra pour le prix du bled cy dessus que quatre vingt deux livres quinse sols six deniers sur quoi il faut distraire la pension de mon fils à raison de neuf livres par mois depuis le dix huit novembre dernier jusques au six d’avril qu’il est venu au Crez ce qui fait quatre mois et demi et se monte quarante livres dix sols a de plus fourni pour moi vingt sept livres baillés ou tenus en compte à Monsieur Labaume precepteur de mon fils pour les memes quatre mois et demi echeus aussi le 6 avril les susdites deux sommes font celle de soixante sept livres dix sols partant ne me reste deu pour le prix du bled que quinse livres cinq sols six deniers duquel compte a eté fait un memoire signé du sieur Amiel et de moi.
Sera memoire que mon fils à cause de sa maladie n’est revenu chez le sieur Amiel que le quinse mai 1759.
Depuis le dernier compte cy dessus jusqu’à cejourd’huy 2 juin 1759 le sieur Amiel m’a fourni huit livres seise sols pour viande, rudimens cathechisme pour mon fils et partant ne me reste deu que six livres neufs sols six deniers- Le 26 juillet 1759 compte fait au Crez avec le sieur Amiel il s’est trouvé qu’il m’a fourni depuis le 2 juin dernier vingt deux livres quatorse sols en ce compris douse livres pour fin de paye a Monsieur Labaume a quoi il faut ajouter la pension de mon fils depuis le 15 mai jusques au 25 juillet qu’il est revenu au Crez qui se monte vingt une livre ce qui fait en tout quarante trois livres quatorse sols sur quoi il faut distraire les six livres neuf sols six deniers qu’il me restoit du prix du bled cy dessus partant je devrai au sieur Amiel trente sept livres quatre sols.
Le 24 octobre mil sept cens cinquante neuf compte fait avec le sieur Amiel il s’est trouvé lui etre deu compris les 37 l. 4 s. cy dessus et tout ce qu’il m’a fourni jusqu’à cejourd’huy septante livres dix huit sols six deniers qui serviront au payement de partie du prix de vingt sestiers froment que je lui ay fait porter au mois de septembre dernier à raison de huit livres le sestier –sera memoire que mon fils est revenu chez le sieur Amiel le sept novembre mil sept cens cinquante neuf et a quité environ le vingt de decembre suivant.
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Sera memoire que mon fils a eté mis en service chez la Procule le 29 decembre mil sept cens cinquante neuf – le 9 fevrier 1760 j’ay baillé douse livres à Procule à compte le 19 fevrier 1760 j’ay baillé au Crez à Monsieur Vezins precepteur de mon fils vingt quatre livres à compte de ce qui lui est deu pour son honoraire. Le 6 juin 1760 baillé douse livres à Monsieur Vezins au Crez ou est venu nous voir.
Mon fils est revenu au Crez le 20 juillet et ce jour j’ay baillé à Monsieur Vezins de quoi payer tout ce que je devois a Procule pour la depense de mon fils ou service.
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Le sept novembre 1760 mon fils a eté mis en pension chez Monsieur Garrigues lui ay baillé vingt quatre livres par avance. Le 17 janvier 1761 baillé quarante huit livres à compte – avons fait compte avec Monsieur Garrigues et l’ay payé partant quittes.
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Le 12 decembre mil sept cens soixante quatre j’ay mis mon fils chez le sieur Amiel lui dois envoyer le pain et ay convenu avec le sieur Amiel qu’il lui fournira le surplus moyenant *** par repas.
Le sixieme janvier mil sept cens soixante six compte fait avec le sieur Amiel que les fournitures par lui faites par moi depuis le dernier compte fait avec lui quatre vingt dix neuf livres treise sols, et lui de son coté me doit le prix de deux charrattees froment a lui delivré au mois d’octobre dernier à raison de huit livres dix sols le sestier mais je lui devrai de mon coté la depence de mes deux enfans pour la viande et le charbon à compter du dixieme novembre denier faudra aussi lui precompter le prix de quelques livres pour mes enfans dont il fournira un memoire.
[104r]
Le 10e fevrier mil sept cens soixante huit compte fait entre le sieur Amiel et moi et de nous signé de toutes les fournitures qu’il a faite pour moi jusqu'à cejourd’huy de la depence de mes enfans à l’exception du pain à raison de quatre livres par mois pour chacun et de la chambre ladite depence et chambre jusqu’au cinq du mois de fevrier. S’est trouvé lui être deu deux cens quatre vingt seise livres mais lui de son coté me devoit suivant le dernier compte la somme de cent cinquante une livres neuf sols plus quarante cinq livres pour le prix d’une pipe vin et cent quatre vingt livres pour le prix de deux charrattées froment a lui baillées au mois de septembre dernier ce qui fait en tout trois cens septante six livres neuf sols partant le sieur Amiel me doit encore quatre vingt livres. Le 7 mars 1770 compte fait avec le sieur Amiel auquel jour jour mes enfans sont sortis de chez lui pour toujours, s’est trouvé que le sieur Amiel me reste deu à cause des avances a lui faites en bled ou en vin cinquante cinq livres neuf deniers suivant le memoire par lui signé.
Sera memoire que mes enfans sont entrés chez Mademoiselle Rous sçavoir mon ayné et Ignace, le 23 avril mil sept cens septante. J’ay baillé à Mademoiselle Rous deux sestiers froment, faut convenir du prix ; valoit douse livres le setier. Sera memoire que mon ayné s’est enfui de chez Mademoiselle Rous le matin du vingt juin 1770, par consequent y a resté que deux mois moins trois jours. Ignace est revenu en vacances vers la fin d’aoust 1770 – baillé à Mademoiselle Rous quatorse sestiers froment, valoit douse livres. Ignace et Jean Louis sont revenus chez Mademoiselle Rous le lendemain de St Amans 1770 ; faudra distraire les vacances de Paques et peut-etre de la Noel. Mes enfans sont revenus chez moi après la mi aout je ne sçai le jour. Ignace et Jean Louis sont revenus chez Mademoiselle Rous le 5 novembre 1771. Sera memoire qu’en septembre dernier j’ay baillé à Mademoiselle Rous treise sestiers froment, le prix courant etoit de 12 l. à voir si puis lui bailler à 11 l. 10 s. ou 11 l. Ignace a quitté chez Mademoiselle Rous pour aller à Laguiole le 5 decembre 1771 ; à distraire les vacances de la Paque pour Jean Louis de 1772 ; Jean Louis chez moi le 23 aout 1772. J’ay baillé six sestiers froment à Mademoiselle Rous - ay vendu mon bled 11 l. Jean Louis est revenu chez Mademoiselle Rous le 5 novembre 1772.
[104v] blanc [105] 105 à [111] blancs [112r] blanc
[112v] (G)
Dans coin gauche : 15 229 l. [Cxi]
Dans marge droite : celles qui portent revenu
Dettes actives
Monsieur Monteils doit le 20 mars 1793 : 1158 l.
Maitre D’arzac doit de jour en jour: 1200 l.
Le sieur Vaisse doit le 29 novembre 1793 : 2136 l.
Le sieur Carcenac bourran doit le 26 juillet 1792 : 1567 (transformé en 1 367 l.) 6 l. 4 s.
Cabrolier de Soyri doit depuis le 17 decembre 1791 avec les interets: 540 l.
A Monsieur le prieur de St Martin preté jusqu’au 1er jour: 100 l.
Du contract de mariage : 3000 l.
Le sieur Boutet marchant de Rodés doit de le 16 aoust 1793 : 630 l.
Arnal de la Combie doit par acte devant Miquel notaire le 9 septembre 1793 : 105 l.
A Monsieur Carcenac le 1er decembre 1793 doit 1575 l.
A Monsieur Carcenac le 21 decembre 1794 ….. 1040 l.
Cabrolier de Soyri du onze fructidor [Cxii] l’an 3 ou 28 aoust 1794 …… 471 l.
[113v] blanc [114] et [115] blancs. [116] et [117] manquants [118] , [119] et [120] blancs
[121r]
Memoires concernant le sieur Duplegat mon beau frere
En mariant ma sœur avec le sieur Duplegat lui a eté constitué dans son contrat de mariage du … septembre 1748 la somme de 10 000 l. en ce compris 1 000 l. que Monsieur Guirbaldy du Crez mon oncle lui legua par son testament compris encore 1 000 l. que ma mere lui a donné de la somme de 3 000 l. qu’elle s’étoit reservée dans mon contrat de mariage.
Le jour du contrat de mariage je lui ay compté quatre mille livres cy …………… 4 000 l.
Le surplus suivant ledit contrat doit se payer à 1 000 l. par an.
A la fin de janvier 1749 j’ai avancé au sieur Duplegat la somme de cinq cens livres lors du contrat de mariage de sa sœur avec le sieur Destruels de Grifouliere et ce suivant la quitance que m’en fit ledit sieur Duplegat devant Maitre Barlié
Le 10 avril 1750 cy …………………………………………………………………. 500 l.
Le 11 avril 1750 j’ay payé au sieur Duplegat ou au sieur Mourgués de Cranssac pour lui la somme de deux cens cinquante livres suivant la quitance dudit jour retenue par Maitre Barlié cy ………………………………………………. 250 l. Le 7 decembre 1750 j’ay payé pour lui au sieur Mourgués deux cens cinquante livres
……………………………………………………………………250 l.
Le 24 fevrier 1751 je lui ay baillé pour payer le sieur Destruels cinq cens livres cy ………………………………………………………………………………………500 l.
Le 4e decembre 1751 je lui ay baillé pour payer le sieur Mourgués deux cens cinquante livres cy ……………………………………………………..…… ………250 l.
Le 3e fevrier 1752 j’ay payé pour lui au sieur Destruels cinq cens livres cy ……... 500 l.
Le 10e dudit mois lui ay fourni à Marcillac 53 l. 8 s. pour le contorole du testament de son pere cy …………………………………………………………………. 53 l. 8 s.
Le 7e juin 1752 lui ay baillé à Villefranche trois cens livres qu’il employa pour payer le centieme denier du testament de son pere cy ……………………………………….………300 l.
Le 9e juin lui ay fourni à Marcillac 36 l. pour payer partie de son franc fief cy ……36 l.
Le 13 septembre 1752 j’ay payé pour lui au contorole de Marcillac 36 l. pour la [Cxiii] l’insinuation de la substitution du testament de son pere cy …………………………… 36 l.
Le 6e novembre 1752 lui ay payé à Salles deux cens cinquante livres pour payer le sieur Mourgués cy …………………………………………………………………….. 250 l.
Le 7 juillet 1753 je lui ay payé quinse cens cinquante livres qu’il a employé, sçavoir le meme jour 1 250 l. qu’il a payé à sa sœur de Galtié et les 300 livres restans qui doivent servir à payer Destruels son beau frere cy …………………..……….……………1550 l.
Le 17 decembre 1753 lui ay payé au Crez deux cens cinquante livres cy….……..…. 250 l.
Le 4 janvier 1754 acheté et payé pour lui deux pots pouti ont couté 53 sols cy..2 l. 13 s.
Le 19 may 1754 j’ai payé pour lui à Selves onse livres deux sols pour la façon de servietes cy …………………………………………………………………………………………..… 11 l. 2 s.
mais faut se souvenir que j’ai receu de lui cinq quartes bled noir m’a preté au Plegat 24 s. en monoye. Le 10e mars 1755 lui ay baillé à Rodez à la foire de my careme trente livres ……………………………………………………………………………..… 30 l.
Le 4e septembre 1755 lui ay baillé au Plegat deux cens soixante quatre livres qui avec les trente livres cy dessus et dernier ecrits fait celle de 294 dont m’a fait quitance ne m’ayant pas fait quitance cy devant des susdits 30 livres …………………………………264 l.
Le 11e mars 1756 j’ai baillé au Plégat cinq cens une livres dont m’a fait quitance cy …………………………………………………………………………………………………………….…501 l.
Le 20 aoust lui ay baillé cent nonante livres dont m’a fait quitance cy ……….…… 192 l.
Le 22 fevrier 1757 lui ay baillé deux cens quatre vingt sept livres douse sols pour fin de paye des susdites dix mille livres, il a retiré les quitances des sieurs Mourgués et Destruels comme il constate par la quitance finale qu’il m’a faite où sont mentionées toutes les autres.
[121v] blanc [122] à [125] blanc
[126r] (G)
Reparation de Sales
pour tuile 56 canes à 7 l. 10 s. la cane ………………………….. 420 l.
etrenes ……………………………………………………………………………….. 6 s.
peupliers achetés …………………………………………….………..…. 27 l.
scieurs …………………………………………………………….…..….…. 18 l. 18 s.
clous 19 milliers …………………………………………………………. 95 l.
chaux 4 grosses charretées …………………………..……………… 40 l.
port d’icelle…………………………………………………………………. 24 l.
au charpantier ou maçon ……………………………………..…….. 120 l.
port du bois de Cadeyrac …………………………………….……….. 82 l. 10 s.
au forgeron …………………………………………….…………………… 18 l.
au charpentier …………………………………………………………… 102 l.
fiches et serrure …………………………………………………………… 15 l. 7 s. 6 d.
au forgeron …………………………………………………………………. 24 l.
-----------------------
[Cxiv] charrois …………………………………………………………………... 36 l.
planche achetée ……………………………………………….……….…. 24 l.
au couvreur …………………………………………………………………. 15 l.
au maçon ……………………………………………..…………………….110 l.
au couvreur ………………………………………………………………….10 l.
à Burguiere charpantier………………………………………………… 15 l.
tuile ………………….………………………………………………………… 18 l.
tuile …………………………………………………………………………..109 l. 16 s.
port de planche ……………………………………………………….……. 4 l. 16 s.
journée ………………………………………………………….……….…………. 16 s.
au maçon ………………………………………..………………………… 102 l.
audit maçon ……………...……………………………………………… …18 l.
au charpentier ………….……………………………………………….. 102 l.
port de planche …………………………………………………………….. 5 l.
achat de feuille ou planche legere ……….………………………….. 7 l.
au forgeron ……………………………………………………….………… 24 l.
au forgeron deux outres vin vieux ……………………………..…… 11 l. 3 s.
au maçon 7 outres dont une outre donnée …………….……….. 36 l. 15 s.
au couvreur 2 outres ………………………………………………………11 l.
au chapentier 4 outres de convention …………..……………….. 22 l.
charrois pour planche ……………………….…………………………… 3 l.
_________
1672 l. 9 s.
6 milliers de clous …………………………………………………………25 l. 10 s.
au couvreur ……………………………………………………………….… 18 l.
tuile ………………………………………………………………….………… 28 l. 3 s.
au couvreur ………………………………………………………………...… 1 l. 16 s.
3 milliers clous ……………………………………………………….….… 11 l. 5 s.
4 canes tuile ….………………………………………………………....… 26 l.
4 canes tuile ……………………………………………………….……..… 28 l.
au maçon une outre vin ………………………………….…….………… 5 l. 10 s.
au couvreur ………………………………………………….………..……… 3 l.
tuile ……………………………………………………………..……………… 51 l. 3 s.
planche …………………………………………………………….….……… 31 l.
façon de cable ……………………………………………………...….…… 12 l.
au charpentier ……………………………………………………………..… 2 l.
clous de n° 30 …………………………………………………………….… 13 l.
---------------------------------
Total de cette page 1928 l. 18 s. 6 d.
[126 v] (G)
au maçon un outre vin ……………………………….……………………. 5 l. 15 s.
au maçon …………………………………………………………………… 102 l.
au maneuvre ………………………………………………………………….. 3 l.
au forgeron une charge vin ……………………………………………. 12 l.
fromage …………………………………………………………………………..5 l.
au maçon ………………………………………………………………..….…72 l.
tuile …………………………………………………………………………..… 32 l.
tuile ……………………………………………………………………………… 3 l.
tuiles en canal ………………………………………………………………. 12 l.
clous ……………………………………………………………………………..13 l.
au couvreur ……………………………………………………………………..6 l.
au charpentier en bled …………………………………………………..136 l. 15 s. fil d’archal [42] ………………………………………………………………….……1 l.
au maçon en bled …………………………………………………………..143 l.
au couvreur ……………………………………………………………………..6 l.
au forgeron ………………………………………………………………….…24 l.
au charpantier …………………………………………………………………7 l.
aux couvreurs …………………………………………………………………54 l. 15 s. 6 d.
escalier …………………………………………………………………………100 l.
au charpantier de Rodes ………………………………………..………… 1 l. 1 s.
planche ………………………………………………………………………….30 l.
au couvreur …………………………………………………………9 l.
au forgeron ……………………………………….…………………3 l.
ceruse [43], litarge [44] ……………………………………………………8 l. 4 s.
huile de noix ……………………………………..…………………2 l. 6 s.
au vitrié …………………………………………………………..…69 l. 4 s.
au limougeau …………………………………………….………………4 s.
au forgeron ……………………………………………..…………24 l.
clous sans tete …………………………………………..…………3 l. 5 s.
fin de l’escalier ……………………………………………………47 l. 5 s.
charrois pour l’escalier ou poutres pour Sales ……… 40 l. 2 s.
planche achetée de Bourran …………………………………28 l. 15 s.
a un maneuvre …………………………………………….……………12 s.
a un maçon …………………………………………………….……3 l. 12 s.
brebis ……………………………………………………………….…..……7 s.
2 palastres ……………………………………………………………2 l. 16 s. (112 en petit caractère)
au maçon …………………………………………………………..123 l.
au couvreur ……………………………………………………………1 l. 12 s.
au forgeron …………………………………………….……………50 l. 13 s.
brebis ……………………………………………………………………7 l.
à Burguiere …………………………………………………………30 l.
à Burguieire .…………………………….…………………………102 l.
au forgeron .………………………………….………………………30 l.
aux scieurs.……………………………………………………………27 l.
à [Cxv] Burguiere …………..………….…………………………………6 l.
3 pans toile pour gon. ……..…………………………………………… 16 s.
chaux …………………………………………………………………..…21 l. 8 s.
________________________________________________
total de cette page ……………………………………………..…1 318 l. 3 s. 6 d.
[127r] (G)
fiches pour fenetre …………………………………….………………7 l.
fromage ……………………………………………………………………4 l. 16 s.
fil d’archal …………………………………………………………………1 l. 4 s.
au forgeron ………………………………………..……………………27 l.
au couvreur ……………………………………………………………… 3 l.
à Burguieire …………………………………………….……………… 72 l.
au journaliers ……………………………………….……………….……7 l. 4 s.
au maçon ………………………………………………..………………20 l. 16 s.
depense ………………………………………………………………….. 60 l.
huile de noix pour metre les couleurs ………………………… 27 l. 10 s. au chapantier ……………………………………………………………30 l.
ceruse ………………………………………………………………………27 l.
verd de gris ………………………………….……………………………19 l. 4 s.
huile pour couleurs ………………………..……………………………7 l. 18 s.
clous 2, loquets et garniture de trois, serrure ….……………18 l. 10 s.
au maçon …………………………………………………………………60 l.
au vitrié ……………………………………………………………………22 l. 4 s.
depense du vitrié de plusieurs fois ….……………………………8 l.
[Cxvi]
sonete. ………………………………………………………..………………2 l. 12 s. 6 d.
aux couvreurs …………………………..…………………………………7 l. 4 s.
au forgeron ………………………………….………………………………6 l.
au vitrié ……………………………………….………………………….. 86 l.
tuile ………………………………………………..………………………..14 l.
port de planche ………………………………………………..………… 9 l.
à Vergnes journalier ………………………………………………….………9 s. 6 d.
fil d’archal et ressort pour sonete ………………………………….4 l. 4 s.
à Vergnes ………………………………………………………………….…6 l.
au forgeron ………………………………………………..………………21 l. 18 s.
à Vergnes ……………………………………………………………………4 l. 9 s.
à Burguiere charpantier .……………………………………………220 l.
au forgeron…………………………………………………………..………1 l. 4 s.
serrures, loquets.…………………………………………………………12 l.
à Burguiere…………………………………………………………………12 l.
palastres, ressorts, clous, .……………………………………………13 l.
planche de Moncet ……………..……………………………………230 l.
lechefrite …………………………………………….………………………4 l.
tuile ……………………………………………………….………………… 45 l. 16 s.
chaux…………………………………………………………………………32 l.
journalier………………………………………..………………………………… 8 s.
port de chaux…………………………..…………………………………24 l.
à Burguiere…………………………………………………………………15 l.
à Tournier ……………………………………………………………………3 l.
estampes…………………………………………...…………………..…… 7 l. 4 s.
billard ..………………………………………………………………..… 160 l. 4 s.
clous..……………………………………………………………….……… 36 l.
à Capelle pour fil d’archal .…………….………………………………6 l.
tuile………………..…………………………………………………………30 l.
à un menuisier……………………………………………………………..3 l.
tuile……………………………………………………………………………42 l.
à Vergnes …………………………………………………………………………… 16 s.
au forgeron ..……………………………………………..……………… 12 l.
au maçon .………………………………………………………………… 12 l.
chaux de Druelle.………………………………………………………… 7 l.
pour descendre les poutres…………………………………………………… 16 s.
journées de bœufs, ou bouviers pendant 7 mois..…………300 l.
____________________________________________
total 1814 l. 1 s.
[127v] (G) clous………………………………………………………………….………49 l. 4 s.
au maçon………………………………………………..…………….……50 l.
à Antoine Vergnes…………………………..……………………….……5 l. 5 s.
tuile……………………………… ………………………………….……………27 l.
6 cannes planches……………………………………………………………30 l.
boucherie………………………………………………….………………………3 l.
etrene………………………………………………………………………….……1 l. 1 s. 6 d.
maneuvres et port de planches……………………………………………6 l.
depense desdits maneuvres, et journées d’ailleurs…………….…13 l. 4 s.
au forgeron………………………………………………………….……………6 l.
au maçon………………………………………………………………………..96 l.
etrene aux charpantiers…………………………………………………….…… 9 s.
tuile……………………………………………………………………………..…26 l.
au charpantier………………………………………………….……………….4 l. 12 s.
planche ou port………………………………………………………………. 63 l.
pour burricot preté ou etrene…………………………………………………… 7 s. 6 d.
au maneuvre…………………………………………………………….…….…3 l. 15 s.
tuile…………………………………………………………………….……….…45 l.
sable………………………………………………………..…………………….…8 l.
au maçon………………………………………………...………………………72 l.
au maçon en vin …………………………….……………………………..…96 l.
aux couvreurs..…………………………………………………………………12 l.
à Vergnes..…………………………………………………………………………3 l. 15 s.
tuile.………………………………………………….……………………………59 l.
au maçon.………………………………….……………………………………48 l.
à Burguiere.…………………………………………..………………………283 l. 2 s.
au maçon.………………………………………………………………………105 l.
aux journaliers…………………………………………..………………………1 l. 19 s.
au couvreur………………………………………………………………………………12 s.
depense des ouvriers…………….……………………….…………………54 l.
au forgeron en vin………………………………………………….…………37 l. 10 s.
clous………………………………..………………………………………….……3 l. 5 s.
à Burguiere……………………….………………………………………...……6 l.
à Vergnes maneuvre………………………… ……………………..……………..12 s. 6 d.
tuile………………………………………………………………..……….…..…32 l. 10 s.
aux couvreurs…………………………………………………………………..15 l. 12 s.
à Burguiere……………………………………………………………………..……..50 s.
tuile……………………………………………………………………………..…65 l.
au forgeron …………………………………………………………...…..……6 l.
verre d’estampes……………………………………………………..…………6 l. 12 s.
maneuvres………………………………………………………………..……… 4 l. 18
clous sans tete de n° 30…………………………………………….………..8 l.
à Burguiere…………………………………………………………….………… 5 l.
depense des 54 journées de charpantier……………………………. 34 l. 4 s. depense de 5 journées au maçon………………………………………….3 l. ……….. 18 avril clous de n° 30…………………………………………………………………..12 l.
chaux pour Sales……………………………………………………..……… 15 l.
port d’icele……………………………………………………..…………………9 l.
à Cassagnes…………………………………………………….…………………4 l.
au limougeau…………………………………………………..…………………1 l.
fiches……………………………………………………………….………………11 l. 5 s.
clous………………………………………………………………..……….………5 l.
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Total 1503 l. 14 s. 6 d.
[128r](G)
tuile………………………………………………………………………………..……………. 70 l.
à Laville pour tables de cadrille [45] et de nuit……………….……………………… 45 l.
au vitrié………………………………………………………………………………………….. 4 l.
au platrier………………………………………………………………………………….… 45 l.
à un journalier……………………………………………………………………………………… 4 s.
au maçon………………………………………………………………………………………. 21 l.
palastraque……………………………………………………………………………………… 1 l. 11 s.
planche de Burg ……………………………………………………………………………. 83 l.
au charpantier.………………………………………………………………………………177 l. 18 s.
depense de 100 j. journées de charpantier .………………………………………60 l.
au chapantier………………………………………….………………………………………16 l.
au forgeron…………………………………………….………………………………………..5 l.
à Burguiere…………………………………………….…………………..……………………5 l.
espagnoletes…………………………………………….……………………….……………40 l.
au forgeron du Bourg………………………………………………………………………10 l.
cheminées pour Sales………………………………………………...……………………45 l.
au forgeron…………………………………………………………………………………….19 l.
à Bertrand…………………………………………………………………………………….. 14 l. 6 s.
depense d’icelui………………………………………………………………………………12 l.
au forgeron en vin…………………………………………………………………..………12 l. 16 s.
planche achetée de treille…………………………………………………………………19 l. 10 s.
autre planche achetée de Damas………………………………………………………20 l.
au forgeron du Bourg…………………………………………………………..……………5 l.
à un maneuvre …………………………………………………………………………………2 l. 15 s.
clous……………………………………………………………………………….……………………10 s.
au platrier………………………………………………………………………………………73 l.
depense d’icelui………………………………………………………………………………12 l.
fournitures ou etrenes ………………………………………………………………………3 l.
à Bertrand …………………………………………………………………………………..…12 l.
au maçon, chapantier en bled ………………………………………………….………19 l.
palastre [46] …………………………………………………………………………………….……4 l.
à Bertrand journées depense…………………………..………………………………115 l.
au forgeron………………………………………………………………………………………6 l.
etrene au garçon de Bertran…………………………………………….…………………1 l. 12 s.
à Burguiere…………………………………………………………………….………….……21 l.
à Bertrand pour 60 journées avec la depense et fournitures ..…….………137 l.
à Burguiere..……………………………………………………………………………….……6 l.
à Perier maçon en bled..……………………………….……………………………………3 l. 5 s.
à Burguiere en bled.……………………………………………………………….……… 45 l.
chaux pour Sales.…………………………………………………….40 l.
au susdit Perier un outre vin..……………….…………….…….12 l.
ficelle .……………………………………………….………….………….1 l. 4 s.
achat de planche …………………………………………………..…48 l.
idem du meme…………………………………………………………48 l.
planche de Lavergne idem en paille……………………………12 l.
colle, pointes de Paris…………………………………………….……1 l. 19 s.
2 journées de bœufs à Sales…………………………………………5 l.
26 septembre au forgeron du bourg …………………………………………………12 l.
ficelle………………………………………… ……………………………………5 s.
toile pour matelas………………………………………….…………65 l. 12 s.
au Caupi en bled…………………………..…………………………110 l.
____
Total 1447 l. 19 s. (erreur calcul ; oubli de 12 s. non alignés, entre autres)
[128v] (G)
de ches Just ferrures……………….……………………………… 22 l. 5 s.
planche de ches Clerc ……………………………………………… 60 l.
planche de Lombre ………………….……………………………… 18 l.
au forgeron du Bourg…………………….………………………… 12 l.
clous ……………………………………………………………………..… 6 l.
laine pour matelas et faiseuse……….………………………… 106 l.
pointes de Paris………………………………………………………… 2 l. 10 s.
à Etiene Maurel menuisier……………………………………… 120 l.
Depense de susdit…………………………………………………… 90 l.
clous pour Sales………………………………………………….…… 14 l.
planche de Lavergne……………………………………………..… 36 l.
planche de Clerc……………………………………………………… 15 l. 5 s.
19 decembre 1796 planche acheté d’Onet, celle pour Sale.……………………… 45 l.
au forgeron du bourg……………………………………………..… 19 l.
[Cxvii] etofe pour lit à Sales……………………………….……………… 60 l.
clous………………………………………………………………………… 4 l.4 s
4 charrois pour sable ou torchis………………………...……… 10 l.
chaux pour Sales …………………………………………………..… 36 l.
3 charrois pour sable…………………………………………………..7 l. 10 s.
à Gali pour une rosete………………………………………………..12 l.
maneuvres pour le plastrier……………………………………… 21 l. 12 s.
à Rampin à compte……………………………………………….. 120 l.
clous pour Sales………………………………………………………. 10 l.
au forgeron du bourg………………………………………………… 6 l.
ceruse…………………………………………………………………..… 62 l.
planche de la Vergne……………………………………………..… 37 l. 10 s.
à Perier du Caupi…………………………………………………… 102 l.
au forgeron du bourg………………………………………..……… 13 l.
au tapissier Martel …………………………………………….……… 6 l.
fer pour verges………………………………………………………… 18 l.
papier tapisserie……………………………………………………….17 l. 10 s.
clous………………………………………………………………………. 13 l.
fayance ………………………………………………………………..… 93 l.
fil ruban…………………………………………………………………… 5 l. 10 s.
glace………………………………………………………………………. 75 l. 12 s.
quinquet [47], fil, bones graces, echevaux, teinture de rideaux galon faux …..…38 l. 17 s.
au forgeron du Bourg…………………………………..…………………………… …………12 l.
au Caupi ………………………………………………… ………………………………………… 24 l.
à Gali plastrier……………………………………………………………………………..………96 l.
alun, pointes de paris, ficele peau de chagrin, clous jaunes ……………………… 4 l.1 s.
à un jounalier …………………………………………… ………………………………………… 1 l.4 s.
planche de Portal….…………………………… ……………………………………………… 22 l. 10 s.
planche du cordonier……………….…………………………………………… ………………3 l. 15 s.
toile de la Barairate………………………………………………..………………………………4 l. 10 s.
au forgeron du Bourg……………………………………………………………………………30 l.
tissu, fil, verd de gris…………………………………………………………………………… 16 l. 8 s.
à Cholet tourneur …………………………………………………………………….………… 52 l.
[129r] (G)
au forgeron du Bourg……………………………………………………………………………17 l. 8 s.
fil d’archal, garniture de cheminée……………………………………..……………………5 l.4 s.
à Martel tapissier…………………………………………………………………………………32 l.8 s.
planche d’Espinasse…………………………………………………………..………………… 17 l.
à Rampin vitrié…………………………………………………….…………………………… 132 l.
Planche de Lombre …….…………………………………………….………………………… 12 l.
au forgeron du bourg……………………………………………….…………………………… 9 l.
au vitrié Rampin…………………………………………………..……………………………… 6 l. 16 s.
tapis pointes………………………………………………………………………………………… 5l. 15 s.
à Burguiere en bled…………………………………………………………………………… 160 l.
à Gali en bled…………………………………………………….……………………………… 160 l.
audit en vin……………………………………………………………………………………… 596 l.
quinquet, fil, ruban ………………………………………………..…………………………… 12 l.
port de planche…………………………………………………….……………………………… 4 l.
cadres d’estampes……………………………………………….……………………………… 28 l.
cadis pointes, colle………………………………………………..……………………………… 2 l. 19 s.
à Etiene Maurel [48] menuisier………………………………………………………………… 226 l.
depense d’iceux………………………………………………….……………………………… 96 l.
depense du maçon……………………………………………………………………………… 12 l.
au forgeron ………………………………………………………………………………………… 14 l.
toile………………………………………………………………………………..…………………… 3 l.
ajust pour palastres etc etc…………………………………..……………………………… 68 l.8 s.
charrois de planche du Crès et nourriture……………………….……………………… 5 l. [Cxviii]
huile de noix……………………………… ……………………………………………………….17 l. 10 s.
au forgeron en vin……………………………………………………………….……………… 12 l.10 s.
à Gali plastrier…………………………………………………………………………………… 50 l.
vin audit Gali une pipe et demi…………………………..……………………………… 150 l.
autre barrique du dernier prix fait ……………………………………………………… 50 l.
autre argent audit Gali…………………………………………..…………………………… 36 l.
clous de n° 20……………………………………………………………………………………… 6 l. 10 s .
attiques [49] pour Sales……………………………… 30 l.
maneuvres de Gali journées et depense ……………………………….……… 17 l.
8 juin 1798 fiches pour Sales………………………………………………………………………… 2 l. 14 s.
à Gali plastrier…………………………………………………………………….…… 42 l. [Cxix]
chaises pour Sales et sophas en paille…………….…………………………… 48 l.
papier de tapisserie…………………………………………………………………… 27 l.
à Perier du caupi froment…….……………………………………………….…… 36 l.
paillasse de lit …………………………………………….………………………………8 l.
glace………………………………………………………..……………………………… 66 l.
porte montres fil ruban……………………………….……………………………… 9 l.5 s.
au forgeron du bourg en vin ……………………….……………………………… 13 l.15 s.
sonnete……………………………………………………..….…………………………… 1 l.4 s.
à Cholet tourneur ………………………………………………………..…………… 23 l.8s
attiques ……………………………………………………………………………..……… 6 l.
couti pour traversin……………………………… 3 l.6 s.
à Bertrand……………………………… 24 l.
papier de tapisserie……………………………… 39 l.
à Gali plastrier……………………………… 24 l.
vin audit Gali………………………………………………..………………………… 120 l.
____________________________________________________
total 2478 l.
[129v]
ficele, ruban, anneaux ………………………..…………………………….………… 5 l. 7 s.
vitrier …………………………..…………………………………………………………… 8 l.
au tapissier …………………..…………………………………………………….…… 21 l. 7 s.
façon de fontaine ou robinets …………..…………………………………..…… 27 l.
chenets ………………………………..……………………………………………….… 20 l. 13 s.
à Bertrand menuisier……………..……………………………………….………… 14 l.
à Burguiere en vin ………………..………………………………………………..… 79 l.
à Fraisse menuisier …………….…………………………………………………...… 6 l. 5 s.
indiene pour lits ..…………...……………………………………………………… 122 l.
à Gali platrier ……………….……………………………………………………..… 120 l.
9 janvier depense du [Cxx] tapissier……………………………………………………..…….… 12 l.
à Carcuat journées ou depense……………..………………… ………………..… 3 l.
toile pour paillasse d’un lit ……………………………………… ..………………. 8 l.
stampes ou verres…………… ………………………………………………………… 4 l. 18 s.
au forgeron ……………………………………………………………………………… 12 l.
à Perier en bled ……………………………………………………………………..… 25 l.
au menuisier Bertrand ……………………………………………………………… 16 l.
serrure ………………………….………………………………………………………..… 4 l.
au teinturier …………………….……………………………………………………… 25 l.
au plastrier…………………….. ………………………………………………………424 l.
idem …………………………………..……………………………………………………28 l.
pour accor tables de nuit ………………………………………………………1 l. 1 s.
9 janvier clous 2 milliers ……………………………………………………………………………8 l.
aux scieurs ………………………………………..………………………………………24 l.
planche changée avec un toneau …………………………………………………40 l.
planche de noyé changé [Cxxi] de auzel ……………….………………………..…… 24 l.
à Perier du Caupi en bled ………………..…………………………………………30 l.
à Burguiere une pipe vin…………………………………………..….. 50 l.
au forgeron …………………………………………………………..………10 l.
30 novembre 1800
[130] blanc
[131r]
Grange du Crés
tuile d’achat avancée…..……………………………..………………... 50 l.
journées des bœuf…………………………………..……………………. 10 l.
dépense des scieu……………………………………..……………….. 100 l.
journées des scieurs………………………………..………..……….. 100 l.
journées du fermier ou de Maurel..…...…………………………… 25 l.
dépense de touts les bouviés ci dessus menant les bœufs…...12 l. 12 s.
[131v] , [132] à [164] blancs
[165r] (G)
Le 30 avril 1789 j’ai vendu 2 toneaux vin à Sarret à raison de 41 l. la pipe , il y a eu 10 pipes et demi montant………………………… 429 l. 10 s.
Le 3 aoust ***
[165 v] blanc [166] à [169] blancs (une mouche écrasée au folio [ 168] )
[170 r]
à la Coustine ou cave basse
n° 1…………….. 6 pipes ………. une charge n° 2 …………..... 6 pipes ………. n°3 …………….. 6 pipes ……… A gauche n°1 n°4 En entrant n°2 n°5 n°3 n°6 _________________________________________________ la cave haute
n°1
n°2
n°3
n°4
n°5
n°6
n°7
n°8
n°9
---------------------------
dessus de cave n°1
n°2
[170 v] blanc
2 feuilles blanches non foliotées dont verso du second :
Pour faire compte avec le sieur Capele ou Lafrugere son beau pere, il est à noter qu’ils ont receu à compte que Bruel evalua à vingt livres un cabinet ou garderobe, plus une barrique pour St Genieys. Plus dix huit livres que lui ay preté le 21 ou 22 juillet 1755 pour payer quelque foin d’Aguillon. Sera encore memoire que je lui pretai un alambic pour distiller qui selon toutes les apparences restera entre ses mains qu’il faudra precompter si etc. Doit encore l’aferme du chenevier quay vendu a Desteyries de quelques années a 6 l. par ans. Le 7 novembre mil sept cens cinquante cinq j’ay fait compte avec le sieur Caeplle de son service drogues medicamensqu’il a fournis jusqu’à ce jour et avons demeuré quittes compensation faite de ce qu’il a cy dessus receu de moi, et au dessus lui ay fait un present de six livres et de l’alambic- m’a [Cxxii] quitancé son compte- et sera memoire que pour lavenir avons convenu que je lui donnerai tous les ans deux sestiers froment de pension et que lui de son coté sera tenu de faire tous les voyages nescessaires dans les cas de maladie de quelqun de nous, et que nous ne serons tenus que de lui payer les drogues qu’il fournira – sera memoire que le sieur Capele me dois depuis notre compte fait 3 semaux vin [Cxxiii]pur à raison de 37 l. 10 s. la pipe et une charge vin tourné à raison de 24 l. le tout pris à la fin d’avril ou comencement de may 1756. faudra lui pecompter 30 s. pour un voyage fait pour Marguerite Champagne notre servante dont je me suis chargé. Le 21 aoust 1761 baillé au sieur Capele deux quartes seigle. En juillet 1762 lui ay fait delivrer une charge vin pur que doit à raison de 30 l. Le 17 fevrier mil sept cens soixante sept compte fait avec le sieur Capele s’est trouvé etre payé de tous ses medicamens et est meme surpayé de trois livres lui ayant baillé d’huile de noix. Le 21 juillet 1782,compte fait avec Monsieur Capele; avons resté quittes et il a eté dit que si Monsieur Capele ne s’explique point au sujet de la continuation de la pension pour l’avenir elle continuera comme cy devant. Le sieur Capele a pris la pension au mois d’aoust 1782 pour la derniere fois. Le 27 octobre mil sept cens quatre vingt quatre j’ay payé à Salles au sieur Capele un voyage cy devant fait au Crez et une saignée à ma femme. Plus une medecine faitte dans ce mois d’octobre à Rose au moyen de quoi ne lui dois plus rien. Nota: ne m’a pas fait quitance. ( G : Capelle a eté payé exactement de tout et il ne lui est rien du le 19 mars 1788.)
Puis directement folio 197 :
[197 r]
Sera memoire que le sieur Gouzi procureur de Rodez est chargé de defendre dans le procez que j’ay contre Marti de Pessengues. Le 10e mars 1755 j’ay chargé le sieur Gouzi de faire assigner Baurés de Sebazac en aveu du billet de solidarité qu’il m’a fait de ce qui mest deu par Bertrand Gandele mon ancien fermier. Je lui ay remis ledit billet que j’ay fait contoroller moi meme et douse livres pour fournir aux fraix à faire.
Le 7 may 1755 avons fait compte avec le sieur Gouzi des fraix faits pour la poursuite de l’affaire contre Baurez ou Gandele jusqu’à cejourd’huy, et au moyen des 12 l. cy dessus et six livres que lui ay baillé cejourd’huy il a eté payé de tous droits et de ce qu’il a avancé dans cette affaire. Au mois de janvier 1756, je lui ay baillé six livres au fraix contre le nommé Savy d’Ounet au sujet du vol de quelques arbres.
Sera memoire que le sieur Gouzi a devers lui six livres et les susdits 6 l. avancés provenant des fraix payez par le susdit Savi ou pour le montant des arbres à quoi a eté condamné. Le 15 juin 1756 j’ay baillé au sieur Fabri vingt sept livres qui ont servi pour payer les temoins de la derniere enquete contre la veuve Martin pour le contorolle des assignations aux temoins pour les 2 enquetes pour le voyage de l’huissier papier controlle des assignations de la 2e enquete. Nota: je payai l’huissier pour les significations de la 1re enquete et s’est trouvé y avoir et reste 8 l. 11 s. 6d qui serviront pour les autres fraix faits ou à faire. Le 23 aoust 1756 ay baillé au sieur Fabri vingt quatre livres à compte des fraix du procez avec la veuve Martin- baillé en decembre 1756 six livres pour l’expedition du jugement contre Dumari, en janvier Fabri a receu le payement de Dumari fraix et capital qu’il doit me precompter. Le 28 mars 1757 baillé au sieur Fabri douse livres pour fournir au fraix du procez contre Martin.
Le 15 novembre 1757 j’ay fait compte avec le sieur fabri de tous les fraix a loccasion des procez contre Martins a fait quitance sommes quittes de tout ce que nous avions à faire ensemble.
Le 12 mai 1760 j’ay baillé au sieur Ponhet procureur 3 l. pour le voyage d’un huissier envoyé à Gaudele et Portal de la Campie ou pour le controlle des deux assignations.
Le 10 janvier 1761 baillé au sieur Ponhet douse livres à compte des fraix à faire dans l’affaire contre Portal.
A gardé 12 l. qu’il receut de Cabrolié de Campuac pour reste de taureau qu’il me devoit.
Lui ai baillé en mai 1762 12 l. pour contorolle en aveu du billet fait par Portal ce qui n’a pas eté fait ensuite, ce qu’il aura employé pour l’affaire de Gandelle.
Crois avoir baillé 12 l. au sieur Ponhet pour l’affaire de Boscus de Villecomtal me remit 48 l. n’ayant receu dit il que 40 l. dudit Boscus Monsieur doit revenir encore 6 l. dudit Boscus pour fraix cy devant faix.
En novembre 1762 baillé au sieur Ponhet 6 l. pour le comandement à Devanc.
Sur la fin de mars 1763 lui ai baillé 6 l. pour la saisie à faire contre Portal.
Le 22 juin 1767 baillé au sieur Ponhet douse livres pour l’affaire contre Austri.
En avril ou mai 1769 baillé au sieur Ponhet douse livres pour fraix à faire contre Portal.
(G: baillé 12 l. le 12 juillet 1791 à Monsieur Ponhet.)
[197v] , [198] , [199] blancs
[200r] Comment doivent etre numerotés mes toneaux
A la cave dite lou Truel
Le premier en entrant sur la droite est n°-----------------------------------------------------------------1
Son suivant sur la meme ligne est n°-----------------------------------------------------------------------2
Son suivant et qui est le dernier au fonds de la cave est n°-----------------------------------------------3
Son suivant vis à vis au fonds de la cave du cotté gauche en entrant dans ladite cave est n°--------4
Son suivant sur la meme ligne est n°-----------------------------------------------------------------------5
Son suivant suivant est n°---------------------------------------------------------------------------------6
Son suivant et le dernier le plus près de la porte sur la gauche en entrant est n°------------------7
_____________________________________________________
A la cave de Terrieux
A la premiere cave en entrant le premier tonneau est n°----------------------------------------------------1
Celui qui vient après est n°------------------------------------------------------------------------2
Son suivant et le dernier de cette 1ere cave près l’escalier pour monter à l’autre est n°----3
A la seconde cave en entrant sur la droite le premier est n°-----------------------------------------------4
Son suivant sur la meme ligne est n°-----------------------------------------------------------------------5
Son suivant sur la meme ligne le dernier au fonds de la cave est n°----------------------------------------6
Le dernier au fonds de la cave sur la gauche en entrant et qui est vis a vis n°6 est n°----------------7
Celui qui vient après et qui est sous la porte du tinoir [50] est n°-----------------------------9
_____________________________________________________
A la cave de la Coustinie du receveur
A la cave par dessous celui près de la porte en entrant est n°-----------------------------1
Son suivant est n°---------------------------------------------------------------------2
Son suivant est n°-------------------------------------------------------------------- 3
Son suivant est n°---------------------------------------------------------------------4
Son suivant est n°---------------------------------------------------------------------5
Son suivant est n°--------------------------------------------------------------------6
Des deux derniers celui du coté du Bourg est n°----------------------------------7
Le dernier du coté de la cave del Rey est n°-------------------------------------8
A la petite cave par dessus
Le 1er en entrant est n°--------------------------------------------------------1
Son suivant est n°---------------------------------------------------------------------------2
Le dernier au fonds de ladite petite cave est n°---------------------------------------------3
Un toneau au tinoir del Truel fait avant vendanges en 1753.
Un autre à la cave de Sales fait en 1753 avant vendanges.
[200 v]
Tonnneaux pleins à Salles en 1752 après avoir transvasé
à la cave dite del Truel
n°2 n’a pas eté achevé de remplir. Le 4 septembre 1752 Vidal m’a baillé à Salles 87 l. pour 3 pipes vin vendu de ce toneau à 29 l. la pipe. De ce toneau en a eté baillé une barrique à Gandelle, une charge à Anne, et en a eté porté au Crez une charge pour les faucheurs. Le 24 septembre 1752 le fils de Vidal m’a porté 3 l. 12 s. pour une semal qui restoit audit toneau à l’exception de quelque peu pour parfaire ladite semal qu’on a pris du n°4.
n° 3 Damari du Pont en a pris une pipe et demi sçavoir une pipe à 28 l. et la barrique à raison de 27 l. la pipe.
n° 4
à n° 5 est le reste du vin vieux que nous beuvons.
__________________________________________________________
A la cave de mon oncle
n°1 Le 13 aoust 1752 Vidal m’a porté 90 l. à compte du vin vendu de ce toneau. Le 29 aoust 1752 le fils de Vidal m’a porté 78 l. 15 s. pour le reste du prix du vin de ce toneau ; en est sorti six pipes dont en a eté vendu 5 pipes six semaux et baillé 2 semaux à Anne pour sa pension. De ces 5 pipes 6 semaux en a eté vendu 2 pipes à 30 l. la pipe et le reste à raison de 29 l. la pipe ce qui monte justement 168 l. 15 s.
n°6 Le 17 septembre 1752 le fils de Vidal m’a porté au Crez 152 l. 10 s. pour le vin de ce toneau, en a vendu 5 pipes et une charge et en a eté delivré une charge à Bacbec du bourg à compte de quelque rente . Les 5 pipes et une charge ont eté vendues 29 l. la pipe à l’exception d’une barrique qui a eté vendue à raison de 29 l. 10 s. la pipe.
n° 7 A eté vendu à 31 l. 10 s. la pipe en est sorti je croi cinq pipes moins une semal m’a eté payé en vendanges 1752 .
n° 8 Le 8 octobre 1752 le fils de Vidal m’a porté au Crez 152 l. 5 pour le montant du vin de ce toneau en est sorti cinq pipes et demi sçavoir cinq pipes et une charge vendu à 29 l. la pipe revenant à la susdite somme de 152 l. 5 set une charge bailler à Laquerbe.
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A la cave grande de la Coustinie
n° 1 Sera memoire que de ce toneau en est sorti quatre pipes et une charge moins environ une emine et le 24 septembre 1752 le fils de Vidal m’a porté au Crez 62 l. reste deu 58 l. par Damari du Pont pour parfaire l’entier prix de ce toneau et de l’emine prise d’un autre toneau à 30 l. la pipe.
n° 2 Lacombe de Cougousse en a acheté et payé ce toneau de 35 l. la pipe d’où il en est sorti je croi quatre pipes moins une semal.
n° 3
n° 4 De ce toneau Damari du Pont en a pris une pipe à 35 l.
n° 6
n°7 De ce toneau en est sorti quatre pipes et une charge, en a eté vendu quatre pipes à 29 l. qui se montent 116 l. que le fils de Vidal m’a porté au Crez le 17 octobre 1752 et la charge a eté baillée à Anne que je lui ay avancée.
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Tonneaux pleins à Salles en 1754 après avoir transvasé
à la cave del Truel
Du toneau neuf du tinoir del Truel le 20 octobre 1754 Vidal m’a porté le prix de 3 pipes et demi et 23 l. à l’exception d’une charge qui n’est que 22 l. 10 s. se montait tout 80 l. 7 s. 6 d.
n° 1
n° 3
n° 4
n° 5
n° 6
n° 7
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A la cave de mon oncle
n° 1
n° 2 De ce toneau en est sorti six pipes et demi de vin comme est dit à n° 1 m’etant trompé ayant mis sur n°1 ce que je devois placer sur le present article ainsi j’ay croisé ce que j’avois mis sur n°1 et sera memoire que de ce toneau Galy du Crez en a eu une charge qu’il n’a pas payée comprise dans les six pipes et demi.
n° 3 En ay baillé une charge à Cabrolié et le fils de Vidal m’a porté au Crez le le (sic) 12 octobre 1754 le montant de cinq pipes et une charge à 29 l. 10 s. la pipe se montant 123 l. 7 s. 6 d. c’est à dire qu’il est deja sorti en tout de ce toneau 5 pipes et demi et a dit pouvoir y en avoir encore une barique. Le 20 octobre 1754 le fils de Vidal m’a porté le prix d’une barique restante monte 11 l. 15 s. Est sorti de ce toneau six pipes vin.
n° 4 En ay baillé une charge à Cabrolié et le fils de Vidal m’a porté au Crez le 12 octobre 1754 le montant de 3 pipes et une charge à 23 l. 10 s. la pipe, montant 76 l. 7 s. 6 d. c’est à dire est sorti en tout de ce toneau 3 pipes et demi.
n° 5
n° 6
n° 7
n° 8
[201 r]
A la grande cave de la Coustinie
n° 1
n° 2
n° 3 qui est le toneau neuf le fils de Vidal m’a porté le 20 octobre 1754 le prix d’une pipe de vin à 23 l. 10 s et de six semaux à 23 l. qui se monte tout 40 l. 15 s.
Toneaux pleins à Salles après avoir transvasé en fevrier 1755 et aussi après avoir transvasé en fevrier 1756 à la grande cave de la coustinie tous remplis sçavoir
n° 1 le 23 avril 1756 m’a eté payé quatre pipes sorties de ce toneau à 37 l. 10 s. 2 pipes et demi et 37 l. 3 barriques
n° 2 le 9e juillet 1756 Vidal m’a porté au Crez le montant de 4 pipes qui en est sorti avec une semal et une coupe baillé à Anne ayan pris le surplus pour faire la charge pris de n° 5 – à 38 l. la pipe.
n° 3 en est sorti 3 pipes semaux à 37 l. 10 s. Vidal m’a porté le prix de deux pipes deux semaux le 9e may 1756 Capele en a pris 3 semaux que doit, Serrieu de Balsac une barrique que doit, Anne une charge qu’il faudra lui precompter.
n° 4 en a eté tiré une semal pour porter au Crez. Une pipe à Amiel pere que doit, plus au Crez porté …
n° 5 le 3 septembre 1756 receu le montant de deux pipes à 38 l. la pipe. Le 12 septembre 1756 m’a porté le restant de ce toneau qu’est une pipe sept semaux. En est sorti en tout trois pipes sept semaux.
n° 6 au comencement de mars 1756 Vidal m’a porté le prix de quatre pipes à 37 l. la pipe. M’a eté payé depuis le prix de trois pipes 4 semaux une emine. En tout en est sorti 7 pipes 4 semaux une emine.
n° 7 le 9e janvier 1756 Vidal m’a porté le montant de ce toneau et de celui cy dessous n° 8 . En est sorti de celui ci ou de n° 8 en tout huit pipes une charge et une emine à raison le tout de 35 l. la pipe. Le 2 fevrier 1756 Vidal m’a porté le montant d’une barrique vin qui s’est trouvée dans ce toneau ou son suivant cy dessous n° 8. Partant en est sorti de ces deux toneauxhuit pipes six semaux et une emine. Y a eté porté du vin de n° 1 de la cave de mon oncle qui s’est trouvé troublé.
n° 8 le 9e janvier 1756 Vidal m’a porté le montant de ce toneau comme est dit cy dessus à celui de n° 7. Y a eté mis du vin de n° 1 de la cave de mon oncle qui se trouve trouble.
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A la petite cave de la coustinie par dessus la grande tous les 3 remplis n° 1 vuidé après avoir transvasé en fevrier 1756.
n° 2
n° 3 vuidé après avoir transvasé en fevrier 1756. _________________________________________________________ Un toneau au tinoir del Truel au comencement de mars 1756 Vidal m’a porté l’argent de ce toneauà 36 l. 10 s. la pipe. En est sorti 5 pipes 5 semaux un sestier.
Au toneau de la cave de Salles y en a environ 3 pipes que j’ay vendu au prix de 30 l. la pipe en vendanges 1755 et de suite l’ay rempli de nouveau. Vuidé après avoir transvasé en fevrier 1756.
[201 v]
A la cave del Truel
n° 1 tourné.
n° 2 mon toneau choisi.
n° 3
n° 4 en a eté tiré une charge pour Anne, et une charge pour la rente, en vendanges 1755 l’ay achevé de faire remplir. Le 2 fevrier 1756 Vidal m’a porté le montant de ce toneau d’où en est sorti cinq pipes deux semaux et demi à 36 l. la pipe. A eté rempli en transvasant en fevrier 1756.
n° 5 tourné. Le 3 septembre 1756 receu le montant de quatre pipes une semal à 24 l. la pipe cy devant porté au Crez deux semaux.
n° 6 y a le vin que nous beuvons ou peut manquer environ une pipe en vendanges ay mis en bariques 2 bariques et demi qui restoient dans ledit toneau et l’ay rempli de vin nouveau .
n° 7 tourné. Vidal m’a porté l’argent de ce toneau. En est sorti 3 pipes 6 semaux, me reste deu 25 s.
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A la cave de mon oncle
n° 1 en est sorti 6 pipes et demi à 45 l. ; en ay receu l’argent le 21 novembre 1756.
n° 2 y a du vin tourné dont presque plein. en vendanges j’ay fait metre ce vin tourné
dans une cuve et ay rempli ce toneau de vin nouveau. Plein après avoir transvasé en fevrier 1756.
n° 3 en est sorti six pipes et une charge dont ay receu l’argent en vendanges 1756 à raison de 40 l.
n° 4
n° 5 Mathieu Solinhac m’a pris l’entier toneau à 30 l. la pipe en vendanges 1755. En est sorti six pipes cinq semaux que m’a payé. L’ay de suite rempli de vin nouveau. Plein plein transvasant en fevrier 1756 y en a eté mis 4 pipes. Vidal m’a porté le prix du vin de ce toneau. En est sorti 4 pipes une emine à 40 l. la pipe.
n° 6 pris par Galhac en vendanges 1755 au prix de 30 l. la pipe. En est sorti 5 pipes 3 semaux que m’a payé. L’ay de suite rempli de vin nouveau. Plein après avoir transvasé en fevrier 1756 .
n° 7 pris par Mathieu Solinhac en vendanges 1755 l’entier toneau au prix de 30 l. la pipe. En est sorti … pipes… semaux qu’a payé. L’ay de suite rempli de vin nouveau. Plein après avoir transvasé en fevrier 1756 .
n° 8 le 2 fevrier 1756 Vidal m’a porté le montant du vin de ce toneau d’où en est sorti cinq pipes cinq semaux à 36 l. la pipe. Plein après avoir transvasé en fevrier 1756.
n° 9 le 3 septembre 1756 receu le montant de deux pipes à 38 l. cy devant en est sorti une barrique pour Anne. Le 12 septembre 1755 Vidal m’a porté l’argent du restant de ce toneau qu’est une pipe et une coupe. En est sorti en tout 3 pipes une barique et une coupe.
[202 r] (G)
En 1791 vin de 1790 vendu
A Bernard un outre payé …………………………………………………………………11 l. s.
Au Capounas une barrique payée ……………………………………………………47 l.
A Sarret 7 pipes 2 outres en un toneau payé ……………………………………689 l. 10 s.
A Sarret vendu tout mon vin à raison de 98 l. la pipe le port d’une pipe vin etc reçu ………………………500 l.
A Burguiere une barrique………………………………………………………………. 50 l.
Au maçon 9 outres .………………………………………………………………………112 l. 10 s.
Au forgeron 3 outres ………………………………………………………………………37 l. 10 s.
Reçu de Sarret compter les 500 l. ci dessus………… 310 l.
A payé le tout ……………………………………………………………………………………………………431 l.
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Total 2230 l. 10s
En 1791 vendu à Sarret
En deux temps en tout…………………………………………………………………2633 l.
Au forgeron …..…………………………………………………………………………………37 l.
Au charpantier …………………………………………………………………………………29 l.
Au maçon en vin……………………………………………………………………………….96 l.
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Total 2795 l.
En 1792 vendu tout mon vin à Sarret
à raison de 100 l. la pipe En tout ……………………………………………………………………………………………6325 l.
……………………………..………………………………………………12 l. 10 s.
Au curé de Vanc ……………………………………………………………………………………50 l.
Au platrier ……………………………………………………………………………………………45 l.
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Total 6432 *** 10 s.
[202 v] , [203] , [204] , [205] blancs
[206 r ]
Sera memoire que le 13 may 1752 j’ay fait compte avec Laquerbe maçon de Mernac de tout le travail qu’il m’a fait jusqu’à cejourd’hui, pour le four, volailler, marches d’escalier, ou autre, je lui ay payé le tout et au dessus lui ay preté trois livres qu’il faudra preccompter sur le travail qu’il pourra nous faire à lavenir. Le 18 septembre 1752 lui ay baillé a prix fait la fourniol, a crepir le volailleret monter une arreté à la muraille derriere la chapele et ce pour le prix de 100 livres et une semal vin, a été payé tout et lay surpayé de quarante sols qu’il faudra precompter sur le travail qu’il me fournira à lavenir suis payé des 3 l. du compte cy dessus comptés sur le travail dudit fourniol ne me reste que les 40 s. Le 31 aoust j’ay fait compte avec Laquerbe de toutes ses journées ou de ses garcons jusqu’à cejourd’huy. Lui ay precompté les 40 s. ci dessus lui ay payé le surplus aussi bien que la diminution du fer de la mine et des coins de fer dont nous étions servis et avons resté quittes excepté qu’il est encore tenu de crepir la muraille de la maison du domaine du coté du couchant et de batir deux portes de la maison qui ay vendue au Sartoun et alors je serai obligé de le nourrir et ce suivant l’ancien prix fait de ma premiere reparation.
Sera memoire que depuis le dernier compte Laquerbe m’a fait divers travaux jusqu'à cejourd’huy 25 novembre 1757 comme l’encaissement de l’escalier etc et qu’il est payé de tout.
[206 v] blanc
[207 r]
Sera memoire que le 1er may 1752 j’ay fait compte avec Jean Bruel de toutes ses journées ou de celles de Jean Marion son neveu jusques à cejourd’huy inclus, et s’est trouvé lui etre deu tous payemens deduits et precomptés quatre vingt dix neuf livres dont lui ay fait un billet.
Du depuis en vendanges 1752 Jean Bruel m’a fourni quatre journées et demi pour faire le toneau pour Marcillac et Jean Marion son neveu six journées que je devrai à Jean Bruel s’etant chargé de payer son neveu.
Au mois de decembre 1752 Bruel m’a fait une journée pour demonter les lits etc de la maison vendue à Pierrau.
Le 4 mars dimanche gras j’ay baillé à Jean Bruel au jardin de la caminade de Salles six livres à compte de ce que je lui dois.
Le 1é et le 13 avril 1753 Jean Bruel a travaillé au Crez avec un garçon ou aprentif.
Le 23 avril au soir 1753 Jean Bruel a dit avoir fourni quelques journées au dessus de celles cy dessus ecrites depuis le compte du 1 may 1752 qui selon lui avec celles que j’ay ecrites revienent à dix sept qui se montent 8 l. 10 s. plus lui dois quatre cercles de bois pour tourneau qu’il s’est chargé de payer au nommé Rey de Salles à 15 s. chacun, montent 3 l. en tout 11 l. 10 s. Lui ay baillé six livres et avec les six livres a lui baillés le 4 mars comme est dit cy dessus s’est payé de toutes ses journées depuis le compte du 1 may 1752 et fournitures, et surpayé de dix sols qu’il faudra precompter sur les 99 l. que lui dois en fer ses journées journées à l’avenir. Cejourd’huy dix huitieme novembre mil sept cens cinquante trois j’ay fait compte avec Jean Bruel de toutes ses journées et de celles de Jean Marion qu’il a prise sur son compte et de celles de son garçon employées pendant ces vendanges juqu’à cejourd’hui pour la façon des toneaux de couvrir ou brocher les tines ou pour tout le travail fait dans les caves ou maison qui sesont trouvées revenir a quarante une qui se sont montées vingt livres dix sols. Lui ay baillé vingt quatre livres partant est surpayé pour lesdites journées de quatre livres les 10 s. au dela des 20 l. compensés avec les dix sols dont il feut surpayé lors du compte du 13 avril dernier. Et pour ce qui est des 4 l. dont il est surpayé les avons distraits des 99 l. cy dessus de là ay refait le billet que je n’ay fait que de quatre vingt quinse livres. Le 21 decembre 1754 j’ay payé au Crez a Jean Bruel les quatre vingt quinse livres portés par ledit billet que j’ay retiré .
Le vingt trois novembre mil sept cens cinquante cinq, j’ay fait compte à Salles avec Jean Bruel de toutes ses journées et celles de Baulés, celles de Jean Marion ayant eté payées, et ce depuis le dernier compte du 18e novembre 1753 jusqu'à cejourd’huy et sera memoire que les lui ay payées au moyen de dix semaux vin que lui ay baillé sauf dix sept livres que je lui dois encore. Sera memoire qu’au comencement de mars 1757 j’ay fait vente à Jean Bruel de deux toneaux, sçavoir celui de sa cave de Salles et celui du tinoir de Portespanne, prix convenu à six livres dix sols par pipe. Avons convenu que chacun contient cinq pipes six semaux et tous les deux ensemble onse pipes et demi ce qui se monte septante quatre livres quinse sols à quoi il faudra ajouter le prix des cercles de fer du toneau de la cave de Salles qui doivent etre pesés lorsqu’il sera demonté. Le 26 mars 1757 Jean Bruel m’a porté au Crez cinquante sept livres à compte du prix les susdits toneaux le surplus servira pour lui payer ses journées passées et futures. Cejourd’huy 1er mars mil sept cens cinquante huit fait compte avec Jean Bruel de toutes ses journées ou de ses garcons depuis le dernier compte du 23 novembre 1755 tant pour Salles que pour le Crez qu’avons compensées avec le restant du prix des deux toneaux a lui vendus tant pour le bois que pour les cercles et s’est trouvé lui etre du au dessus quarante deux livres dix sols en ce compris les dix sept livres cy dessus et lui ay baillé trente six livres ne lui reste du que six livres dix sols au moyen desquels resterons quittes jusqu’au jour présent. Au mois de janvier 1760 j’ay payé à Jean Bruel les six livres dix sols et toutes les journées qu’il a faites pour moi depuis le dernier compte partant quittes. Lui dois les journées en decembre 1760 au fevrier 1761 pour la reparation de Salles surquoi lui ay baillé six livres à compte au Crez où est venu me faire 3 journées au comencement de juillet 1761 plus une journée en vendanges 1761 pour faire un petit lit etc. Sera memoire que le dernier travail fait par Bruel a eté payé partant quittes jusqu'à cejourd’huy 17 fevrier mil sept cens soixante huit.
[207 v] blanc
[ 208 r ]
Le 22 decembre 1751 j’ay fait compte avec Granié marechal de Soyri de toutes les fournitures ou travail qu’il a fait jusqu’à cejourd’hui pour fers de cheval, des bœufs ou jumens de Sergueilles et generalement de tout ce qu’il a fait pour moi. Le tout s’est monté 13 l. 6 s. que je lui ay payé, en ce encore compris deux paires de roues qu’il m’a ferrées et avons convenu pour les bœufs qu’il les ferrera à l’avenir et que je lui payerai cinq livres par an pour chaque paire de bœufs. Du depuis le 11 avril 1752 fait compte avec Granié des fers de mon cheval ou relevés et des barretes qu’il m’a faites pour quelques fenetres, ce que je lui ay payé partant quittes.
Le 27 mars 1753 j’ay fait compte avec Granié des fournitures qu’im m’a faites depuis le dernier compte ya eu six fers de cheval, six relevés, douse livres un quart de fer fourni pour reilles, fourches etc : en tout se monte cinq livres que je lui ay payé. De plus lui ay payé dix livres pour l’année echeue le 22 decembre dernier pour avoir ferré les deux paires de bœufs de Sergueilles. Le 15 juillet mil sept cens cinquante trois j’ay payé à Granier cinq livres onse sols au moyen de quoi avons resté quittes de tout ce qu’il a faitpour moi tant pour avoir ferré les bœufs depuis le dernier compte jusqu’à la St Jean dernier que je les ay vendus que pour fers de cheval. Mais il faut se souvenir de lui faire precompter à l’avenir sur le travail qu’il me faira deux quartes chenevis qui lui feurent baillées valant pour le moins 30 s la quarte. Le 3 aoust 1753 a fourni 2 relevés et un clou. Le 13 decembre 1753 a fourni un fer et un relevé mais il faut se souvenir que le fer etoit vieux et qu’il ne valoit pas grand chose. Le 21 decembre 1753 a mis clou à mon cheval venant du sauvage.
Le sixieme juin mil sept cens cinquante quatre j’ay fait compte avec Granié de tout ce dessus depuis le dernier compte et de tout ce qu’il m’a fait ou fournique je n’avois pas mis en ecrit jusqu’à aujourd’hui tant pour mon cheval que pour les maçons et deux grilles de la nouvelle ecurie. Le tout s’est monté dix sept livres dont ay distrait trois livres pour les deux quartes chenevis et lui ay payé le surplus partant quittes jusqu’à cejourd’hui.
Le 12 juillet 1754 j’ay payé à Granié douse livres pour les deux grilles des deux petites fenestres hautes de la grange où s’est trouvé 15 s. de surplus qui serviront à lui payer un relevé ou quelques clous mis à mon cheval ou pointes des marteaux des maçons ou pour ce qu’il me faira à l’avenir.
Le dix neuf octobre mil sept cens cinquante quatre j’ay fait compte avec Granié de tout ce qu’il a fait pour moi depuis le dernier compte sçavoir les ferrures du portal ou porte de l’ecurie , pour marteaux des maçons et pour deux relevés à mon cheval ; le tout s’est monté trente six livres douse sols que je lui ay payé partant quittes jusqu’au jour present, lui ay precompté les 15 s. dont il etoit surpayé cy dessus.
Sera memoire que lui ay delivré une barique vin montant 10 l. 10 s. en vendanges 1754 qui servira pour le payement de ce qu’il faira pour moi à l’avenir.
Le 30 septembre 1757 j’ay fait compte avec Granié de tout ce qu’il a fait pour moi pour grilles fers de cheval et encore des fers de bœuf en nombre de dix sept. Le tout s’est monté huit livres huit sols qui lui sont payés au moyen du montant de la barique vin cy dessus et est supayé meme de 42 sols.Après le present compte nous sommes rappelés que n’avions pas compté trente sols pour le racomodage des marteaux pour la reparation de l’escalier partant Granié reste surpayé que de douse sols. Le 28 novembre 1757 compte fait avec Granié m’a fourni treise fers de bœuf et un relevé et deux relevés pour une jument ce qui s’est monté 58 sols. Lui ay baillé 3 l. partant reste deu 2 sols, nota : est payé d’un landis qu’il m’a fait au moyen des 12 sols cy dessus qu’il me restoit. Fut se souvenir de lui faire compte d’un racomodage d’une ance de pot.
Le 26 janvier 1758 compte fait avec Granié, s’est trouvé m’avoir depuis le dernier compte dix neuf fers de bœuf et son travail pour raccomoder sept chaines de bœuf lui ay baillé six livres pour tout ce qui pouvoit lui etre deu et avons convenu qu’il est surpayé de vingt quatre sols.
Le 26 avril 1758 compte fait avec Granié, m’a fourni treise fers de bœuf depuis le dernier compte et cinq sols de fer pour quelques fessoirs en tout s’est monté 57 s. lui ay baillé trois livres partant est surpayé de trois sols qui joints avec les 24 sols du dernier compte font vingt sept sols dont il est surpayé.
Le 31 mai la femme de Granié est venue au Crez et lui ay baillé trois livres a dit que les 27 sols cy dessus avancés etoient deus pour quatre fers de la jument pouliniere et qu’il etoit deu 57 sols pour le ferrage des bœufs depuis le dernier compte partant seroit surpayé de trois sols. Le 17 juin a fourni six relevés sçavoir cinq pour la jument et un pour un bœuf.
Le 12 juillet 1758 compte fait avec Granié, a fourni depuis le dernier compte du 31 mai neuf fers de bœuf et trois relevés aussi de bœuf outre les six du 17 juin ce qui fait en tout neuf fers de bœuf quatre relevés de bœuf et cinq relevé de jument qui se montent en tout cinquante quatre sols dont faut distraire trois sols dont il etoit surpayé par le dernier compte porté à cinquante un sols à quoi faut ajouter neuf sols pour les liées de quelques roues partant lui est deu 3 l. que lui ay baillé partant quittes. Le 17 aoust 1758 compte fait avec Granié s’est trouvé lui etre deu depuis le dernier compte quatre livres trois sols pour fers de bœuf et trente deux sols pour les jumens que lui ay payé partant quittes. Le meme jour avons convenu que pour l’avenir je lui payerai cinq livres pour le ferrage de chaque paire de bœufs pour chaque année à commencer le premier septembre prochain convenu par exprès que je ne ferai point tenu de lui payer les fers qu’il faudra à certains bœufs au delà de ceux qu’on met ordinairement.
A receu un sestier froment pour le racomodage des reilles en octobre mil sept cens cinquante huit. Le 22 septembre 1759 fait compte avec Granié, s’est trouvé lui etre deu pour les fers des bœufs echeu le premier de ce mois 20 l. et 5 l. pour le surplus des fers pour deux paires des bœufs qu’il ferra dès les avoir achetés. Me suis chargé de payer les 25 l. à Vidal mon berger à compte de ce que Granié lui doit partant quittes jusques au 1er de ce mois avec ledit Granié. De plus lui ay payé cejourd’hui le sestier de froment pour le chaussage des reilles de cette année, et en meme tems lui ay baillé un autre sestier froment à raison de neuf livres qu’il faudra precompter sur les fers de l’année courante. En meme tems a eté convenu que pour cette année comencée le 1er de ce mois je lui payerai au-delà des 20 l. 50 sols pour les fers du bœuf du bourairé qu’il lui faut au dessus de ceux qu’on a accoutumé de metre que cependant si quelquefois il en faut quelque de surplus à un autres bœufs boiteux ou autrement ils ne lui seront pas payés. Compte fait à la fin de janvier avec Granié sommes resté quittes de tout ce qu’il a fait pour les jumens ou autre travail moyenant 3 l. 12 s. que je lui ay baillé, sans en ce comprendre le chaussage des reilles ni les fers des bœufs, ni le sestier froment que je lui ay avancé. Le 5 mars 1760 baillé à Granié trois livres qui joints au neuf livres provenant du prix du setier de froment fait 12 l. à compte de 22 l. 10 s. pour les ferrages des bœufs. Le 12 avril 1760 ai baillé à Granié deux sestiers froment à raison de 8 l. le sestier ce qui servira pour ce qui lui sera deu à l’avenir pour son travail. Cejourd’huy 30e novembre 1760 compte fait avec Granié s’est trouvé lui etre deu vingt six livres pour le ferrage des bœufs echeu au 1er septembre dernier ou pour fers des jumens ou pour façon de plaques ou pour les poser à trois paires de roues et avons resté quittes pour ces articles compensation faite des deux derniers sestiers froment cy devant baillés que lui ay compté à raison de 7 l. 10 s. et en meme tems lui ay baillé cinq livres à compte du ferrage des bœufs de l’année courante qui a commencé le 1er septembre dernier. Et sera memoire que demain il doit comencer de metre des fers aux quatre pieds du bœuf bouchard, du bouriayre, et que de ce jour je lui payerai la moitié des fers desdits bœufs au dessus du prix convenu. En janvier 1761 a receu un sestier seigle au prix de 5 l. 10 s. Au comencement d’avril 1761 a receu trois livres à compte . le 28 mai 1761 a receu six livres à compte. Cejourd’huy 24e septembre 1761 j’ay fait compte avec Granié s’est trouvé lui etre deu 25 l. pour les fers des bœufs pour l’année echeue le 1er septembre dernier, 3 l. 12 s. pour fers ou relevés de jumens jusqu’à cejourd’huy, 2 l. 12 s. pour 2 fessoirs neufs et chaussage de deux vieux et 24 sols pour façon de palastraques chaussage de reilles gonds etc. en tout 32 l. 8 s. a receu cy dessus 19 l. 10 s. lui reste deu 12 l. 8 s. que lui ay baillé, partant quittes.
[208 v]
Granié a receu en vendanges 1761 une semal à raison de 27 l. la pipe. A receu 6 l. le 21 decembre 1761. A receu en fevrier 1762 deux sestiers froment à raison de 5 l. le sestier. en vendanges 1762 j'ay fait compte avec Granié et s’est trouvé etre payé de tout ce qu’il a fait pour moi au moyen de ce qu’il a receu cy dessus ou de quatre sestiers froment que lui ay baillé y compris le sestier pour les reilles et reste meme surpayé de vingt sept sols six deniers. Depuis le dernier compte cy dessu a receu en novembre 1762 six quarts froment à raison de 6 l. le sestier.
Fait compte avec la femme de Granié de tout ce que son mari a fait pour moi jusques au 1er septembre 1763 fait pour ferrer les bœufs ou les jumens ou autre travail et lui ay baillé neuf sols pour fin de paye ayant receu cy devant en bled ou en argent le montant de tout ce dessus ledit compte fait le 17 septembre 1763. Le 16 septembre mil sept cens soixante quatre compte fait avec la mere de Granié s’est trouvé lui etre deu 13 l. 19 s. pour tout ce que son fils a fait pour moi sçavoir fers de jumens, de bœufs, ferrage de roues etc. le tout jusques au 1er septembre pour les bœufs et le reste jusques au jour present lui ay baillé les 13 l. 19 s.
Me devra encore encore la beche que le pere me forgea. Le 19 decembre 1764 baillé six livres à la mere de Granié. Le 24 aoust 1765 baillé au Crez à la mere de Granié neuf livres. Faut ajouter six livres qu’ay baillé à notre bouriairé que lui devoit Granié. Cejourdhuy dix neuf septembre 1765 compte fait avec la mere de Granié s’est trouvé lui etre deu 6 l. 18 s. pour tout le travail que son fils m’a fait compris le ferrage des bœufs jusqu’au 1er septembre dernier l’autre travail jusqu’à cejourd’huy et lui ay baillé les 6 l. 18 s., devra toujours la beche. Le 3 decembre 1765 la mere de Granié a receu au Crez douse livres. Depuis le dernier compte du 19 septembre a fourni un fer et deux relevés qu’est le 19 decembre 1765. le 1er fevrier 1766 un fer et un relevé à la jument neuve. Depuis à la jument neuve un fer et trois relevés.
Dans le courant 1766 envoyé à Granié par sa sœur trois livres. En mai trois relevés. Le 19 juin receu 3 l. Sera memoire que compte fait avec la mere de Granié avons resté quittes, avons meme compté une beche qu’il me devoit, ceci ecrit le 18 fevrier mil sept cens soixante huit.
[209 r]
Sera memoire que le 2 juillet 1758 j’ay fait compte avec le nommé Felix d’Onet-le-Château de son travail pour les murailles qu’il m’a faites jusqu’à cejourd’huy aux dousetes ou aux Caraveles, s’est trouvé en avoir fait deux cens quarante canes, il avoit cy devant receu en divers payemens 27 l. 4 s. et a receu cejourd’huy 14 l. 16 s. au moyen de quoi avons resté quittes ayant convenu tant pour le passé que pour l’avenirà troissols et demi par canne. Le 30 janvier 1759 j’ay baillé à Felix quinse livres à compte pour m’avoir arraché les arbres des Dousetes. Le 29 avril 1759 baillé à Felix neuf livres à compte. Le 4 may mil sept cens cinquante neuf j’ay fait compte avec Felix du travail qu’il m’ a fait depuis le dernier compte qui consiste en soixante dix canes muraille à raison de trois sols six deniers la cane se montent douse livres cinq sols et soixante cinq canes en long du pré de la Dousetes d’où a tiré les pierres et arraché les arbres à raison de quatre sols par cane se montent treise livres en tout vingt cinq livres cinq sols. A receu comme est ecrit cy dessus vingt quatre livres, reste deu vingt cinq sols que lui ay tout presentement payé partant quittes.
[209 v]
Casals du Pont me doit pour restes de prix de de 24 sestiers deux quartes froment a lui vendu au mois de janvier 1752 douse livres treise sols neuf deniers. A payé partant croisé.
Le nommé Sabatié de Rodez me doit 49 l. 19 s. pour reste du prix de deux charratées froment. Payé partant croisé.
Le fils du nommé Jean de Marti doit à ma mere 7 l. pour reste de prix de vin vendu en 1750.
Le 19 juillet 1752 j’ay fait compte avec Seguret boulanger du fauxbourg de Rodez du blé à lui baillé et du pain qu’il m’a fourni jusqu’à cejourd’hui, au moyen de trois sestiers froment a lui delivré en 1748 et dix quartes en 1751 le 8 juin avons resté quittes à l’exception de vingt une livre pain qu’il me doit. A 20 livres et demi pain ne nous en reste que demi livres. Sera qu’il a payé ladite demi livre et que en ayant baillé depuis je le lui ay payé au comencement de decembre mil sept cens cinquante trois et sommes quittes.
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Après vendanges au mois de decembre 1752 j’ay fait compte avec la Peyroutoune du bois que je luy ay vendu et du pain etc. qu’elle m’a fourni et avons convenu qu’elle me doit encore quatre livres sept sols six deniers.
Depuis m’a fourni à compte 1 s. 3 d. de pain plus 14 s. de lard, 12 s. 3 d. de pain plus *** pain plus en vendanges une fois 4 livres et demi pain ; une autre fois 12 l et demi et celui pris pour la Cardayre.
Sera memoire que le 13 decembre mil sept cens cinquante trois j’ay fait compte avec la Peyroutoune et s’est trouvé que son compte et le mien ne se sont point accordés. Je lui ay cependant passé tout ce qu ‘elle a dit avoir fourni et avons resté quittes et pour ne plus se tromper à l’avenir a eté dit qu’elle ne bailleroit plus rien sur le mesage que j’enverrois ni portat de l’argent.
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Casals du Pont m’a acheté trente sept setiers froment à raison de 7 l. le sestier qui se monte en tout 210 l. m’a payé à compte 50 l. le surplus qui est 160 l. payable à la foire de demi Careme prochaine 1753. M’a payé les 160 l.
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Jean Pons dit Pargot de Soyri m’a acheté dix brebis au mois de may à raison de 5 l. 15 s. chacune qui se montent 57 l. 10 s. m’a payé cinquante quatre livres me doit encore 3 l. 10 s.
Ledit Pons conjointement avec Galy du Crez m’ont acheté un paire de bœufs le 22 juin 1753 pour le prix convenu de 156 l. et deux jhournées de bœufs chacun payable pour le plus tard à la foire de septembre dernier. Ledit Pons m’a pay é après la foire de St Pierre 69 l. à compte de sa portion des bœufs.
Ledit Pons me doit de plus deux sestiers mixture que je lui baillé avant les moissons de 1753 doit en tout 12 l. 10 s. argent, les 2 sestiers mixture et les deux charrois. Aux fetes de la Noel 1753 m’a envoyé neuf livres à compte. Et dans le mois d’aoust lendemain de St Roch six livres, resteroit deu encore y compris les deux sestiers mixture evalués à 5 l. le sestier sept livres dix sols, mais il en faut distraire 3 l. pour deux charrois à Abbas, reste deu encore quatre livres dix sols. Et sera memoire que deux autres charrois faits pour la reparation serviront pour les deux qu’il devoit me faire sur le prix des bœufs. Faudra lui precompter sa taxe pour son voyage à Rodez dans l’enquete contre Martin. M’a fourni 2 journées de jument pour depiquer avec un homme en aoust 1761 .
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Le 26 aoust 1753 à Vilecomtal j’ay fait compte avec le nommé Aurejac du vilage de la Juchie parroisse de Senepjac de ce qu’il me devoit et s’est trouvé devoir quinse livres pour restes d’une condemnation contre lui et trente trois livres pour reste de prix de ferme de l’ancien domaine de Senepjac ce qui fait en tout quarante huit livres, dont lui ay fait poser obligation ce meme jour par devant Maitre Regis notaire par laquelle il s’oblige de payer 12 l. à la foire Ste Catherine de Marcillac prochaine et le surplus à 12 l. par an à pareil jour jusqu’à fin de paye. Ledit Aurejac m’a porté à Marcillac à la fin de septembre 1754 douse livres me doit encore pour les fraix du comendement a lui fait 2 l. 1 s. 6 d. qu’il faudra lui faire payer à la Ste Catherine prochaine jour de l’echeance d’autres 12 l. le 25 novembre m’a payé 12 l. echeu le present jour me devra encore les 2 l. 1 s. 6 d. Le 9e decembre 1755 m’a envoyé à Marcillac 12 l. reste deu en tout 14 l. 1 s. 6 d. compris les fraix cy devant.
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Vendu 3 noyers au nommé Raynal dit lou Patan au prix de 32 l. Receu une fois 9 l. et en dernier lieu sur la fin d’aoust 1757 12 l. Lui est deu six journées de porter les raisins qui se montent 3 l. 6 s. Avons fait compte et sommes quittes.
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Le 18 fevrier 1754 Peyroutou de St Laurens a mesuré au Crez quatre sestiers deux quartes froment à raison de 7 l . le sestier que son meunier est venu charger dans la semaine. Le 1er mars suivant m’a envoyé par sa servante au Crez seise livres dix sols à compte. Suis payé du surplus, partant quittes.
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Sera memoire que dans le mois de mars 1754 j’ay delivré à Cabrolié dix sept sestiers deux quartes orge de mars et suivant nos conventions doit me rendre la meme quantité de seigle. Sera memoire que Cabrolié m’a fait porter de Rodez six sestiers seigle et dix sestiers de St Felix partant ne me doit pour cet article que six quartes seigle. Sera memoire que dans le mois de janvier 1755 Cabrolié m’a envoyé de St Felix 33 sestiers seigle dont faut en distraire 6 quartes qu’il me restoit cy dessus et les 31 sestiers 2 quartes serviront pour le payement du prix de vente de l’etable que lui vendis ou des 30 l. pour le cochon qu’il n’a pas baillé. Avons fait compte de tout ce dessus partant croisé.
Sera memoire que le 2 avril 1754 j’ay baillé à Alibert del Montel deux sestiers orge de mars à raison de 4 l. le sestier qu’il faudra lui precompter sur la rente qu’il meve de Monsieur de Vilaret, et de plus me doit la quitance de deux quartes froment que lui baillé à Sergueilles à compte de ladite rente. Le 15 juin fait compte avec Alibert et compensé cet article avec les arrerages de la rente de Monsieur de Vilaret.
Sera memoire que j’ay vendu à la Goudaille de Marcillac et delivré le 17 avril 1756 veille de la Paque deux pipes six semaux vin de Marcillac à 37 l. la pipe et lui ay donné terme pour le payer jusqu’à la St Luc prochain. Apayé.
Le meme jour 17 avril vendu à Pegues gendre de Subiegon trois bariques vin au meme prix de 37 l. et lui ay donné le meme terme. A payé le prix d’une pipe reste deu la barique qu’est 18 l. 10 s. a baillé à Mouli 12 l. reste 6 l. 10 s. A payé les 6 l. 10 s.
Après vendanges 1756 ma mere a vendu à la Franquete quatre pipes trois semaux vin à raison de 50 l. laquelle a baillé 60 l. à compte. A baillé en differens payemens à Mouli cent trois livres et à moi 54 l. ce qui fait en tout 217 l. monte le vin 218 l. 15 s. partant reste deu trente cinq sols. Sera memoire que le 7e may 1757 lui ay vendu et delivré quatre pipes deux semaux vin vieux à raison de 58 l. que doit en tout.
[Cxxx] Le 1er juin 1756 j’ay baillé à la Vedelhié neuf livres pour me faire venir le courrier d’Avignon pour six mois. Sera memoire que le premier courier que j’ay receu est du 2 juillet qu’ay receu au Crez le 12 juillet. A la fin de decembre 1756 envoyé 9 l. à Toulouse pour un autre semestre.
[210 r]
Sanhes dit Cebal notre meunier me doit douse livres dix sols pour du bois à lui baillé du bois de Gandille et cinq journées de bœufs pour labourer son champ.
Le 24 juillet 1751 j’ay fait compte avec Sanhes Cebal l’ayné des ports de vin qu’il a faits pour moi et s’est trouvé qu’il a porté une barrique de vin de Salles à Rodez à ma belle mere.
Plus une charge de Marcillac au Crez.
Plus trois charges de Salles au Crez.
Depuis le dernier compte en a porté deux charges de Salles au Crez ecrit ce 10 septembre 1751.
Dans le mois de septembre une barrique de Salles à Rodez à ma belle mere.
Le 3 octobre 1751 une charge de Salles au Crez.
en vendanges 1751 une pipe de Marcillac à Salles, et après vendanges une charge de Salles au Crez.
Le 14 decembre 1751 une charge de Salles au Crez. Le 24 janvier 1752 une charge de Salles au Crez. Le 19 fevrier 1752 une charge de Salles au Crez. Le 16 mars 1752 une charge de Salles au Crez. Le 27 mars une barrique de Salles au Crez. Le 28 avril 1752 une barrique de Salles au Crez. Le 15 may 1752 une charge de Salles au Crez. Le 26 juin 1752 une barrique de Salles au Crez. Le 3 aoust 1752 une barrique de Salles au Crez. Le 5 septembre 1752 une barrique de Salles au Crez. Le 6 octobre 1752 une charge de Salles au Crez. Le 26 octobre 1752 une barrique de Marcillac à Salles. Le 20 novembre 1752 une barrique de Salles au Crez. Sera memoire qu’il lui a eté baillé avant vendanges 1752 du bois pour trois livres. L e 23 fevrier 1753 une barrique de Salles au Crez. Le 2 mars 1753 une charge de Salles au Crez. Le 19 mars 1753 lui ay fourni deux journées de bœufs. Au mois de may une charge de vin de Salles au Crez. Le 13 juillet 1753 une charge de Salles au Crez. Le 6 octobre 1753 une barrique de Marcillac à Salles. Le 16 octobre 1753 une barrique demi vin de Salles au Crez. Au comencement de decembre 1753 une charge vin de Salles au Crez. Le 2 janvier 1754 une charge de Salles au Crez. Le 22, 23 ou 24 janvier 1754 une charge de Salles au Crez. Le 19 fevrier 1754 une charge de Salles au Crez. Le 25 fevrier 1754 une barrique de Salles au Crez. Le 14 mars suivant suivant une barrique de Salles au Crez. Le 6 avril 1754 six semaux de Salles au Crez. Le 9 may 1754 une charge de Salles au Crez. Le 17 may une barrique de Salles au Crez. Le 31 may 1754 une barrique de Salles au Crez. Le 12 juin une barrique de Salles au Crez. Le 21 juin une charge de Salles au Crez. Le 28 juin 1754 une charge de Salles au Crez. Le 8 juillet 1754 une barrique de Salles au Crez. Le 13 juillet une charge de Salles au Crez. Le 24 juillet 1754 une charge de Salles au Crez. Le 5 aoust une barrique de Salles au Crez. Le 5 septembre une charge de Salles au Crez. Le 13 septembre 1754 une charge de Salles au Crez. Le 24 septembre 1754 une charge de Salles au Crez. Le 9e octobre 1754 une charge de Salles au Crez. Le 6 decembre 1754 une charge de Salles au Crez. Le 30 decembre 1754 une barique de Salles au Crez.le 24 fevrier 1755 une barrique vin de Salles au Crez.. Le 8 mars 1755 une charge de Salles au Crez.
Le 8e mars mil sept cens cinquante cinq j’ay fait compte avec Sanhes Sebal de tous les ports de vin cy dessus faits et du bois que je lui ay baillé des journées de bœufs de Sergueilles et de deux quintaux et demi foin qu’il me bailla à Sergueilles ce au moyen de douse livres moins cinq sols que je luy ay baillé, avons resté quites.jusqu’au jour present.ayant compté la pipe du vin de Salles au Crez à 25 sols par pipe pour le port.
Le 21 avril 1755 une charge de Salles au Crez. Le 15 may 1755 une barique de Salles au Crez. Le 16 juin 1755 une charge de Salles au Crez. Le 10 septembre 1755 une barique de Salles au Crez. Le 2 decembre 1755 une charge de Salles au Crez. Le 9e decembre 1755 une charge de Salles au Crez. Le 9 janvier 1756 une charge de Salles au Crez. Le 23 fevrier 1756 une charge de Salles au Crez. Le 32 mars 1756 une charge de Salles au Crez. Le lendemain 24 mars une charge de Salles au Crez. Le 10 may une charge de Salles au Crez. Le 3 juin 1756 une barrique de Salles au Crez. Le 1 juillet 1756 une charge de Salles au Crez. Le 30 juillet 1756 une barrique de Salles au Crez. Le 9 septembre 1756 une charge de Salles au Crez. Le 5 octobre 1756 une charge de Salles au Crez. Le 26 novembre 1756 une charge de Salles au Crez. Dans le mois de decembre une barrique de Salles au Crez. Le 18 janvier 1757 une barrique de Salles au Crez.
Le 16 fevrier 1757 une barique de Salles au Crez. Le 18 fevrier 1757 une charge de Salles au Crez. Le 18 mars une charge de Salles au Crez. Le 8 avril une barrique de Salles au Crez. Le 30 avril une charge de Salles au Crez. Le 6 may 1757 une barrique de Marcillac au Crez et le meme jour une autre barrique de Marcillac à Salles. Le lendemain 7 may, une barrique de Marcillac au Crez. Quelques jours avant la St jean porta une barrique vin de Marcillac au Crez, et le meme jour une charge de Salles au Crez.
Le 15 juillet 1757 une charge de Salles au Crez. Le 5 aoust une barrique de Marcillac à Salles. Le 1 octobre une barrique de Marcillac au Crez. Le meme jour une barrique de Marcillac à Salles. Dans le meme mois une charge de Marcillac à Salles.
A la fin d’octobre le meme jour en 2 voyages a porté en tout une pipe de Marcillac à Salles. Le 28 novembre 1757 une pipe de Salles au Crez. Le 30 novembre mil sept cens cinquante sept j’ay fait compte avec Sanhes Cebal de tous les ports de vin qu’il m’a faits jusqu’à cejourd’huy et avons resté quittes au moyen de vingt une livres sept sols six deniers.
Au comencement du Careme a porté une charge vin de Salles au Crez. A la fin de fevrier 1758 une barrique vin de Salles au Crez. Le 29 mars 1758 une charge de Salles au Crez. Le 24 avril 1758 une barrique de Salles au Crez. Le 22 mai une charge de Salles au Crez. Le 24 mai une charge de Salles au Crez. Le 13 juin une charge de Salles au Crez. Le 27 juin 1758 une charge de Salles au Crez. Le lendemain 28 juin une pipe de Marcillac à Salles en deux voyages. Le 15 juillet une barrique de Salles au Crez. Le 7 aoust une barrique de Salles au Crez. Le 11 aoust une charge de Salles au Crez. Le 27 aoust une charge de Salles au Crez. Le 15 septembre une charge de Salles au Crez. A la fin de septembre1758 une charge de Salles au Crez. Le 12 octobre une charge de Salles au Crez.
Le 20 novembre 1758 une barique vin pour nous de Salles au Crez. Le 21 novembre une barrique demi vin ou vin de Salles porté de Salles au Crez. Sanhes Cebal doit une pipe vin de Marcillac prise en novembre 1758 monté cinquante livres. Le 2 janvier 1759 a porté une charge de demi vin de Salles au Crez. Le 27 janvier 1759 une charge de Marcillac au Crez. Le meme jour une charge de Salles au Crez. A la fin de fevrier 1759 une charge de Marcillac au Crez. Le 13 mars une charge demi vin de Salles au Crez.
Au comencement d’avril une barrique de Marcillac au Crez. Le 23 avril 1759 une pipe de Marcillac à Salles. Le lendemain 24 une pipe de Marcillac à Salles. Sera memoire qu’il m’a baillé vingt quatre livres à compte des 50 l. qu’il doit de la pipe de vin. Le 27 mai 1759 une charge demi vin de Salles au Crez. Le 25 juin une barrique de Salles au Crez. Le 13 juillet une barrique de Salles au Crez dont 1 charge pour les moissoneurs. Le 25 juillet une barrique demi vin de Salles au Crez. Le 2 aoust une charge de Salles au Crez. Le 20 aoust une barrique de demi vin de Salles au Crez. Le 8 octobre 1759 une barrique de demi vin de Salles au Crez. A la fin d’octobre une barrique de Salles au Crez. Au comencement de decembre 1759 une barrique de Salles au Crez. Le lendemain une autre barrique de Salles au Crez. Le 23 fevrier 1760 une barrique de Salles au Crez. Le 25 fevrier 1760 une barrique de demi vin de Salles au Crez. Le 5 avril une barrique demi vin de Salles au Crez. Le 18 avril 1760 une pipe de Marcillac à Salles. Le 20 mai six semaux de Salles au Crez.
[210 v]
Le 11 juin 1760 une barrique de Salles au Crez. Le 7 juillet 1760 une barrique de Salles au Crez. Le 22 juillet une barrique de Salles au Crez. Le 2 aoust 1760 une barrique de demi vin de Salles au Crez. Le 6 ou 7 aoust une barrique de Salles au Crez. Le 17 septembre une charge de Salles au Crez pour nous. Entre le 21 et le 28 septembre aporté une barrique vin de Salles au Crez. Le 7 novembre 1760 une barrique pour nous de Salles au Crez. Le 11 novembre une barrique de demi vin de Salles au Crez. Sera memoire qu’il a receu deux quartes avoine d’hiver à precompter. En janvier une barrique de Salles au Crez ; en mars 1761 une pipe de Salles au Crez.
Sera memoire qu’à la fin de fevrier ou comencement de mars 1761 a receu un sestier avoine à raison de 3 l. 5 s.
Le 25 avril 1761 une barrique de Marcillac à Salles. Le 25 avril une barrique de Salles au Crez.
Vers la fin de mai 1761 une barrique de demi vin de Salles au Crez ; le 30 mai 1761 une charge vin pour nous de Salles au Crez.
Le 7 juillet 1761 une barrique de Salles au Crez. Envi[ron] le 13 ou 14 juillet une charge de Salles au Crez ; le 17 une charge de Salles au Crez.
Le 23 juillet une barrique de Salles au Crez. Le 4 aoust 1761 une barrique de Salles au Crez. Le 18 aoust une barrique de Salles au Crez .
Le 31 aoust ou 1er septembre une charge pour nous de Salles au Crez. en vendanges 1761 deux pipes de Marcillac à Salles. Le 12 novembre 1761 une barrique de Salles au Crez. Le 2 decembre 1761 une barrique de Salles au Crez. Au comencement de janvier 1762 une barrique de Salles à Soyri chez Monsieur le curé. En janvier 1762 une barrique de Salles au Crez ; le 13 mars 1762 une charge de Salles au Crez. Le 22 dudit mois une charge de Salles au Crez, plus une autre charge la semaine sainte. Le 20 avril une barrique pour nous comencée le 22 ; le 15 mai une charge de Salles au Crez. Le 29 mai une barrique pour nous comencée le 5 juin. Le 25 juin une barrique pour la depense. Le 26 une charge pour nous- sera memoire qu’avons vendu à Cebal deux cochons hivernaires à 7 l. chacun qu’il doit le 17 juillet une barrique pour la depense de Salles au Crez. Le 5 aoust une charge ; le 4 septembre une charge. Le 23 septembre une charge. Le 29 octobre une charge. Le 10 novembre une barrique. Le 4 decembre une barrique- en fevrier 1763 une barrique en deux fois- plus dans ledit mois une charge – en avril deux pipes de Marcillac à Salles- en mai 1763 en 2 f[ois] en tout une pipe de Salles au Crez le 27 juin 1763 une barrique de Salles au Crez- au comencement de juillet une barrique de Salles au Crez. Le 3 aoust une barrique de Salles au Crez- cy devant une charge- à la my aoust une charge—le 22 septembre 1763 une charge. Le 16 novembre une barrique- en janvier 1764 une charge de Salles au Crez. Le 20 dudit mois de janvier une barrique de Salles au Crez. Le 28 fevrier une charge de demi vin. Le 1 mars une charge de demi vin – le 16 avril une barrique. Le 5 juin 1764 une barrique. Le 27 juin une barrique- au comencement de juillet une barrique- au milieu dudit mois une barrique. Le 6 aoust 1764 une barrique- plus audit mois une barrique portée à Rodez à ma belle mere. A la fin d’aoust une barrique ; le 25 septembre 1764 une charge ; le 20 novembre 1764 une barrique de Salles au Crez. Sera memoire que cy devant prit d’un veau tué au Crez pour 1 l. 4 s. 9 d. Le 15 janvier 1765 une barrique de Salles au Crez. Le 2 mars une barrique pour nous de Salles au Crez à la fin de mars une barrique- (au crayon :) en mai une barrique cy devant une charge- (encre :) le 1 juillet une charge – le 3 juillet une charge- (crayon) plus en juillet six semaux ecrit le 23 dudit mois- (encre) le 30 ou 31 juillet une charge (crayon) au comencement d’aoust une barrique - plus une semal pour nous-(encre) le 2 septembre une barrique- plus une semal pour nous le 6 septembre aporté une pipe vin à ma belle mere à Rodez et une autre pipe à Monsieur Rebel ; à la fin de septembre 1765 une barrique de Salles au Crez ; en vendanges 1765 trois barriques de Marcillac à Salles ; en meme tems une charge de Salles au Crez- au comencement decembre 1765 une charge de Salles au Crez. Le 18 decembre une barrique pour nous de Salles au Crez. Dans le Careme de 1765 j’ay compté les ports de vin faits par Sanhes depuis le dernier compte et ce qu’il a receu et s’est trouvé lui etre deu trente neuf livres dix sols lui ay envoyé trente huit livres reste deu trente sols ; du depuis a porté au Crez une barrique vin pour nous ; le 21 avril 1766 une pipe de Gaillac [51] à..... ; le 22 une barrique de Salles au Crez. Le 15 mai une charge vin fourni de Salles au Crez. Avant la St Jean 1766 une barrique de Salles au Crez le 10 juillet une barrique de Salles au Crez – Cy devant une charge à la fin de juillet au comencement d’aoust une barrique en aoust une charge- en septembre une barrique de Salles au Crez- à la fin de fevrier 1767 auquel tems nous remontames de Salles une barrique de Salles au Crez. Le 16 ou 17 mars 1767 une barrique de Marcillac à Salles. Le 21 mars 1767 une charge de Salles au Crez. Avant les vendanges de 1766 une pipe de Salles au Crez. Le 14 mai 1767 une charge de Salles au Crez. A la fin dudit mois une charge de Salles au Crez- vers la St Jean 1767 une barique de Marcillac au Crez. Le 2 juillet une charge de Salles au Crez. Le 22 juillet une charge de Salles au Crez- en septembre 1767 une charge de Marcillac au Crez et une autre de Salles au Crez – une charge de Salles au Crez. Le 27 janvier 1768 une barique de Marcillac au Crez. Le 16 fevrier 1768 une barique de Salles au Crez.
[211r]
Inventaire de tous mes papiers rangés par liasses cottées, qui servira pour trouver dans qu’elle liasse est celui dont on a besoin
A la liasse cottée A sont
Le contrat de mariage du sieur Antoine Guirbaldy et demoiselle Labadie mes ayeux.
Le testament du sieur Antoine Guirbaldy mon ayeul.
Les testamens de demoiselle de Labadie mon ayeule.
Le contrat de mariage de Monsieur Jean Louis Guirbaldy et demoiselle Marie Roaldez mes pere et mere.
Le contrat de mariage du sieur Simon Foulquié avec demoiselle Jeanne Guirbaldy ma tante.
Quitances dudit sieur simon Foulquié ou de Maitre André Foulquié son fils de la constitution de ladite Jeanne Guirbaldy.
Accord avec le sieur andré Foulquié et quitance de ses pretentions sur l’heredité de feu Monsieur Guirbaldy du Crez mon oncle.
Quitance dudit sieur Foulquié de sa portion de legats faits à trois de mes oncles morts intestat.
Reconoissance de 12 000 l. faite par Monsieur Guirbaldy mon pere à demoiselle Roaldez ma mere.
Accord entre demoiselle Jeanne Rames mon ayeule et demoiselle Jeanne Rames veuve du sieur Astorg de Conques et quitances finales du sieur Delfieux son gendre Quitances de la constitution de ma sœur mariée avec le sieur Duplegat.
Quitance de Monsieur Guirbaldy receveur touchant la vente qu’il ma faite de ses domaines.
vente de main privée à moi faite par ledit sieur Guirbaldy receveur de ses domaines avec les papiers concernants lesdits domaines, sçavoir l’inventaire des cabaux de Sergueilles. Le rachat des rentes qui etoient deues à Monsieur de La Tour sur lesdits domaines- transaction passée avec Monsieur Moli de Cadayrac par laquelle toutes les pieces qui recevoient du sieur Moli sont affranchies- procuration faite à moi par Monsieur Guirbaldy receveur ne pouvant pas vendre affermer echanger etc les pieces à moi vendeues n’ayant pas passé d’acte public – quitances des droits de lods deus à divers seigneurs par cette acquisition – estimation ou depiquetément desdits domaines pour fixer le droit de lods de chaque seigneur – anciens contrats d’afferme de Sergueilles faits à merevilles- extrait de cadastre desdits domaines, et autres memoires.
_____________
A la liasse cottée B sont
Billet portant obligation de 2 l. de rente deue par Dominique Sarret de Salles pour vente à lui faite d’un ouvroir.
Billet de 102 l., à moi deus par Monsieur Rous avocat de Rodez oncle de mon epouse
Vente de main privée faite au sieur Desteyries d’un chenevier à Salles dont paye l’interest.
[211 v]
A la liasse cottée C sont
Mes lettres de baccaleureat, de licence, et mes letres de reception davocat au Parlement.
Mes provisions de la charge de conseiller honoraire.
Quitance des messieurs du sénéchal de Villefrance de leurs droits lors de ma reception.
===========
A la liasse cottée D sont
Divers contrats d’afferme.
Divers memoires ou extraits de Cadastre.
Extraits ou memoires de reconoissances ou autres memoires concernant les rentes que je dois à divers seigneurs.
Memoires ou actes concernant les cadastres et papiers de la communauté de Salles.
===========
A la liasse cottée E sont
Le denombrement des rentes que je leve au Crez nouvelle et anciennes divisions.
Reconoissances des rentes que je leve au Crez.
Comptes de divers particuliers au sujet desdites rentes, evaluations de bled.
===========
A la liasse cottée F sont
[212r]
A la liasse cottée G sont
Vente à nous faite à pacte de rachat par le sieur Julien de Salles d’un pred au Crez.
vente faite à ma mere par Monsieur Guirbaldy du Crez mon oncle d’un pré à Ounet.
Achat de la vigne de la Dominisce.
Vente à moi faite par Ricard de Sergueilles d’une devese audit lieu et quitances du prix d’icelle.
===========
A la liasse cottée H sont
===========
A la liasse cottée J sont
===========
A la liasse cottée K
[212 v] blanc
[213 r]
A la liasse cottée Q sont
Les quitances de divers seigneurs pour les rentes que je paye.
Reduction de champart faite par Monsieur de La Tour en faveur de Carlé pour certaines pieces acquises par mon oncle dudit Carlé qui est dans les quitances de Monsieur Vaysse.
Rachat d’un droit deu à Monsieur Vigourous de Barri sur partie d’un champ als Auzerals.
[213 v] , [214] , [215] , [216] , [217 ] blancs
[218 r] (G)
Etalons
Cabrolier me doit la moitié de la façon de 100 canes de muraille au pred de la fontaine et de la Biourade, ladite muraille faite par Mançon. me doit en outre 10 l. pour reste de payement de bled de semence vendu et pris le 22 septembre 1796, sa femme m’ayant donné : Une fois six Louis ………………………… 144 l.
3 cochons à 18 l. piece …………..…… 54 l. total 240
le jour de la prise de bled donne ….. 42 l.
[218v] (G)
Table des articles du present livre
liste des enfants nés ou descendences …………………………………………….. p 1
afferme du domaine du Crés à Gervais
……………………………………………… 9 verso prix fait avec Delaure pour les vignes de l’Albenie….. p 11
locaterie de Soyri………19
dette de Portal de la Campie …..p 51
locaterie de Villecomtal……….. 59 f v
rente constitué de Roq Laporte de Roques ….. 60
rente constitué de Joseph Alsernes de Marcillac …..60 f v
dette de Monsieur Guirbaldy……62
article de Capele de Salles….. 196 f
prix fait de Vidal au sujet des vignes ….. 13
placement et dette du principal….31
vente du domaine de vignes de Carrié et dette …..32
le consul de Soyri …..35
le consul de Sales …… 37
nourrice ……..18
salaires….. 89
toneaux ou etat des caves …….. ****
pension des enfants …..84
procureur….197
reparation de Sales….126
( ) vendu…. 202
( )yement à Monsieur Chabbert 222 f verso
( )ration de l’etable des brebis ….. 131
( ) …… 62 fol verso jusque 67 fol v°
( ) …….. 218
[219] blanc
[220] et [221] découpés
[222 r]
Pension deue à Anne Baulés fol 94
Payemens des pensions des religieuses fol 97
Concernant notre aumonier fol 98
Nourrices fol 101
Comptes avec le sieur Amiel fol 103 verso
[222 v] (G)
Memoire des payemens faits au sieur Chabbert
le mois de decembre 1790 ou janvier 1791 …..……………………….. 1 400 l.
le 21 juin
1791………………………………………………………………………. 600 l.
le 23 juillet
1791……………………………………………………………….…… 800 l.
le 30 mars 1792 par mains de Portal………………….……….…………… 600 l. le 25 décembre
1793……………………………………………………………… 600 l.
le 23 janvier 1795
…………………….…………………………….…………….. 600
[223 r] (rongé)
concernant le sieur capele [….]
le sieur Gouzi mon procureur fol 1 [….]
tonneaux de Salles numérotés fol [….]
vente de mon vin de Salles fol 201 [….]
maçons fol 207 …. [….]
J : de Marti – Pons dit Pargot - Ourjac dit lou Mara[….]
Meunier ou voiturier fol 210
Inventaire de mes papiers fol 211- 21 [….]
[223 v] blanc
ANNEXE
Première feuille volante (G)
Recto :
janvier
Au curé de Soyri le …………………………………………….. 30 l.
Aux consuls
A Delaure
…………………………………………………………… 30 l.
Un cochon………………………………….. 90 l.
Chandeles ………………………………….. 30 l.
A Entraigues ………………………………. 24 l.
Echalas
Girofle poivre canelle 3 l.
fevrier
Le 16 à Monsieur Vaisse ………. 30 l.
Huile …………………….….. 30 l.
A l’Annonciade ……….…. 42 l.
A Vic …………………….….. 30 l.
Provisions de Careme … 10 l.
Beurre de montagne …… 12 l.
Morue ………………………. 12 l.
mars
Savon …………………….. 13 l.
Avril
(barré : Le 1er à Monsieur Vaisse………. 17 l.)
May
Verso :
(barré : Anatocisme : conversion des (intérêts, barré) arrerages en principal
Antichrese : convention par laquelle le débiteur consent que son creancier jouisse de l’heritage qu’il lui hipotheque pour et au lieu de l’interest de l’argent qu’il lui prete jusqu’à ce qu’il soit payé.)
Juin
A Delaure le 24 ………………………. 42
Aux consuls ……………………………..
Cordonier ………………………………..
A la Pierraude …………………………. 4 l. 10 s.
Juillet
Aoust
Septembre
(barré : A la Pierraude 4 l. 10 s.)
cordonier
Fraix de vendanges ……………….
Octobre
A Vidal ……………. 143 l.
Novembre
Decembre
A Monsieur Guirbaldy le 25 ………… 600 l.
A Monsieur Villaret.
Deuxième feuille volante (G)
Recto
Depensé à Carcenac ……. 57 l. 7 s.
Reçu 12 l. le 9e juillet 1791 et de là je dois payer le contrôle des exploits donnés aux tenanciers du Crès
(Autre écriture, notée a, non identifiée : Nota : Si Monsieur Monteils ne paye point dans toute cette semaine Monsieur Guirbaldy veut le faire […] au district, en vertu du certificat du bureau de conciliation qu’il faut retirer des mains du sieur[…] )
Verso :
880 donent d’interet ……. 3 l. 13 s. 4 d. par mois et 2 s. 5 d. par jour.
Les 120 l. ont porté pendant trois mois ……… 1 l. 10 s.
Le (1er juillet, barré) dernier juin il etait du par Monsieur Monteils
Pour l’interest de 120 l. pour 3 mois ……… 1 l. 10 s.
Pour l’interest de 880 l. pour 7 mois …..… 25 l. 13 s. 4 d.
Total des interets ….……………….. 27 l. 3 s. 4 d.
Total avec le capital de ………… 880 l.
et 27 l. 3 s. 4 d.
font 907 l . 3 s. 4 d.
37 s. 6 d.
47 s. 6 d.
----------
125 s.
----------
1 l. 17 s. 6 d.
2 l. 7 s. 6 d.
--------------
4 l. 5 s.
(Ecriture a : Monsieur Monteils doit à Monsieur Guirbaldy jusques au premier du courant inclusivenement la somme de 907 l. 3 s. 4 y compris les interets et doit de plus les interets du capital qui est la somme de 880 l. à compter dudit jour jusques à leffectif payement.)
Troisième feuille volante
Recto
Compte de Cabrolié à raporter sur le journal
Pour porter le bagage à Salles ou bois en vendanges 1754… charrois ……………..2
Pour raporter ledit bagage charroi ..……………………………………………………………. 1
Pour porter sable ou bois à Salles après lesdits vendanges (barré : charrois) …. 3
Pour porter tuile de Rodez et bois à Amiel en allant (barré : charrois) …………….2
Les 6 charrois de Pessenques sont au cayer de la reparation
Pour porter pommes de Salles charrois ………………………………………………………… 1
Pour porter bois à Salles en fevrier 1755 charrois ……………………………………….…. 3 Pour labourer l’ancien jardin charroi……………………………………………………………. 1
Le 18 avril pour porter du bois pour le couvert du portail charrois ………………… 2
Le 19 avril pour porter du bois charroi ………………………………………………………….. 1
Le 12 may une paire de bœufs pour porter du sable et une autre paire pour emporter du bled à Rodez et en revenant me porta de la tuile, sçavoir s’il me comptera cela pour une journée ……………………………………………………………………………………………….. 1 [Cxxxvi]
La semaine auparavant deux paires de bœufs qui avaient porté du vin à Rodez me porterent de tuile sçavoir si etc …………………………………………………………………..… 2 [Cxxxvii]
Le 23 may 1755 une paire de bœufs pour porter de la tuile de Rodez ………………… 1
Le 20 juin 1755 une paire bœufs pour porter des buissons ………..…………………….. 1
Le 23 juin 1755 Compte fait avec Cabrolié il me devait d’un coté 100 l. pour l’etable à lui vendu 30 l. pour le cochon que je ne pris point 28 l. pour une pipe vin et qui monte tout 151 l ; mais de l’autre coté a baillé à compte 110 l. 5 s. pour 31 sestiers deux cartes seigle baillé de Saint Felix au dessus de celui qu’il devait me bailler en echange de l’orge d’hiver ; plus 10 l. pour 2 charattées amigon à Marcillac cette année ; plus 40 s. qu’il s’est chargé de bailler à Laquerbe plus 19 l. pour 19 charrois faits au dessus des 50 qu’il devoit me faire sur le prix de vente de l’etable et au dessus encore des 24 qui doivent echoir à la Saint Julien prochain ; plus 10 l. pour deux charretées amigon qu’il avait baillé ancienemant à mon pere ce qu’il a payé acompte se trouva revenir à 15 l. 5 s. par tant a surpayé 95 s. Le meme jour m’a baillé 213 l. pour le premier terme en argent echeu le mois dernier. Sera memoire qu’il me doit une quarte froment que lui ay pretée pour bailler au couralier.
Avant vendanges 2 paires bœufs de Cabrolié pour porter bagage à Salles.
Après vendanges deux paires pour porter du bois à Salles.
A notre retour de Salles une paire pour raporter le bagage.
Le 3e novembre 1755 m’a baillé à Rodez 528 l. à compte du terme en argent echeu en septembre dernier ou du bled froment qu’il doit me vendre dont lui ai fait quitance à compte.
Le 12 ou 13 decembre 1755 une paire bœufs qui porta 2 charatées de buissons seulement du Barthas.
Le 22 decembre 1755 une paire bœufs pour porter des buissons du barthas en porta 3 charatées.
Le 29 decembre 1755 m’a baillé quatre vingt seise livres à compte dont n’a pas quittance.
Verso
Le 1 avril 1756 une paire bœufs pour porter des buissons.
Le 2 avril 1756 une paire bœufs pour porter des buissons.
Le 14 avril 1756 une paire pour porter du bois.
Le 16 avril 1756 deux paires pour porter du bois.
Le 17 Cabrolié a fait porter 2 charratées amigon al puech bas et m’a porté un … de foin en remontant.
Le 22 une paire bœufs pour porter de Colombine à Marcillac y a couché porté du fumier et le lendemain deux voyages aussi de fumier à la Galatiere. Le 30 avril 1756 une paire bœufs pour sortir de la pierre .
Le 1 juillet 1756 un charroi pour portrt du foin de Rodez. Ce foin faudra le precompter etant sur son compte.
Le 9 juillet 1756 un charroi pour sortir du decombre de la bassecour.
Le 12 une paire de bœufs pour porter foin de l’enclos à la grange ; je croi pas devoir le compter.
Le 23 juillet 1756 une paire pour sortir pierres de la bassecour.
Le 7 octobre 1756 une paire pour porter pierre de la carriere.
Le 4 (sic) octobre receu de Cabrolié 6 sestiers froment à compte, plus la quete des cordel[iers] et capucins.
Le 14 octobre receu dix quartes froment pour le pain des vendanges. En novembre aux …. 6 quartes froment.
Le jour que descendimes à Salles pour les vendanges une paire bœufs.
Le 23 novembre 1756 une paire bœufs pour porter de tuile du Crez à Salles.
Le 26 novembre deux paires bœufs pour raporter le bagage de Salles au Crez ou pommes en ….
Sera memoire que à compte de 60 l. que Cabrolié me devait de l’aferme du pré d’Ounet, il m’a baillé 48 l. le 11 fevrier 1758.
[i] elle, barré
[ii] elle, barré
[iii]mariage, barré
[iv]1736, barré
[v]quatre vingt, barré
[vi]Marcillac, barré
[vii]elle, barré
[viii]le vingt un juillet mil
sept cent quatre vingt douze est née Antoin Marie
Antoinete Agathe ma fille est née à trois heures du
matin, barré.
L’étude des ratures montre qu’il a voulu
écrire chronologiquement:
a. le vingt un juillet mil sept cent quatre vingt douze
est née
b. le vingt un juillet mil sept cent quatre vingt douze
Antoin[ette]
c. le vingt un juillet mil sept cent quatre vingt douze
Marie Antoinete Agathe ma fille est née à trois heures
du matin
[ix]est né Henri, barré
[x]deux, barré
[xi]les trois années qu’il a joüi ech, barré
[xii]fait en tout celle de, barré
[xiii]ce qui joint à la susdite de 629 l. 5 s. fait celle de, barré
[xiv] rest, barré
[xv]quinse, barré
[xvi]cent quinse brebis, barré
[xvii]39, barré
[xviii]montant 11 l. 10 s. , surligné et barré
[xix]moyenant le sal, barré
[xx]continuera de servir, barré[xxi]sept, barré
[xxii]de Sebasac, barré
[xxiii]janvier, barré
[xxiv]17, barré
[xxv]l'entiere, barré
[xxvi] pour, barré
[xxvii] l’avoine, barré
[xxviii] 6 cartes avoine, barré
[xxix] 1790, barré
[xxx] une, barré
[xxxi] 69 l., barré
[xxxii] il, barré
[xxxiii] et, barré
[xxxiv]pour, barré
[xxxv] pou[r], barré
[xxxvi] et de la doit aider à travaser, barré
[xxxvii]fini de, barré
[xxxviii] me mon, barré
[xxxix]les vig, barré
[xxxx] à perpetuité, barré
[xxxxi] une, barré
[xxxxii] par Therese servante, barré
[xxxxiii] je lui ai donné, barré
[xxxxiv] don, barré
[xxxxv] 19 mois, barré
[xxxxvi]vingt sestiers, barré
[xxxxvii] 2 doit 120 l. pour la charretée de 1788, barré
[xxxxviii] la somme, barré
[xxxxix] 18, barré
[L] St André, barré
[Li] le 11 novembre 17 , barré
[Lii] je se, barré
[Liii] jus, barré
[Liv] a payé en tou, barré
[Lv] il ne, barré
[Lvi] à l’année, barré
[Lvii] Sales, barré
[Lviii] 346 l. 12 s. 9 d. , barré
[Lix] le 17 janvier donné… 78 l., barré
[Lx] avoine, barré
[Lxi] reparation de la fontaine et four cy dessus mentionés, barré
[Lxii] à cause, barré
[Lxiii] les autres, barré
[Lxiv] par ma, barré
[Lxv]mais, barré
[Lxvi] plus cent livres pour une grange, barré
[Lxvii] m’a fourni deux de ses journées avec, barré
[Lxviii] la rente des années, barré
[Lxix] dont, barré
[Lxx] jusqu'au jour prese, barré
[Lxxi] par billet du, barré
[Lxxii] dar, barré
[Lxxiii] doit, barré
[Lxxiv] echeue, barré
[Lxxv] paye pour, barré
[Lxxvi] doit, barré
[Lxxvii] quoique, barré
[Lxxviii] est pay[é], barré
[Lxxix] pour le meme prix de 3 l. 10 s. par journées, barré
[Lxxx] A eté payé de son entier salaire pour ladite année, barré
[Lxxxi]l’anne, barré
[Lxxxii] et, barré
[Lxxxiii] est arrivé, barré
[Lxxxiv] à raison de, barré
[Lxxxv] que je lui laissai, barré
[Lxxxvi] m’a preté trois cents livres, barré et surchargé à volonté pour être rendu quasimment illisible
[Lxxxvii]lui ay rendu lesdits trois cents livres, barré
[Lxxxviii] lué, barré
[Lxxxix] j’ai loué Marianne de Cornelach à raison de 10 ecus pour l’année 17** la St Jean 1789, barré
[Lxxxx] à ra[ison], barré
[Lxxxxi] l’année 17**, barré
[Lxxxxii] au bougairat dit Carcuac de la Tricherie, barré
[Lxxxxiii] 30 l., barré
[Lxxxxiv] 9, barré
[Lxxxxv] Vergnes de Gajac, barré
[Lxxxxvi] 60 l. en argent ou 72 l. en papier, barré
[Lxxxxvii] Marie Jeanne Cabrolier de Soyri n’est rentré s’etant auparavant deditte, barré
[Lxxxxviii]Une livre et demi sans laver, barré
[Lxxxxix] la menagere, barré
[C]et la date de leur, barré
[Ci] 48 l. et 3 l. si je suis content, croisé
[Cii] 48 l. croisé
[Ciii] ne lui restera, barré
[Civ] pur vieux, barré
[Cv]juin, surchargé en juillet
[Cvi] à metre sur son, barré
[Cvii] lecture difficile
[Cviii] du meme mois, barré
[Cix] janvier, barré
[Cx] neuf livres dix sols, lui, barré
[Cxi] depuis, barré
[Cxii]dans coin droit : celles qui por, barré
[Cxiii] 1794, barré
[Cxiv] substitution , barré
[Cxv] 6 d., barré
[Cxvi] au, barré
[Cxvii]journées….. 10 l. , barré
[Cxviii]vide, barré
[Cxix] 5 décembre, barré
[Cxx] 4 aoust 18, barré
[Cxxi] menuisier, barré
[Cxxii] avec, barré
[Cxxiii] fait, barré
[Cxxiv] bon, barré
[Cxxv] de ce toneau en a eté porté six semaux au Crez pour les ouvriers et baillé deux semaux à Galy et le 4 St Jean 1754 le fils de Vidal m’a porté au Crez le prix de cinq pipes et demi sur le pied de 23 l. 10 s. ce qui fait 129 l. 5 s. c’est à dire par consequent qu’il est sorti de ce toneau six pipes et demi vin, barré
[Cxxvi] barrique, barré
[Cxxvii]est plein après avoir transvasé en janvier 1756, barré
[Cxxviii] en compte, barré
[Cxxix] au moyen dudit bled a payé l’etable, barré
[Cxxx]guidon dans la marge : Sera memoire que la Franquete a envoyé par le fils de Mouli à ma mere au Crez quarante livres à compte du vin vendu outre les 40 l. cy dessus a baillé en divers payemens à mouli cent trente livres. Le 1er septembre 1757 notre servante Francoise a dit avoir receu de la Franquete dix livres. A payé le tout.
[Cxxxi] charge, barré
[Cxxxii] certain, barré
[Cxxxiii] la cabro, barré
[Cxxxiv] 165, barré
[Cxxxv]Duplegat fol 121, barré
[Cxxxvi]Tête dessinée en marge droite.
[Cxxxvii]Idem
[1]Cant. de Cologne, arr. d’Auch, dép. du Gers.
[2] Marcillac-Vallon, cant. de Marcillac-Vallon, arrond. de Rodez.
[3]Villefranche-de-Rouergue
[4] com. de Salles-la-Source
[5] Caisse créée en 1522 destinée à rassembler les revenus provenant de la vente des offices et des diverses taxes qui les frappent.
[6] Vic-sur-Cère, cant. de Vic-sur-Cère, arrond. de Mauriac, département du Cantal.
[7]Com. de Salles-la-source
[8]Entraygues-sur-Truyères, cant. d’Entraygues, arrond. de Rodez.
[9]Antoine Amiel, décédé à l’âge de 73 ans le 17 juillet 1789 à Rodez, habitait la place de la Cité.
[10] Com. de Druelle, cant. de Rodez Ouest, arrond. de Rodez.
[11] Limouse, paroisse d’Onet-le-Château, cant. de Rodez Nord, arrond. de Rodez.
[12] Com. de La Selve, cant. de Réquista, arrond. de Rodez.
[13]Une livre tournois (l.) est divisée en 20 sous (s.) ou sols. Un sol est divisé en 12 deniers (d.)
[14] Setier : mesure de capacité des grains correspond à Salles à 62 litres 40 centilitres et permettant d’ensemencer une sétérée, correspondant à 25,19 ares.
[15] Charretée : mesure de capacité correspondant à 10 setiers, soit 624 litres.
[16]La Saint Julien correspond au 21 juin.
[17] Quarte : quart d’un setier, correspondant à 15 litres 60 centilitres.
[18] La Saint André correspond au 30 novembre.
[19] La Sainte Madeleine correspond au 22 juillet.
[20] Com. de Druelle, cant. de Rodez-Ouest, arrond. de Rodez.
[21] Sebazac-Concourès, cant. de Rodez Nord, arrond. de Rodez.
[22] Mode primitif de battage des épis de céréales.
[23] mot latin signifiant « autrement dit »
[24] Impôt direct sur les personnes, instauré en 1695. Toute la population y était sujette, hormis le Clergé. Supprimée après la paix de Ryswick en 1697, elle réappparaît pendant la guerre de succession d’Espagne en 1702.
[25] Unité de longueur correspondant à Salles-la-Source à 1,984 M.
[26] Com. d’Onet-le-Château, cant. Rodez-Nord, arrond. de Rodez.
[27] Probablement Joseph Aldebert, né en septembre 1741 et décédé à Salles-la-Source en janvier 1807.
[28] Agneau tardif de l’arrière saison.
[29] Antoine Mazet était le beau-frère de Raymond Bertrand, cité ci-dessous (mariage à Onet le château, paroisse de Saint Mayme, le 27 juin 1740, de Raymond Bertrand, d’Onet, paroisse de St Félix, avec Elisabeth Mazet, de La panouse, paroisse de Saint Mayme, fille d’Antoine Mazet, décédé à Onet en 1748, et sœur d’Antoine Mazet.)
[30] Probablement Louis Boyer, né vers 1735, décédé à Salles-la-Source en juin 1815
[31] Com. de Balsac, canton de Marcillac-Vallon, arrond. de Rodez.
[32] Com. de La Rouquette, canton de Villefranche de Rouergue, arrondissement de Villefranche-de-Rouergue.
[33] Probablement Anne Baulès, née vers 1734 et décédée à Salles-la-Source en 1814.
[34] Probablement Pierre Gervais, marié à Marie Anne Rous, dont le fils, Pierre, né en 1778, cultivateur au Crès épouse à Onet-le-Château le 27 thermidor an 11 Marie Lacombe.
[35] Impôt dû au seigneur et proportionnel à la récolte (entre 1/6 et 1/12). Prelevé après la dîme, soit en nature, soit en argent.
[36] Nuces, Com. de Valady, Cant. de Marcillac-Vallon, arrond. de Rodez.
[37]Probablement Jean Dounet, né vers 1740 , décédé à Salles-la-Source en novembre 1810.
[38] Saint-Cyprien-sur-Dourdou, cant. de Conques, arrond. de Rodez.
[39] Si 100 livres assignat valaient 55 livres en numéraire en janvier 1794, elles ne valaient plus que 32 livres en numéraires en décembre 1794. P. Lesueur La dépréciation des assignats en Rouergue, Etudes Rouergates, 1ere série 1983, « Pour le Pays d’Oc » p. 53.
[40] Cf f° 6 v
[41] Cf. note f° 6 v.
[42] « Fil de leton passé par la filière . Ce mot vient de aurichalcum. On le dit aussi du fil de fer. On en fait des treillis de fenestres, et de tablettes à livres, des cordes de clavecin, et mille autres choses. Le sot peuple dit du fil de Richard. » Furetière
[43] Blanc d’Espagne, ou blanc de plomb, dont on enduit les murs. Toxique, il était aussi employé par les femmes pour se farder. Furetiere.
[44] Écume du plomb fondu avec de l’argent (Protoxyde de Plomb).
[45] Jeu de quadrille : jeu de cartes dérivé du jeu de l’hombre, d’origine espagnole et lointain ancêtre du bridge. Le quadrille se jouait à quatre avec un jeu de 40 cartes.
[46] Boîte dans laquelle est logée la serrure.
[47]Lampe à huile inventée à la fin du XVIIIe siècle par le suisse Argand et commercialisée par le pharmacien parisien Quinquet. La mèche, enroulée en forme de cylindre permettait d’avoir une lumière plus intense et de réduire les fumées noires (Arts et Métiers).
[48] Probablement Etienne Maurel, décédé à Salles-la-Source en août 1817 à l’âge de 70 ans.
[49] Couronnement décoratif horizontal ou petit étage terminal d’une construction, placé au-dessus d’une corniche ou d’une frise importante.
[50] Cellier
[51] Gaillac-d’Aveyron, cant. de Laissac, arrond. de Rodez.