Choix de transcription
Les règles de transcription que nous avons choisies correspondent pour la plupart aux recommandations données dans le livre Edition des textes anciens, XVIe-XVIIIe s. (sous la direction de B. Barbiche et de Monique Chatenet, 2e édition, 1993, collection « Documents et méthodes » n°1) et que l’on peut consulter pour plus de précisions sur le site de l’Ecole des Chartes
( http://theleme.enc.sorbonne.fr/document28.html ).
La transcription se doit de rendre compte exactement du texte tel qu’il apparaît dans le manuscrit, avec ses accidents, telles les surcharges, les ratures, les rajouts dans la marge, les lacunes. Elle se doit aussi de présenter au lecteur actuel un texte intelligible, en introduisant avec parcimonie accentuation et ponctuation qui font défaut dans les textes de cette époque.
1/ Règles générales
- Les folii sont indiqués entre crochets et en gras.
- Toutes les abréviations sont développées, sans indication des lettres restituées.
Ex : m : devient monsieur.
Seules exceptions :
a) les unités monétaires, livres, sols et deniers sont transcrits respectivement par l., s. et d.
b) Ste (Sainte) et St (Saint) ne sont pas développées systématiquement.
- L’abréviation « etc. » est utilisée dans l’original lorsqu’il est fait référence à des actes passés devant notaire. Il s’agit d’un usage rencontré fréquemment dans les minutes notariales de cette époque. Nous la retranscrivons donc telle quelle.
Exemple tiré du livre de raisaon 1, au fol. 5v :
Lauzat par ledit Portal etc. Bissolis livre D f. 222 ; vide le libre qu'avons des titres des Ondes
peut se traduire par:
« lauzat par ledit Portal passé devant Maître Bissolis, folio 222 du livre D ; voir (traduction du mot latin « vide ») le livre des titres des Ondes que nous possédons »
- La graphie est respectée. Exemples :
faicte (faite) , tiltres (titres), recognoissance (reconnaissance), vinhe (vigne ; la diphtongue nh se prononçant gn), prinse (prise), pouvet (pouvait, fol 22 v. du livre de raison 1).
2/ L’accentuation
- Les finales sont accentuées. Ex : Contient la vinhe deux jornées (fol 3 r. du livre de raison 1).
- La lettre e n’est pas accentuée à l’intérieur d’un mot. Ex : pere, present.
- La préposition à est accentuée afin de ne pas la confondre avec la troisième personne du singulier du verbe avoir.
3/ Ponctuation et majuscules
- Une ponctuation minimale a été rajoutée pour rendre le texte compréhensible.
Les règles actuelles qui en découlent, telle une majuscule après un point, ont été respectées.
- L’emploi des majuscules est généralisé pour les noms propres.
4/ Emplacement du texte, lacunes, notes
- Le nom du scripteur est écrit en italiques.
Une exception doit être faite pour le livre de raison 3 dans lequel les passages écrits par Guillaume Guirbaldy sont précédés par ( G), qui le cas échéant concerne tout le folio
- Les passages surlignés dans l’original sont rendus par des italiques.
- Les lacunes sont rendues par des étoiles : ***. Le dictionnaire de Furetière
les appellent fenêtres : "On appelle fenestres, des endroits vuides qu'on laisse dans les escrits, pour y mettre ce qu'on a pas eu loisir d'y escrire".
- Les notes en chiffres romains correspondent à des ratures ou à des surcharges (jardrin, transformé en jardin par surcharge).
- Les notes en chiffres arabes correspondent soit à des remarques sur l’emplacement du texte (lorsque celui-ci se trouve par exemple en marge), soit à des notes explicatives.
- Lorsque les notes concernent un groupe de mot, celui-ci est mis entre crochets.
Ex : [le degred de bois qui est dans le courroir a esté fait en 1671] [26]
- Pour le livre de raison 2, le nombre très important des articles croisés nous aurait obligé d'insérer un trop grand nombre de notes: c'est pourquoi ils ont été placés entre les symboles [x] et [xx] (indiquant respectivement le début et la fin de l'article croisé).